De l'amour à la haine

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L’amour naquit un jour dans un jardin fleuri, 
Sous les doux rayons d’un soleil radieux, 
Deux cœurs s’unirent dans une étreinte bénie, 
Leurs âmes dansaient sous le ciel silencieux.

Les paroles sucrées et les regards tendres, 
Dessinaient des promesses au fil des saisons, 
Les jours semblaient éternels, les nuits splendides, 
Tout respirait la paix, loin de toute raison.

Mais le vent changea, apportant avec lui, 
Des nuages sombres, des doutes murmurés, 
Les cœurs jadis enlacés se sont désunis, 
Et l’amour, épuisé, a commencé à s’effacer.

Les mots doux se muèrent en cris et en larmes, 
Les regards amoureux en éclats de haine, 
Les souvenirs brûlants devinrent des armes, 
Dans une guerre froide, une lutte inhumaine.

Les rêves partagés se sont brisés en mille, 
Comme un miroir fendu par le temps cruel, 
Les promesses d’éternité, si fragiles, 
Se sont dissoutes dans un océan de fiel.

De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas, 
Un pas que les cœurs brisés franchissent parfois, 
Dans cette danse amère, ce cruel trépas, 
L’amour s’estompe, laissant l’ombre de soi.

Mais même dans la haine, subsiste une trace, 
D’un amour éteint, d’une beauté fugace, 
Car sous les cendres des sentiments perdus, 
Peut renaître l’espoir d’un amour attendu.

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