ʙᴜsɪɴᴇss ᴘᴀʀᴛɴᴇʀ | ᴀsʜᴛʀᴀʏ ᴏ'ɴᴇɪʟ

°7°

— ses mains ? Répond-elle ne comprenant pas.
— le dos de ses mains.
— elles ont quoi le dos de ses mains ?
— elles sont couvertes de plaies qui ne sont pas encore cicatrisées..

Elle reprit ce sourire que je déteste.

— tu t'inquiète pour lui ?
— pas du tout ! Ça m'intrigue juste !

Elle continua à rigoler pendant qu'elle observait mon visage, qui lui, ne rigolait absolument pas.

— tu sais, ashtray à vécu dans le même monde que toi. Je ne sais pas d'où ça provient, mais c'est sûrement liée à ses expériences passées.
— super, ça m'aide beaucoup..
— si ça t'intéresse tellement, va tout simplement lui demander ? Il te répondra j'en suis sûr.
— déjà demandé, et devine quoi ? Il n'est pas le garçon parfait comme tu le vois ! Il ma envoyé balader.
— Sloane je t'ai jamais vue comme ça. C'est le fait qu'un garçon ne te donne pas ce que tu veux qui te rend folle comme ça ? rigole-t-elle fessant allusion d'un amour.
— Amalia ! Sors de ma chambre, j'en ai trop entendu pour aujourd'hui..

Elle se lève toujours en ricanant. Au même moment, ashtray entre dans la chambre, il était dos à elle qui partait.

Mais elle ce retourna et avec son doigt pointe ashtray puis fait des gestes de cœur..qu'il ne voit pas évidemment et heureusement.

— sors ! Criai-je.

Elle court sans faire de bruit et quitte la pièce, mais comme ashtray pensait qu'elle était déjà parti,  il crut que je m'adressais à lui.

— je viens à peine d'entrer ?
— je parlais pas à toi, mais c'est vrai que si tu partais, ça m'arrangerait..
— il n'y a que toi qui va partir de mon lit.

Je soupire avant de me lever et m'installer sur le matelas à coter.

Une fois tout les deux dans l'endroit où nous alliions dormir, les lumières étaient éteinte avec un silence qui régnait dans la pièce.

Mais le brun le rompit avec une question vraiment bizarre..

— tu rêves de quoi la nuit ?

Quoi..? Il peut être vraiment bizarre parfois..

— que tu fermes ta gueule. Répondai-je.
— moi, je rêve de devenir riche. Mais avec une petite maison dans l'Alabama, un chien.. mais surtout loin de toutes ces affaires-là..
— alors quitte cette appartement, va dans une école et commence des études ?
— l'argent n'est pas problème dans ton imagination.
— peut-être parce que je n'ai jamais pensé à vouloir quitter tout ce monde, il me plaît à moi.
— en réalité..j'aimerais vivre en Italie avec Amalia. Là où nous habiterions loin de tous ces problèmes..j'aurais un travail stable, et elle habiterait à 3 minutes à côté de ma maison.

Il ne répond point, mais alors qu'un nouveau silence c'était répandu..je décide à mon tour de le rompre.

— tu allais où avec ton vélo ? Demandai-je.
— depuis quand ça t'intéresse ?
— depuis que je sais que je vais devoir passer sûrement les dix prochaines années de ma vie collée à toi..et qu'on a un marché maintenant.

Un rire s'échappe de ses lèvres, même si je ne le vois pas, je sais qu'il sourit.

— je ne sais pas vraiment, mais sûrement a la plage la plus proche..
— la plage ?
— c'est là où j'allais quand j'étais dans ce gang pour échapper à leurs disputes fréquente, et ça marchait..