Mensonge

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Pourquoi mens-tu, toi dont les yeux scintillent, 
Comme des étoiles dans la nuit profonde ? 
Tes paroles glissent, doux papillons d'argile, 
Mais sous leur charme, une vérité immonde.

Pourquoi mens-tu, toi dont le sourire éclaire, 
Les sombres recoins de mon cœur innocent ? 
Tu tisses des rêves, des promesses éphémères, 
Pour mieux les briser au souffle du temps.

Pourquoi mens-tu, toi que j’ai cru sincère, 
Tes mots sont des flèches enrobées de miel, 
Sous ton masque doré, quelle est la misère, 
Qui t'oblige à jouer ce rôle cruel ?

Pourquoi mens-tu, toi qui connais l'amour, 
Pourquoi souiller le cristal de nos liens ? 
Tes mensonges glacent, étouffent les beaux jours, 
Et laissent derrière eux des sentiers incertains.

Pourquoi mens-tu, toi dont j’attendais tout, 
De la franchise, un regard vrai, un appui ? 
Tu ériges des murs entre nous, l'un à l'autre, 
Chaque mot faux, éloigne nos esprits.

Pourquoi mens-tu, as-tu peur de ma peine ? 
Crois-tu que tes fables protègent notre nid ? 
Mais le mensonge, même dit par amour, 
Est une lame qui entaille l’infini.

Dis-moi la vérité, même si elle blesse, 
Car c’est dans l’ombre que le doute se meurt, 
Et que renait la lumière de la tendresse, 
Pourquoi mentir, si ce n’est par frayeur ?

Pourquoi mens-tu, si la vérité peut guérir, 
Les plaies ouvertes par l’illusion, 
La confiance renaît sous les mots sincères, 
Elle fleurit même au bord des trahisons.

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