Elle marche seule, dans un monde distant,
Évitant les gestes, les bras insistants,
Son corps est un temple, muré de silence,
Loin des caresses, loin des violences.
Ses mains tremblent à l'idée du contact,
Son cœur se serre, craignant l'impact,
Elle ne veut pas qu'on brise sa bulle,
Cette barrière fragile, cet abri fébrile.
Les autres ne comprennent pas son retrait,
Leurs regards se font durs, leurs mots acérés,
Ils la jugent étrange, la prennent en mépris,
Sans voir ses souffrances, sans voir ses cris.
Elle porte sur elle le poids du rejet,
Une cible facile pour les cœurs mauvais,
Ils la détestent sans raison, sans pitié,
Sans chercher à voir au-delà de l'acier.
Mais au fond de son âme brille une flamme,
Un espoir ténu, une force infâme,
Elle rêve d'un monde où elle serait libre,
De se dévoiler sans peur, sans fibre.
Pour l'instant, elle reste dans son cocon,
Espérant des jours où, tel un papillon,
Elle pourra s'envoler, sans crainte, sans chaîne,
Et trouver enfin la paix, loin de la haine.
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Échos Pluriels
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