Prologue

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                                                                 LINA

(8ans)

Je me demande ou il est ?

Le couvre-feu est à 21h30, ici. Et le repas à 20h pile. Sachant qu'il ne nous laisse que 15 minute pour manger, mais que j'en prends seulement 7, il me reste donc 1h et 24 minutes pour me promené et explorer cette endroit, cherchant une sortie.

A-t-il réussi à s'enfuir ?

Ça fait trois ans que nous sommes coincés ci, exécutant au doigt et à l'œil ce qu'ils nous ordonnent de faire.

On s'entraine et on apprend comme on le faisait à l'école. Mais ici, ce que l'on étudie est différent.

Depuis que je suis ici, tout est différent.

Ça fait trois ans que je n'aie pas revue maman, elle me manque. Trois ans que des enfants de mon âge disparaissent après avoir fait la moindre erreur, je crois que c'est eux qui les emmènent, mais je ne sais pas où.

Certains disent qu'ils sont morts, qu'ils ont été tués.

Trois ans, que nous vivons dans la peur d'être emmené comme tous ces enfants. Trois ans que nous subissons des tests, que nous sommes maltraités, qu'on nous traites comme des rats de laboratoires.

Je vais vous confier un secret, ça fait deux ans que Gabriel et moi cherchons une sortie, pour tous nous sauver, avant qu'il ne soit trop tard.

Et on en a trouvé une.

Mais avant que nous ne puissions prévenir les autres, des gardiens sont arrivés. Ils allaient nous trouver en train d'essayer de nous enfuir. Je lui aie dit de partir et de prévenir la police, alors il s'est enfui. Et moi pour le convrir, je leur aie menti.

Après cette « incident », on m'a tabassé tous les jours pendants une semaines.

A-t-il prévenue la police ?

Cela fait maintenat deux mois qu'il est parti, et que j'attend que quelqu'un vienne nous sauver.

Ils se sont rendu compte de sa disparition, ils nousont donc interrogé pour savoir qui l'avait aidé.

Ils savent qu'il ne sait pas enfui seul.

Deux mois qu'il s'est enfuie et toujours rien, je commence à me dire qu'il m'a abandonné. Qu'il a préféré vivre une vie normale, plutôt que de nous aider a quitter cet enfer, plutôt que de se mettre lui-même en danger de nouveau.

Je ne lui en veux pas.

Beaucoup aurait fait pareil.

Je continue de marcher cherchant a tout pris une autre sortie.

Le sol est froids, et je n'aie ni chaussure ni chaussette, ma main glisse le long du murs, alors que j'avance.

En face de moi un murs apparait.

Mes sourcils se froncent

Je n'avais pas le souvenir qu'il y avait un mur ici.

Perturbée, je décide de faire demi-tour.

Sur la route, je croise de nombreux gardiens courir en rang, c'est eux qui nous surveille et qui emmènent les enfants.

Ils me font peur.

Mais ici ,nous n'avons pas le droit d'avoir peur, ils disent qu'avoir peur, c'est pour les faibles, et que les faibles doivent être éliminés.

Ils vont dans la même direction que moi.

PROJET MALEKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant