VI ) MERCI LANDO ?

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Carlos ouvre les yeux sur une chambre blanche à la lumière vive. Il grimace, une douleur lancinante lui priant de fermer ses yeux. Il glisse son regard vers Charles, assoupi à sa droite, portant toujours la même chemise qu'il portait à cette..soirée.

– Charles...

Le monégasque, plongé dans un sommeil sans rêve entend une voix floue le ramener à la réalité. Grommelant, il ouvre les yeux sur Carlos, l'observant avec impatience.

– Charles... Il l'appelle une seconde fois.

Charles réalise enfin qu'il s'est endormi au chevet de Carlos et s'empresse de s'approcher de l'espagnol, saisissant sa main.

– Je suis là, je suis là Carlos.

L'espagnol grimace.

– Il s'est passé quoi ? Demande le brun d'une voix rouillée.

– Tu te souviens, la soirée, James ?

Carlos grimace de nouveau face à la réflexion.

– James. Le blond. Il... Il m'a jeté une bouteille de son vin de merde. C'est même pas du bon vingt, grommelle Carlos, arrachant un rire à Charles, qui sent sa poitrine se lever d'un poids.

– Tu m'avais manqué, se confie le châtain.

Carlos se tourne vers lui, l'air dégoûté.

– C'est moi ou tu pleures ? Bordel cette histoire t'a vraiment affaibli on dirait que t'as des émotions, se moque Carlos avant d'éclater de rire.

– Oh tais-toi. J'ai cru que t'allais mourir, admet Charles, légèrement pincé.

– Mourir pour un coup à la tête ? S'étonne Carlos.

– Pas qu'un coup à la tête, déclare Charles sa voix reprenant du sérieux. Il t'a ouvert le crâne. C'était une hémorragie.

Le sourire de Carlos s'efface légèrement et il baisse le regard. Les bips redondant de la machine envahissent le silence.

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