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*Point de vue de Timéo*

J'étais couché dans un lit qui n'était pas le mien, dans une maison qui ne sentait pas comme la nôtre. Tom m'avait emmené loin, et je ne savais pas où nous étions. Je voulais papa Maxime et Sidjil. J'étais très triste et très en colère. Tom m'avait dit que c'était pour mon bien, mais je savais que ce n'était pas vrai.

Ce soir-là, alors que je regardais la télé avec Tom, j'ai vu papa Maxime. Il parlait de moi. J'écoutais attentivement, même si Tom essayait de me distraire. Papa disait qu'il m'aimait, qu'il pensait à moi et qu'il voulait que je revienne à la maison. J'ai senti mon cœur se serrer. Je devais retrouver papa.

Après ce que semblait être des heures, Tom finit par s'endormir. Je restai immobile, écoutant son souffle devenir régulier. Une fois que j'étais sûr qu'il dormait profondément, je me levai doucement de mon lit. Mon cœur battait très fort dans ma poitrine. J'avançai sans faire de bruit, pas à pas, jusqu'à atteindre la porte d'entrée. Je pris une grande inspiration et sortis dans la nuit noire.

Je ne savais pas où j'allais, mais je savais que je devais partir loin d'ici. Je commençai à courir, le plus vite possible. Mes petits pieds faisaient du bruit sur le sol, mais je ne m'arrêtai pas. La nuit était sombre, et je voyais à peine où j'allais, mais je ne pouvais pas m'arrêter. Je devais retrouver papa.

Je courus pendant ce qui me sembla une éternité. Mes jambes étaient fatiguées, et j'avais envie de pleurer, mais je continuai à avancer. Je ne savais pas combien de temps j'avais couru, mais le ciel commençait à s'éclaircir. Le soleil se levait, et je savais que j'avais survécu à la nuit.

Au petit matin, alors que je marchais épuisé, j'aperçus un homme qui faisait du jogging. C'était ma chance. Je courus vers lui, les larmes aux yeux.

"Monsieur ! Monsieur ! Aidez-moi !" criai-je de ma petite voix.

L'homme s'arrêta immédiatement, me regardant avec inquiétude. "Qu'est-ce qui se passe, petit ?"

"Je suis Timéo Biaggi," dis-je, essayant de reprendre mon souffle. "Mon papa m'a enlevé. Pouvez-vous appeler la police ?"

L'homme sembla comprendre l'urgence de la situation. Il sortit immédiatement son téléphone et appela la police.

"Oui, bonjour. Je suis avec un petit garçon qui dit s'appeler Timéo Biaggi. Il dit qu'il a été enlevé. Nous sommes près du parc de la ville."

Il resta avec moi, essayant de me rassurer. "Tout va bien, Timéo. La police va arriver bientôt. Tu es en sécurité maintenant."

Quelques minutes plus tard, une voiture de police arriva. Les agents sortirent rapidement et vinrent vers nous. L'homme leur expliqua ce qui s'était passé, et les policiers me prirent doucement par la main.

"Ne t'inquiète pas, Timéo," dit l'un des policiers avec un sourire réconfortant. "Tu es en sécurité maintenant. Nous allons te ramener chez ton papa Maxime."

Je montai dans la voiture de police, mon cœur battant encore la chamade, mais cette fois avec un peu d'espoir. Les policiers me parlaient doucement, me rassurant tout le long du trajet vers le commissariat. Je savais que bientôt, je serais à nouveau avec mon papa Maxime et Sidjil.

J'étais assis à l'arrière de la voiture de police, les policiers discutaient doucement entre eux pendant que nous roulions vers le commissariat. Mes pensées étaient remplies de retrouvailles avec papa Maxime et Sidjil. Je me sentais à la fois soulagé d'être en sécurité et impatient de les revoir.

Le trajet jusqu'au commissariat semblait interminable, mais en même temps, je savais que chaque kilomètre me rapprochait un peu plus de chez moi. Les policiers essayaient de me distraire en me parlant doucement, en me posant des questions sur ce que j'aimais faire avec papa Maxime et Sidjil. Je leur ai parlé de nos jeux préférés, de nos moments ensemble à la maison, et cela m'a fait du bien de penser à ces souvenirs heureux.

Quand nous sommes enfin arrivés au commissariat, il y avait beaucoup de policiers qui attendaient. Ils m'ont accueilli avec des sourires chaleureux et m'ont guidé à l'intérieur. L'atmosphère était sérieuse, mais je me sentais en sécurité entouré par eux.

Dans le commissariat, une gentille dame m'a offert un verre d'eau et un biscuit. Elle m'a dit que papa Maxime était en route pour me retrouver. J'étais tellement content de l'entendre. Je voulais le serrer très fort dans mes bras.

J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu papa Maxime arriver en courant. Il avait l'air fatigué, mais quand nos regards se sont croisés à travers la vitre, son visage s'est illuminé d'un sourire énorme. Il s'est précipité vers moi dès qu'il est entré dans le bâtiment.

"Papa !" ai-je crié en courant vers lui.

"Timéo !" s'est-il exclamé, me serrant contre lui dans une étreinte chaleureuse. "Mon fils, tu m'as tellement manqué."

"Je t'ai cherché, papa," lui ai-je dit, les larmes aux yeux.

"Je sais, mon trésor," a-t-il répondu doucement en caressant mes cheveux. "Je suis tellement content de te voir en sécurité."

Sidjil est arrivé peu de temps après, le visage inquiet mais soulagé quand il m'a vu. Il m'a pris dans ses bras à son tour, me serrant fort.

"Tu nous as fait tellement peur, Timéo," m'a-t-il dit doucement. "Je suis si heureux que tu sois de retour."

"Je voulais rentrer à la maison," ai-je murmuré, mes yeux cherchant les leurs pour s'assurer que tout cela n'était pas un rêve.

"Nous allons rentrer à la maison, mon petit," a dit papa Maxime, souriant tendrement. "Nous sommes enfin ensemble, là où nous devons être."

Les policiers nous ont aidés à organiser notre retour à la maison. Ils nous ont donné des conseils sur la sécurité et nous ont assuré qu'ils surveilleraient de près la situation. Nous avons remercié chaque policier pour leur aide précieuse.

Enfin de retour chez nous, nous nous sommes tous réunis dans le salon. Papa Maxime a préparé du chocolat chaud et des biscuits pour nous réchauffer. Nous avons parlé longuement de ce qui s'était passé, et je leur ai dit comment j'avais eu peur mais que j'avais su quoi faire.

"Tu as été très courageux, Timéo," m'a dit Sidjil avec fierté. "Nous sommes tous si fiers de toi."

Je me sentais en sécurité dans leurs bras, entouré de l'amour de papa Maxime et de Sidjil. C'était un moment que je chérirais toujours, savoir que nous étions enfin tous ensemble à nouveau.

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On arrive a l'avant dernier chapitre mes petites WiFi.

Ça étais un plaisir d'écrire cette ff.

Avant que l'autre commence a sortir je pense vous sortir une ff en full SMS entre Sid et Maxime. Je vais essayer de vous faire ça pour dans la semaine pour pas vous laisser trop longtemps sans rien 🫶

babysitting ~Djilxime~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant