X ) BATTEMENTS SYNCHRONISÉS

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de la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas

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de la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas

SCÈNE À CARACTÈRE SEXUEL

Charles l'a su en ouvrant simplement la porte. Il a senti la cologne de Carlos embaumer ses narines, comme un souvenir lointain d'un bonheur oublié. Il ne savait même pas la date du jour, se retrouvant dans une boucle infinie de jours sans début ni fin.

Il s'était promis de se raser quand Carlos reviendrait.

Mais ce jour-là, Charles avait perdu espoir, il ressemblait à un mendiant, il avait l'air sale. Et puis, il n'avait plus vraiment envie que Carlos revienne si c'était pour le voir dans cet état.

Alors Charles a embauché des femmes de ménages pour entretenir la maison, des jardiniers pour entretenir le jardin et a décidé de se raser.

Et c'est lorsqu'il avait le rasoir entre les doigts, ayant seulement fini de se raser que quelqu'un a sonné à la porte. Il ne voulait pas ouvrir, mais en jetant un coup d'œil à la fenêtre, il a reconnu Lando Norris, adossé contre sa Lamborghini Miura.

Il est descendu, son cœur battant la chamade. Et la porte s'est belle est bien ouverte sur l'odeur de Carlos.

Ses grands yeux bruns, ses épaules serrées dans une chemise, ses lèvres pulpeuses. Charles croyait rêver.

– Carlos.

– Tu te rases ? Demande Carlos, un léger sourire aux lèvres.

– Il était temps non...? Soupire Charles, plonge dans la contemplation de celui qui a hanté ses rêves ces derniers mois. Celui qui est parti avec tout ce qu'il avait.

– Je confirme. Je peux rentrer ? Demande Carlos, les yeux rivés vers la décoration, qui a changé.

C'est beaucoup plus bleu.

– Tu as changé la déco ?

Les yeux de Charles se remplissent de larmes. Cette scène, il l'a imaginé un milliard de fois.

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