PROJET MALEK

Chapitre 5

Nda: n'oubliez pas de commenter ! Bonne lecture !

Lina

Repère des « Camilo », Denver

- Donc vous êtes en train de me dire, et arrêter-moi si je me trompe, fit le trafiquant face à moi, cigare a la bouche. Que vous, des femmes, vous êtes introduites dans mon repère, et que vous avez exigez une rencontre avec moi, prétendant avoir des informations importantes pour moi, et tout ça pour me proposer de faire alliances avec vous, et de vous confier la moitié de mon business, car selon vous, vous êtes en compétence de faire prospérer mon affaire. Alors que soyons objectives, vous ne gérez aucune affaire, je n'aie jamais entendu parlez de vous dans ce milieu et surtout vous n'avez pas de contacte et encore moins d'argent.

Je le fixe.

Ne pas s'énerver.

Ne pas s'énerver.

Ne pas s'énerver.

Alors pensait-il réellement que j'étais en train de rigoler ?

Ne pas s'énerver.

Assis autour de la grande table -que je supposais être de réunion-, je me trouvais face à Giorgio Camilo, l'un des plus grand trafiquant de drogue de la région. Ainsi que ses conseillers, amis, hommes de confiance qui eux aussi se trouvait autour de la table.

Giorgio Camilo, 1m50 de taille, pour 115 kilos. Un homme de la soixantaine d'années qui s'impose depuis peu dans le monde de la drogue dans l'état du Colorado. Les yeux bleus, la peau blanche, un début bien avancée de calvitie, des rides sous les yeux et sur une grande partie du front.

J'avais fait irruption dans son « repère »- qui se résumais a un vieux hangar isolé au nord-ouest de Denver -, il y avait environ une demi-heure en revendiquant que j'avais des informations crucial à lui fournir. Il m'avait donc invité dans cette salle

- Est-ce que j'ai bien tout résumé ?

- Oui, je réponds calmement.

Ne pas s'énerver, tu as besoin de lui.

Soudain, Giorgio et ses hommes explosèrent de rires, tous en chœur. Comme si je venais de dire la chose la plus drôle qu'ils n'avaient jamais entendu.

- AH, les femmes ! cria l'un d'entre eux.

Ma mâchoire se contracta.

Je détestais plus que tout le manque de respect. Ils agissaient comme si nous n'étions pas là, comme si ils étaient supérieur à nous et que nous ne valions rien.

Je pourrais les tués maintenant si je le voulais, le seul problème, était que j'avais besoin d'eux.

Je ne pouvais pas me permettre de tout recommencer de zéro, j'avais besoin de m'appuyer sur quelqu'un qui lui ou elle avait déjà des bases dans le milieu, des contacts, des alliés.

Et le temps ne jouait pas en ma faveur.

Ça allait bientôt faire une semaine que je m'étais échappée, mon évasion commençait à faire du bruit, il me restait encore quelque jours avant de devoir m'attendre à une réaction de la part du gouvernement.

La seule chose positive était qu'il ne savait pas où je me trouvais et se doutait encore moins de ce que j'étais en train de mijoter.

Giorgio se calma légèrement, juste pour prononcer ces quelques mots :