Maman j'ai mal 😭

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Alors ce soir-là il était environ 21 heures , je vais me coucher après avoir diner un bon repas de maman , c'est un vrai cordon bleu .

On avait toujours le droit à de bons plats préparés par les doigts de fée . J'essaye de dormir, épuisé par ma journée mais morphée n'a pas voulu coopérer, j'ai senti une douleur dans le dos . Je me suis mise à hurler, j'avais cette impression que j'allais partir , quitter ce monde . Ma mère court dans ma chambre et me demande :

Maman : Qu'est ce qui se passe Kaina ?

Moi : J'ai mal au dos Maman , je vais mourir

Maman elle tente de me calmer comme elle peut , elle va chercher de quoi me frotter et me donner un calment

Moi : Maman je vais mourir

Maman : Attend je vais appeler les pompiers

Elle s'en va appeler les secours pour m'emmener d'urgence à l'hôpital . Dans ma tête je ne comprends pas, rien ne va . Je me pose milles et une questions , je me demande ce qui m'arrive, ce que je ressens .

Je n'ai pas de réponse , je suis dans le doute, la douleur est là , mes larmes ne cessent de couler . Elle prend tout mon corps , j'ai du mal à respirer . Je continue à hurler et ma mère arrive en courant , elle avait limite les larmes aux yeux et en me disant :

Maman : Ne pleure pas ma fille ils arrivent

J'entends la porte sonné , les pompiers courent vers moi et de là ils me mettent dans leurs camions , le bruit de la sirène est intense . Ils essaient comme ils peuvent de me soulager mais rien n'y fait. Un des pompiers est venu à l'arrière du véhicule avec Maman et moi , ils me mettent de l'oxygéne et il me demande de ne pas fermer les yeux. Ma mère à les yeux tout mouillées, la gorge noués , elle me répète sans cesse dans ma langue paternelle : ça va aller ma fille, dieu est grand .

Arrivée à l'hôpital aux alentours de 23h , les pompiers vont faire leurs comptes rendus me concernant .

J'aperçois une équipe de soignant courir vers moi, les blouses blanches, les charlottes ce sont des choses que j'ignore , que je n'ai pas l'habitude voir . Pour moi c'est un monde qui m'est inconnu, je me répète sans cesse mais c'est quoi ce délire .

J'ai l'impression que mon monde va s'arrêter, que mon âme va sortir de mon corps .

On m'emmène dans leurs pièces , je vois pleins de machines, on explique à ma mère ce qu'on va me faire , j'entends perfusions , morphine , Nubain et la pauvre de moi je ne comprends pas pourquoi j'ai autant mal .

L'infirmière se met à mon niveau et me demande :

Infirmiere : A combien tu as mal ma puce ?

Je la regarde d'un air mais qu'est-ce que tu me racontes toi , je pense qu'elle a compris que j'avais du mal avec sa question

Infirmiere : Sur une échelle de 1 à 10 , pourrais-tu me dire à quel niveau se situe ta douleur ? Elle utilise une image qui sert à graduer ma douleur , des petits dessins avec des bonhommes dessinés .

Le 0 indique que tu n'as pas mal du tout et le 10 c'est quand la douleur est plus forte que toi, limite elle sort de ton corps .

Moi ( en pleurant ) : A 8 madame

Elle me caresse la joue et essuyer mes larmes

Infirmiere : ça va aller ma puce , on va te soulager

Elle s'exclame en parlant à ses collègues :

Infirmére : Apportez-lui du méopa s'il vous plaît les filles

On m'apporte un machine à gaz, un masque apparemment je dois respirer dedans pour qu'ensuite on puisse me faire ma prise de sang . Et la j'avoue quand on me pose ça sur le nez, c'est bagdad dans ma tête non mais tréve de plaisanterie . Je ressens pas la douleur, les infirmiéres me posent des questions, je me tape des barres avec elles . En faite le truc on aurait dit de la drogue , tellement c'est puissant .

On m'installe la perfusion , celle-ci sert à m'injecter une poche avec de l'eau, c'est ce qui va me permettre de m'hydrater et aussi la morphine et le nubain ( qui sont des antidouleurs )

Le médecin arrive et continue d'expliquer à ma mère ce qui va se passer . On me garde sous surveillance pendant 24h .

Je fini par m''endormir et quand je me léve , je vois maman qui est endormie sur un petit fauteuil , j'ai encore la douleur mais j'arrive à la supporter . Y'a pleins de bruits dans la chambre, j'entends et je vois l'appareil qui est fait pour calculer ma fréquence cardiaque grâce à des électrodes qui sont collés a mon torse et le taux d'oxygéne que j'ai dans le sang .

Je regarde dans le vide, je me demande ce que c'est que ça , je comprends toujours pas . La soirée est passé si vite, j'ai pas reussi à dormir et je me retrouve allongée dans une chambre d'hopital . J'ai pleins de questions et j'ai qu'une envie c'est qu'on me réponde, qu'on me disent ce que j'ai concrètement .

Une infirmiére rentre au même moment, me demande mon état avec un système d'échelle de 1 à 10 , je lui réponds 8 et elle m'apporte des médicaments . Elle me montre la sonnette en cas de besoin pour les appeler afin qu'ils viennent à mon service .

Vous vous posez la question de pourquoi je n'ai pas demandé aux infirmières de m'expliquer ma douleur ? Mon état ?  Tout simplement parce que je préférais m'adresser directement au médecin .

La douleur est quand a-t-elle toujours présente, mais supportable. J'entends plusieurs voix et la un interne rentre dans ma chambre accompagnée de plusieurs autres médecins .  Je me sens soulagée parce que là je vais enfin comprendre de quoi je souffre, comprendre ces douleurs, comprendre mon hospitalisation .

Lui : Bonjour Kaina ! comment tu te sens ce matin ?

Moi avec une petite voix crispée : Mal ! Docteur

Lui : Tu peux me montrer ou se situe la douleur ?

Moi : Oui je peux

Il commence à m'aider à m'asseoir et regarde l'endroit où je me plains de douleur. Il échange avec ses collègues qui eux-mêmes ne comprennent pas trop ma pathologie. Il commence à m'examiner, il emploie des termes médicaux particulier .

Lui en s'adressant à ma mère : On va continuer les traitements par voie veineuse et si elle a besoin du masque , on peut lui en donner et surtout n'hésitez pas si vous avez la moindre question .

Ma mère qui le regarde d'un air inquiet : Oui merci Docteur . J'espère qu'elle va aller mieux parce que c'est dur pour elle et de la elle commence à se remettre à pleurer .

Les médecins la rassurent au maximum . Et la je me mets à la place de ma mère me voir souffrir et la dernière chose qu'elle souhaiterait pour moi, c'est quand même elle qui m'a porté dans son ventre pendant 9mois et la j'ai les larmes aux yeux .

Au moment où les médecins s'apprêtent à partir, je hurle en disant :

Kaina - La femme silencieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant