Épisode 11 : Le début des problèmes

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* Julie.

- : Maman... Je tenais à te dire que j'ai rencontré quelqu'un... On se fréquente depuis un moment déjà.

- : Je m'en doutais bien, j'attendais juste que tu m'en parles de toi même.

- : Vraiment ?

- : Bien sûr, pour qui me prends tu ? Ne suis je pas ta mère ?
J'ai remarqué que tu sors beaucoup plus qu'avant et j'ai par dessus tout remarqué certains cadeaux que tu ramènes à la maison.
J'aurais préféré que tu m'en parles plus tôt, mais ce n'est pas grave.

- : Je suis désolée maman ( dis je toute gênée ) J'avais un peu peur aussi.

- : Sache que tu peux tout me dire.
Peut importe de quoi il s'agit je serai toujours disposée à t'écouter ta sœur et toi, d'accord ?

- : D'accord maman.

- : Je t'écoute, tu voulais me parler de ce jeune homme ?

- : Oui maman, je l'aime beaucoup... Il est si attentif, responsable et aimant.

- : Les hommes sont très trompeurs ma fille, n'oublie pas qu'il est ta première fréquentation et c'est normal que tu t'emballes.

- : Non maman je ne m'emballe pas... Il est sincère je le sais.

- : Quel âge a t-il ? Que fait il ? C'est quelqu'un de l'université ? Mais j'imagine qu'il travaille déjà, sinon il ne pourrait pas t'offrir ces cadeaux coûteux que j'ai aperçu dans ta chambre.

- : Il a 26ans, il étudie en architecture mais aussi... ( Souffle ) C'est le jeune homme avec lequel j'ai apparu dans les journaux... La soirée où j'étais sortie en cachette.

- : Ce Gala de mode auquel tu rêvais d'assister depuis ton enfance ?

- : Oui maman.

- : Mais Julie... Tu le connaissais avant ?
Attend... Dans les articles que ta tante a montré à ton père on parlait de ce jeune homme comme étant une personnalité... Je suis un peu perdue.

- : Oui maman, c'est sa famille qui possède la marque D Luxury Glam... Le Fondateur de L'African Fashion Awards, c'était son père.

- : Qu'est ce que tu dis ? ( Dit elle surprise ).
Ce jeune homme veut peut être juste profiter de toi.
Dans la majorité des cas les personnes de leurs rangs s'intéressent juste à ceux qui sont comme eux . Ils approchent les filles de famille pauvre juste pour se servir d'elles, satisfaire leurs égo et les abandonner par la suite.

- : Je pensais aussi comme ça maman, mais il m'a prouvé le contraire.

- : Ma fille, si tu attrape une grossesse il va te laisser tomber, ton avenir sera fichu en l'air et nous ne pourrons rien faire car nous ne sommes rien face aux personnes de la haute société.
Pardon, je ne veux pas avoir de problèmes.

- : Je l'aime tellement... Et il m'aime aussi maman. Ça n'avait pas été que je refuse à chaque fois, il serait déjà venu ici à la maison.

- : Vraiment ?

- : Oui maman.
Il m'a même déjà présenté à sa mère.

- : Ça alors... C'est vrai ce que tu me dis là ?

- : Oui maman, il m'a invité chez lui pour me présenter à sa mère mais... Elle ne m'a pas accepté.

- : Ça revient à ce que je disais ma fille. C'est mieux d'éviter les problèmes .

- : Après ça j'ai voulu qu'on arrête de se voir mais il n'a pas accepté, m'assurant de son amour pour moi et qu'il ne m'abandonnera pas pour une histoire de classe sociale.

TOURBILLON [ En Cours D'écriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant