Chapitre 1

42 5 9
                                    


 LINA

Savez-vous ce que ça fait de se faire trahir ?

De pourrir entre ces quatre murs, sachant que les personnes pour qui tu as donné ta vie et qui t'avais juré protection et fidélité ne fasse rien pour te sortir de là, encourage même à ton enfermement ?

Savez-vous ce que ça fait ?

Ca te coupe le souffle. Ca te fais remettre en question tous les choix que tu as prix au cours de ta misérable vie. Ca te fais perdre confiance en toi. Ca te fais souffrir, toi qui avait donné ta vie, ton humanité. Qui avit perdus des amis, des frères et des soeurs, une famille...

Pour eux.

Et tout ça pour quoi ?

Pour qu'il t'abandonne comme si tu n'atais rien, comme si tu ne représentais rien.

Et après toutes ces étapes, toutes ces remises en question.

Viens la rage. La haine. Et le désir de vengeance.

Ces sentiment viennent t'engloutir comme un tsunami engloutirait une ville. Et sa bouillonne en toi, jusqu'à ce que tu te fasses la promesse qu'ils paieront pour ce qu'il t'ont fait, que tu les détruiras sans aucune pitié, que tu en rigoleras même.

C'étais cette promesse que je m'étais fait, là, enfermée, coupé du monde extérieur.

Une promesse que je tiendrais coute que coute, dans la santé comme dans la maladie, dans la pauvreté comme dans la richesse. Je me fis une promesse marqué au fer rouge dans mon esprit :

J'aurais ma vengeance.

Peu importe qui je devrais écraser, pour l'obtenir, qui je devrai sacrifier, qui je devrai tuer, qui je devrai trahir.

Car il n'y a rien de plus impitoyable au monde, qu'une femme assoiffée de vengeance.

Et je n'étais pas la seule a devoir être vengé. Oh non, des dizaines et des dizaines d'entre nous sont morts sans qu'il aient levé le petit doigt pour empêcher ça.

Pensaient-il réellement que nous resterions dociles toute notre vie ?

Sans un jour dire Stop ?

Pensaient-il réellement que l'idée d'une quelconque vengeance ne nous traverserez pas l'esprit, alors que c'est littéralement ce qu'ils nous ont appris durant toutes notre enfance :

Que toute trahison de quelque degrés soit-elle doit être punit d'une vengeance qui fait coulait le sang.

Ils nous ont promis la sécurité, que nous ne serions jamais blessé que ce soit physiquement ou psychologiquement. Ils nous avait promis que nous révérions nos parents. Ils nous avaient promis que nous ne souffririons pas. Ils nous avaient promis que c'était dans notre intérêts.

Ils nous avaient mentis sur tout, nous avions souffert, nous n'avions jamais revu nos parents, nous avons été blessé physiquement, comme psychologiquement.

Alors oui, ils souffriront comme j'ai souffert, comme nous avons tous souffert. Ils tomberont un par un, les uns apès les autres.

L'angoisse les envahira quand ils se rendront compte que leurs fin est proche. Ils demanderont pardon, imploreront ma pitié, comme si j'en avais, et ils mourront en ayant tous perdus. Tout ce qu'ils possédaient volé par la "gentille petite soldate et ses amis".

J'ouvrais les yeux et ce que je vis me fis grimacer :

Les murs en décompositions qui me retenait prisonnière étaient parsemé de trous de toutes tailles, la porte en acier qui me privait de liberté était verrouillais a dix tours, elle comportait une petite fenêtre rectangulaire a la vitre teinté d'orange.

PROJET MALEKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant