Pire que l'enfer..

20 : Chaise de bois

Pdv Tom :

Je n'en peux plus. Vivre dans la même maison qu'elle est une mission impossible. Chaque seconde, chaque geste qu'elle fait et sa beauté sont des épreuves. Je me retiens de lui sauter dessus pour lui faire l'amour toute la nuit et l'entendre crier mon prénom. Ça fait des jours que je n'ai rien fait, et ma queue me brûle.

Pourtant, au club, il y avait de sacrées pute aux gros boul et seins. Mais aucune envie ne s'ai fait ressentir. Sauf avec Hilona. J'y arriverai, parce que j'ai besoin de satisfaire cette tension sexuelle, à la baiser. Peut-être que ça se passera demain ou dans trois semaines, mais je m'en fou. J'attendrai si il le faut.

Pdv Hilona :

" Mais t'es folle ?! Tu veux que j'accueille des Kaulitz chez moi ?! Non mais t'es tombée sur la tête ?! " S'exclame mon cousin à travers mon téléphone.

Je m'attendais à cette réaction, mais bon, je sais comment le faire changer d'avis.

" Ce n'est pas une partie de plaisir pour moi non plus, mais... " Commençais-je.

" Mais ? " Me coupa-t-il séchement.

Je souffle. Il semble énervé.

Je vérifie qu'il n'y ai personne qui pourrait m'entendre et continue :
" J'ai pour mission de tuer les Kaulitz. "

Aucune parole est prononcée par mon cousin. Un blanc s'installe. Généralement, il réagit comme ça quand il réfléchit. Ce qui signifie que c'est bon signe pour moi.

Après quelques longues secondes d'attente, un soufflement se fait retentir. Il est suivi par une phrase courte et simple :
" C'est d'accord. "

Parfait. Je savais qu'il cèdrait.

Je raccroche, le sourire aux lèvres. Je me presse de rejoindre tout le monde dans le salon. Tom n'a pas l'air très enthousiaste à l'idée d'aller chez mon cousin, mais je sais qu'il suivra son frère. Il ne prendra pas le risque de le perdre une nouvelle fois.

Demain, nous serons chez Florian Grand.

★

Après quelques heures de routes, nous arrivons devant le manoir de mon cousin. Une villa blanche bien entretenu par les domestiques. Une grande porte en bois encadré par deux statues d'argile se démarque. Le lieu grouille de vie : des jardiniers tondent la pelouse, taillent les buissons en formes géométrique. Des draps pendent sur la rambarde du balcon.

Je me gare dans l'allée et Bill, qui est dans une autre voiture, m'imite. Nous avons décidé de nous séparer en deux groupes : les filles et les garçons.

Je sors du véhicule suivie de près par les autres. Un major d'homme nous accueille. Nous échangeons quelques banalités et il nous guide vers le jardin derrière la maison, où se situe mon cousin.

Celui-ci est en pleine discussion avec un homme. Sa tête me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à mettre un nom dessus. Une grande cicatrice divise sa joue gauche en deux. Ses cheveux sont courts et bruns, comme sa barbe.

" Bonjour Hilona, bonjour Nicia, bonjour petite sœur, bonjour Listing, bonjour Schäfer, et... " Florian semble hésiter un instant, " bonjour Kaulitz n°1 et 2. "

Gustav et Georg lui adressent un signe de tête.

Je ricane discrétement au surnom qu'il a donné aux jumeaux.