Deux jour plus tard, le brun était allongé sur son lit, les yeux fixés sur le plafond. La maison était était silencieuse, ses parents étant parti raccompagné son oncle à l'aéroport. Il repensait par moment à Dave et au souvenir diabolique de sa bague de fiançailles, symbole nouveau de son conformisme et de leurs histoire avorté et désormais enterrée.Mais que lui avait-il prit d'aller le voir ? À quoi s'attendait-il ? À voir Dave sauter dans ses bras et le féliciter d'être revenu ?
Sans réfléchir, il se leva et enfila son manteau. Il restait trois bonne heure avant que les parents Armians ne reviennent mieux valait sortir se detendre avant que de frustration il ne casse quelque chose dans l'appartement.
Il marcha sans but précis, suivant les rues familières qui menaient à la plage. Les souvenirs de son enfance affluaient lentement , mais ils ne lui apportaient aucun réconfort. Peut-être l'ombre de son ancien camarade de classe était trop présente.
Il longea le rivage, ses pieds enfonçant légèrement le sable humide, jusqu'à ce qu'il atteigne les dunes. Il gravit la pente avec effort, la brise marine fouettant son visage, jusqu'à se retrouver au sommet de la falaise.
Le paysage qui s'étendait devant lui était à couper le souffle. Malgré les nuages gris qui menaçaient de déverser leur pluie, la mer était d'un bleu profond, hypnotisant. En bas, les vagues s'écrasaient avec une force brute contre les rochers, projetant des gerbes d'écume blanche.
Loth resta là, immobile, à contempler ce spectacle naturel avec une intensité nouvelle.
La beauté sauvage du paysage parvint à apaiser légèrement son esprit tourmenté. Il prit une profonde inspiration, laissant l'air salin remplir ses poumons.
Les pensées sombres s'estompaient doucement, remplacées par une forme de tranquillité. Les cris des mouettes, le rugissement des vagues, tout cela formait une symphonie naturelle qui semblait parler directement à son âme.
Pour autant que ce n'etait pas le mariage de Dave qui le faisait.
Il s'assit sur le bord de la falaise, les jambes pendant dans le vide, et observa le va-et-vient incessant des vagues. Il se sentait minuscule face à l'immensité de la mer, mais paradoxalement, cette insignifiance lui apportait un certain réconfort. Ses problèmes semblaient moins écrasants lorsqu'il réalisait à quel point le monde était vaste et intemporel. C'était là un sentiment bien universel.
Après un long moment, Loth se redressa, le regard fixé sur l'horizon. Les nuages gris semblaient un peu moins menaçants, et la mer, bien que toujours tumultueuse, semblait lui chuchoter de bien belles promesses.
"Et s'il tombait ? Et s'il allait voir de plus près ces rochers carressés par les vagues ?" "Et si...et s'il partait ?"
Ses parents n'aurait plus honte d'avoir à se trimballer un dégénéré et possible meurtrier avec eux. Son oncle n'aurait plus à surveiller sa "déviance" et Probablement que Dave serait content de ne plus le croiser en ville. Lui, ce passé honteux. Mauvais qu'il fallait anhiller.
Oui peut-être mieux valait aller explorer le fond de cette mer déchaîné. Peut-être qu'il y trouverai une place en elle. En ses fond. Une place bien au chaud, dans le froid de son étreinte. Avec les gens de son "espèce".
Il risqua un pied vers le rebords de la falaise.
C'était tentant. Très...tentant.
Soudainement une rafale de vent balaya la plage, le sortant de ses pensés.
Non. Il ne le ferait pas. Il ne pouvait faire "ça" à sa mère. Ni même à son père d'ailleurs. Ils ne lui pardonnerai pas.
Et sûrement que Loth avait peur de ce destin. Sûrement que son instinct de survie, tout ce qu'il y'avait de plus naturelle chez l'homme le poussait à trouver des excuses rationelles de ne pas comettre cet impasse fatidique.
Murer dans sa position pendant trop longtemps il se rendit compte trop tard que quatres heures étaient déjà passé.
Sans trop chercher à comprendre comment il devala la pente et rebroussa chemin pour rentrer chez lui avant que ses parents ne s'inquiétent.
Un dernier regard derrière lui quand à cet expérience temporelle trés étrange, il entreprit de reprendre la route dans le sens inverse pour retrouver son immeuble du Emeraud street. Par chance, la pluie commençait à tomber et l'orage ne debuterai que dans quelques heures encore.
En passant devant la boulangerie il prie quand même une forêt noire qu'il su ferait plaisir à son père et rassurerait à mère sur son état de santé mentale. Surement aurait t-il du se rendre directement chez lui car pas longtemps après, il vit nul autre personne que Dave sortir d'une Honda et se rendre à la dite boulangerie. Sans prendre le temps de récupérer sa monnaie il parti à toute vitesse prennant bien soin de s'enfoncer sa capuche.
Il rentra finalement chez lui. Un peu essoufflé et trempé par la pluie qui avait commencé à tomber en chemin. Il poussa la porte d'entrée, laissant derrière lui des gouttes d'eau qui perlaient de son manteau. Sa mère, alertée par le bruit, apparut rapidement dans le hall, l'inquiétude marquant ses traits.
"Loth, où étais-tu passé ?!" dit-elle de bout en blanc, la voix légèrement tremblante.
Loth esquissa un sourire gêné sortant un petit paquet de son manteau "Je suis allé me promener à la plage, j'avais besoin de prendre l'air. Tiens j'ai acheté une part de gâteau." Il tendit le paquet à sa mère, qui le prit avec un mélange de soulagement et de surprise.
"Tu es trempé !" Reprocha t-elle tout de même avant de jeter un coup d'œil au contenu du paquet. "Oh, Loth, tu n'aurais pas dû... C'est gentil."
Le brun haussa les épaules, ses lèvres s'étirant en un sourire fatigué. "Je voulais faire quelque chose de bien."
Sa mère hocha la tête, son visage se détendant. "Viens, on va passer à table. Tu as...vraiment besoin de te réchauffer."
Hochant la tête pour corroborer son affirmation il suivit sa mère jusqu'à la cuisine, où l'odeur réconfortante d'un ragoût embaumait l'air. Il accrocha son manteau dégoulinant et s'assit à la table, la chaleur de la pièce chassait le froid de ses os.
Ils mangèrent en silence pendant quelques minutes, chacun perdu dans ses pensées. Des pensées qui pour notre protagoniste étaient exclusivement tourné vers Un Blond qui travaillait à la bilbiothèque. Sa mère finit par le sortir des vapes :
"Je suis contente que tu sois sorti prendre l'air, Loth. Mais essaie de ne pas te faire prendre par la pluie la prochaine fois."
Il hocha la tête, rapidement . "Je ferai attention. Promis."
Louisa lui sourit, satisfaite. Et pour la première fois il cru déceler en elle, un sincère sentiment de soulagement.
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Opprah
Science FictionLoth souffre d'une maladie chronique qui le rends depressif et suceptible. À cause de cela, il est obligé d'être constament surveillé. Alors quand cette été il réaménage chez sa famille dans le nord il pense à en finir definitivement avec la vie. L...