Le lendemain matin, Loth se réveilla avec une sensation de lourdeur.
Sa tête bourdonnait et chaque mouvement semblait lui demander un effort surhumain. Il tenta de se lever, mais une vague de vertige le cloua au lit. Incrédule, il posa une main sur son front brûlant. Il n'avait jamais encore été dans cet état.
Incapable de sortir de son lit, Loth appela faiblement sa mère. Son père apparut bientôt à la porte, son visage empreint de préoccupation.
"Loth, qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda-t-il en s'approchant.
"Je ne me sens pas bien...," répondit le brun pas très sur de lui.
Son père posa une main fraîche sur son front, confirmant le diagnostic. "Tu es brûlant. Reste allongé, je vais chercher un thermomètre."
Quelques minutes plus tard, le thermomètre confirma ce qu'ils savaient déjà : la fièvre de Loth était élevée. Sa mère, prête à partir pour le travail, entra dans la chambre, l'inquiétude se lisant sur ses traits.
"Je vais rester avec lui aujourd'hui," dit Arthur, rassurant sa femme d'un regard. "Tu devrais aller travailler, je m'occuperai de Loth."
Elle hésita un instant, puis hocha la tête. "D'accord, mais appelle-moi s'il y a le moindre problème."
Une fois Louisa partie, Loth se retrouva seul avec son père. Leur relation avait toujours été distante, marquée par un manque de communication et de compréhension mutuelle. Mais ce matin-là, il n'avait pas d'autre choix que de se laisser soigner.
Son père apporta une couverture supplémentaire paniquée l'aida à se repositionner confortablement. "Je vais te faire quelque chose à manger. Tu dois rester hydraté et reprendre des forces."
Loth acquiesça faiblement, les yeux mi-clos. Il entendit les bruits de la cuisine, le cliquetis des casseroles et le sifflement de l'eau bouillante. Son père revint bientôt avec un bol de soupe fumante et un verre d'eau.
"Essaie de boire un peu," dit-il en posant le plateau sur la table de chevet. Il l'aida à se redresser légèrement et lui tendit le verre.
Loth prit quelques gorgées, sentant la fraîcheur de l'eau apaiser sa gorge sèche. Il tenta un sourire faible. "Merci, papa."
Son père hocha la tête, très préoccupé "C'est normal. Repose-toi maintenant. Je vais appeler un médecin, j'espère au moins que tu n'ai pas chopé la covid"
Le brun haussa les épaules. Que pouvait-il répondre à cela ? C'était probablement le cas, alors tenter de rassurer Arthur ne menerai à rien.
La journée passa dans un flou de sommeil et de réveils intermittents.
Vers quatorze heure il pu quitter son lit, et entreprit de se faire un café. Il n'avait pas prit de calmant, et Bizzarement il se sentait apaisé plus qu'autre chose. Son père,sur le perron, en profonde discussion avec le médecin au téléphone, ne le remarqua pas. Sinon qu'il l'aurait renvoyé dans sa chambre il y'a bien longtemps.
Dehors, la pluie battait des records en terme de brutalité tant le vent dechainait les gouttes d'eau qui s'ecrasaient contre les vitres.
Cherchant l'une de "ses" tasses en vain dans les placard, il finit par l'apercevoir dans l'evier. Des vestiges de ce qui avait du être du chocolat à l'intérieur. Sa mère savait pourtant qu'il ne surportait pas qu'on utilise "ses" affaires à lui.
Soupirant de detresse il la lava minutieusement avec une éponge, frottant très fort à l'intérieur en espérant que toute germes extérieurs à sa personne ne puisse y rester. C'est là qu'il remarqua quelque chose sur sa main.
"Une sorte de bouton ? Non.. une verrue ?" Sans doute que non. Cela resemblait vaguement à un ongle. Mais plutôt que de se trouver sur ses doigt qui en était dépourvu par des années de rongeage, celui ci était bel et bien incrusté dans sa chair au niveau de son avant bras. Inquiet, le jeune homme lâcha sa tasse pour se concentrer sur cet étrange découverte.
Il inspecta l'apparition de plus près et se rendit compte que l'excroissance se rapprochait plus d'une écaille que d'un ongle. Il tenta de l'enlever mais se rendit compte avec horreur que celle ci était fermerment incruster dans son bras, en remontant son coude il pu presque voir la formation d'autres écailles couché sur sa peau et complètement transparentes. Il hurla de terreur, alertant Arthur qui s'approcha de lui à toute vitesse.
"Loth, qu'est-ce qui se passe ?" demanda-t-il en se précipitant vers lui.
Loth, les yeux écarquillés de terreur, leva son bras pour montrer l'étrange phénomène. "Regarde, papa ! Qu'est-ce que c'est que ça ?"
Arthur attrapa doucement le bras de son fils, ses yeux se plissant alors qu'il examinait l'excroissance. Les écailles, transparentes et presque invisibles, commençaient à se former en une ligne le long de l'avant-bras de Loth. Arthur fronça les sourcils, son expression passant de l'inquiétude à une profonde perplexité.
"Je ne sais pas, Loth. Ça ressemble à... à des écailles, mais c'est impossible." Il fit un pas en arrière, secouant la tête. "On doit aller chez le médecin. Tout de suite."
Loth hocha la tête, sa respiration rapide et saccadée. "Mais qu'est-ce qui m'arrive, papa ?"
Arthur posa une main rassurante sur son épaule. "Je ne sais pas, mais on va le découvrir. Prends ta veste, je vais chercher les clés de la voiture."
Tremblant, Loth attrapa sa veste, essayant de calmer son esprit en proie à la panique. Il sentit les écailles sous sa manche, chaque contact semblant confirmer l'étrangeté de la situation. Arthur revint rapidement, les clés en main, et ensemble, ils se dirigèrent vers la voiture garée dans l'allée.
Le trajet jusqu'à la clinique se fit dans un silence lourd, ponctué seulement par le bruit du moteur et la respiration haletante de Loth. Arthur jeta des coups d'œil inquiets à son fils, cherchant des mots de réconfort mais trouvant le silence plus judicieux dans cette situation inexplicable.
À la clinique, le docteur les fit entrer dans une salle. l'inquiétude se lisant sur son visage alors qu'il examinait le bras de Loth. Après plusieurs minutes d'inspection minutieuse et de questions précises, il se redressa, l'air grave.
"Je n'ai jamais vu quelque chose de semblable," dit-il, sa voix basse mais ferme. "Je vais devoir faire des analyses plus poussées. En attendant, évitez de toucher les écailles et ne les grattez surtout pas. Nous devons comprendre de quoi il s'agit avant de prendre des mesures."
Loth hocha la tête, sentant un mélange de peur et de soulagement. Au moins, ils étaient en train de chercher des réponses. Arthur, à ses côtés, serra doucement son épaule.
"Ça va aller, Loth. On va trouver ce que c'est et te soigner." Arthur n'était pas convaincu par ce qu'il disait et même si Loth le su il préféra ne rien retorquer.
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Opprah
Science FictionLoth souffre d'une maladie chronique qui le rends depressif et suceptible. À cause de cela, il est obligé d'être constament surveillé. Alors quand cette été il réaménage chez sa famille dans le nord il pense à en finir definitivement avec la vie. L...