Traînant ses membres fatigués vers la lisière de la forêt, Loth tenta d'avancer plus loin. Ses mouvements lui demandait un effort titanesque et ses poumons brûlaient d'un désir désespéré de se remplir d'air.
Mais dès qu'il atteignit la fraîcheur ombragée des arbres, un malaise insupportable s'empara de lui.
Sa gorge se serra, et ses poumons refusèrent de se gonfler. Il haleta, cherchant désespérément à aspirer une bouffée d'air, mais en vain. La panique monta, et soudainement l'étreinte glaciale de l'asphyxie le paralysa.
Comprenant qu'il ne pouvait survivre hors de l'eau, il fit demi-tour, chaque seconde comptant. Rampant de toutes ses forces vers le rivage.
Finalement, il atteignit les vagues et se jeta dans l'eau.
Dès qu'il y entra, l'air lui revint, et ses poumons se remplissèrent d'oxygène.
Il prit une grande inspiration, puis une autre, sentant la vie revenir en lui. Flottant à la surface, il réalisa avec amertume qu'il était peut-être condamné à rester dans l'océan, plus jamais capable de rejoindre le monde terrestre.
"Que vais-je faire ?" Se demanda t-il en premier lieu. La lune éclairait faiblement maintenant et le ciel devenait d'un bleu opale. Le jour se levait, mais il ne voulait point être aperçu comme cela. D'ailleur il ne savait pas où il était.
Avait-il atterit au bord de la plage ?
Était-il proche de vivid Green ?Les question fusait dans son esprit quand finalement il pu apercevoir au loin les premier rayons lumineux du soleil. Alors, il plongea.
Loth nagea sans but, tentant seulement de s'enfoncer le plus loin possible da la rive. Quelque chose en lui, peut-être son instinct, l'alertait qu'il valait mieux être le plus loin possible de là bas.
Le jeune homme se trouvait désormais profondément dans la mer. Il faisait moins froid que la nuit dernière Mais la lumière lui permettait de mieux voir ce qu'il l'entourait.
Sous sa forme de sirène, ses écailles scintillaient sous les rayons de soleil qui pénétraient l'eau. Au loin, il aperçut un banc de sardines qui se mouvait en parfaite synchronisation, formant des formes changeantes et hypnotiques. Intrigué et sans nul doute poussé par la faim, Loth s'approcha prudemment, sa queue de sirène fendant l'eau avec grâce.
Sans vraiment savoir comment, il parvint à attraper rapidement une sardine. La sensation était étrange, presque instinctive. Il la dévora immédiatement, ressentant un mélange de satisfaction et d'étrangeté.
Manger sous l'eau était une expérience nouvelle et déroutante, mais il comprit vite que c'était une nécessité pour survivre dans ce nouvel environnement. La chair du poisson avait un goût salé et frais. Pendant un instant il se trouva dégoutant. Quelle genre de monstre était-il devenu ?
Tandis qu'il avalait le poisson, Loth sentit une vague de vigueur parcourir son corps. C'était épuisant que de nager.
Etrangement, peu après cela, une sensation de terreur le pris de plein fouet.
Quelque chose le mettait en alerte. Quelque chose se passait. Il se retourna livide pour balayer la plaine du regard. Des algues et des coraux à perte de vue. Au loin peut-être le semblant d'une montagne. Toutefois les battement frénétique de son coeur ne voulurent pas s'arrêter.
Il regarda à nouveau, rien. Personne il était seul et pourtant chaque cellule de son être lui indiquait le contraire, il y avait quelqu'un d'autre.
Un autre individu... Une autre sirène. Il en était convaincu sans du moins qu'il puisse l'expliquer.
Et cette autre sirène savait aussi qu'il était là.
Soudainement, un courant le poussa légèrement sur la gauche et rapidement il se retourna, livide.
La peur le tetanisaface à ce qu'il vu. Un monstre effroyable se trouvait là, à quelque mètre de lui. Et ce monstre était aussi une sirène, mi homme, mi poissons. Sauf qu'elle était bien plus massif que lui. De long cheveux noir flottait tout autour d'elle et ses yeux d'un gris menaçant furent pour lui hypnotiques. Il voulu fuir mais il su au plus profond de lui même que C'était vain. La peur le petrifia et il ne pu quitter du regard l'autre creature.
Elle était gigantesque. Peut être trois mètres de long, et ses énormes nagoires dorsale lui rajoutait un aspect terrifiant.
La créature l'observait. Muette. Ou plutôt observait ce qu'il avait dans la main, c'est à dire, les vestiges de son repas.
Loth baissa les yeux lui aussi sur l'arrête de sardine. Une voix resonna clairement dans esprit le faisant sursauter.
" à quelle banc appartient-tu ? "
Il regarda l'individu choqué. "Comment pouvait-il faire ça ? "
Trop sonné pour reagir Loth se rendit trop tard que l'autre sirène l'observait maintenant avec étrangeté.
" Comment je puis faire quoi ? Et de quel banc vient tu ? Ne sait tu pas qu'il ne t'est pas permis de chassez dans des eaux qui ne sont pas les tienne siphys ? "
Ah...donc les sirènes étaient régit par les lois de la nature heinn...
" je suis désolé" pensa t-il alors, comprenons que l'autre individu pouvait sûrement lire dans ses pensés.
" ce ne sont pas tes excuses dont j'ai besoinn." Lui repondit la voix acerbe.
"Qui est ce qui t'envoi ?" Ajouta t-il en haussant le ton.
Ce qui eu le don de faire reculer Loth
Placant la queu de sa nageoire principale entre lui en son interlocuteur.- " personne ne m'envoie. Je ne sais même pas où je suis...je viens de Vivid Green ! Ma mère m'a...enfin je..j'ai trébuché d'un falaise et je suis arrivé ici. " tenta t-il d'expliquer.
Mais l'autre ne sembla pas vouloir l'entendre.
"Vivid Green hein...tu viens de si loin ? Qu'est ce que les Aparas aurait à t'envoyer sur les côtés atlantique ?"
Un seul mot tiqua dans l'esprit de Loth. "Atlantique." Que voulait dire l'autre créature par Atlantique. Il ne suggérait tout de même pas qu'il soit si loin du Royaume-Uni...
" aurait tu un message à nous transmettre ? " demanda t-elle.
" non" pensa alors le jeune brun.
"Je voudrais redevenir humain" avoua t-il sans detour. Conscient qu'il ne perdait pas grand chose.
" je suis coincé comme ça...et je ne sais même pas quand c'est arrivé..je voudrais retrouver ma forme d'origine..pourriez vous m'aider ?"
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Opprah
Science FictionLoth souffre d'une maladie chronique qui le rends depressif et suceptible. À cause de cela, il est obligé d'être constament surveillé. Alors quand cette été il réaménage chez sa famille dans le nord il pense à en finir definitivement avec la vie. L...