Amour impossible

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Je rêve de son corps. 

À peu près tous les soirs. 

Les souvenirs de notre nuit indescriptible reviennent sans que mon esprit ne les y ait invités.

J'y repense souvent pour ne pas dire tout le temps, tu sais ?

Je suis comme fascinée par toi.
Oui, c'est ça.
C'est le terme exact.
Je ne vais pas t'exprimer à quel point tu me manques, mais j'aimerais te dire que chaque jour sans toi me parait interminable.
Je compte les heures.
Rien ne passe.
Ton absence laisse un vide que rien ni personne ne semble pouvoir combler. Il ne me reste plus que mes souvenirs pour te faire exister.

Tu te souviens de cette soirée ?

Nous étions lovés l'un contre l'autre sur l'angle de ton canapé gris. Le plaid nous couvrait, comme pour nous cacher. Comme si ce qui était en dessous était interdit. Nous sommes très proches, je sens ta chaleur et ton souffle sur mon visage. Tu sens si bon. Nous étions en train de discuter d'un sujet sensible entre nous ; pourtant, la vie nous paraissait si absurde et légère. Puisque nous étions ensemble. Je me souviens précisément de ce moment : tu regardais mon visage et tu essuyais mes yeux humides. Apaiser ma tristesse était ce que tu savais faire le mieux au monde. Je ne devrais pas être chez toi et encore moins dans tes bras. Mais c'était inévitable. Il y avait cette chose indéfinissable entre nous depuis notre rencontre. Je ne saurais l'expliquer.

Je te sens m'observer. Tes yeux sont posés sur mes lèvres salées. Peut-être que tu aimerais les goûter ? Ma concentration devient proche de 0. Je ne sais plus ce que j'étais en train de te reprocher. Nous sommes trop proches pour que je sois crédible. Tu approches ton visage et me demandes si tu peux m'embrasser. Tu me dis que tu en as tellement envie, que je te rends dingue. Tu as chassé mes sanglots. Les reproches peuvent attendre.

Je n'ai envie que d'une chose : Toi. La chaleur de nos deux corps serrés me donne chaud.

Tu poses délicatement tes doigts sur mes lèvres pour les caresser. Ton autre main sur ma hanche. Tes lèvres trouvent les miennes, tu les frottes, puis les lèches délicatement, comme nous avions l'habitude de faire. C'est si doux, intense, je pense que je suis amoureuse de toi. Mes lèvres sont désormais humides. Tu ne m'as pas encore réellement embrassé, mais cela ne saura attendre plus longtemps. Dans un élan sensuel, ta bouche se met à explorer la mienne avec passion. Nos souffles s'entrelacent et nos langues se cherchent. Tes doigts caressent mon ventre en dessous de mon tee-shirt.
Je frissonne.

- J'ai très envie de toi, lui dis-je.

Pour toute réponse, tu souffles sensuellement dans mon cou et je sens ton entre-jambe se durcir contre moi.

Ta façon de m'embrasser m'excite : c'est humide, brûlant et intense.
Je tiens tes joues comme tu tiens mon visage.

- Moi aussi. Tu veux rester ici ou aller dans ma chambre ? Me demanda-t-il.

- Je préfère ta chambre.

Nous nous levons, sans nous arrêter de nous embrasser, puis tu me portes jusqu'à ta chambre.

Tu me répètes que nous ne devrions pas.
Que ce n'est pas bien. Qu'émotionnellement, ça va nous coûter.
Qu'on était seulement censé parler de nous.
Tu me rappelles que j'étais énervée contre toi en venant ici.
Oui, je l'étais.
J'étais complétement effondrée. Effondrée à l'idée de te perdre. Effondrée du miroir que ton comportement me renvoie en pleine face.
Alors, je t'en ai voulu, mais te voir sans pouvoir être dans tes bras m'était clairement insupportable. Et puis, c'est toi qui t'es rapproché de moi.

-Je m'en fou que ce ne soit pas bien, j'ai envie de sentir ton corps contre le mien, j'ai froid. Lui répondis-je

Tu me déposes sur ton lit, ton visage au-dessus du mien. Je te trouve magnifique. L'obscurité tamisée de la chambre était parfaite. Mon souffle s'accélère lorsque tu m'embrasses langoureusement. La tension est électrique entre nous. Tu insères tes doigts en moi et une vague de plaisir m'envahit. Je gémis un peu trop fort tout en te regardant avec intensité. Mon bassin se met à bouger au rythme de tes doigts. Je m'abandonne pendant quelques secondes. Je te supplie de me prendre, mais j'aimerais te prendre en bouche avant. Une dernière fois. J'embrasse ton sexe tout dur et y pose mes lèvres humides. Sentir ton sexe chaud dans ma bouche. Ta main agrippe mes cheveux et me guide. Je commence par te lécher le gland, puis introduis entièrement ton sexe. Je te suce lentement et très serré. Te sentir frémir de plaisir me donne encore plus envie de continuer, tu sais ?

Tu bouges de plaisir, me dis que tu sens que ça arrive. Je prends les devants et grimpe à califourchon sur toi avant qu'il ne soit trop tard. Je me frotte contre toi sans qu'il n'y ait pénétration et commence à me toucher les seins en te chuchotant à quel point j'ai envie de toi. Mouvement de bassin. Tes mains caressent mes seins et mes fesses tandis que je frotte mes lèvres contre les tiennes. J'ai tellement envie que tu me pénètres. Ton gland est si proche de mon vagin qu'il y entre tout seul. Pas besoin de lubrifiant avec toi. Je ne m'assois pas entièrement, je préfère te faire attendre. J'aime bien. Mais tu n'es pas de cet avis. Tu me donnes un coup de bassin et je te sens. Je me cambre en arrière pour que la pénétration soit plus profonde. Mes mains sur tes cuisses, je laisse tomber ma tête en arrière. Je suis chaude et très humide. Mes va et vient sont de plus en plus rapides. Nos bassins ne font plus qu'un et bougent au même rythme. Tes deux doigts dans ma bouche m'empêchent de faire trop de bruit.
Tu fermes les yeux, respire fort et me dis à quel point je suis douée.

Tu désires me prendre en levrette. Je crois que je ne vais plus tenir très longtemps. Une vague de plaisir m'inonde lorsque tu me pénètres une deuxième fois. Tu passes une main dans mes cheveux pour me les tirer et l'autre sur ma hanche pour me maintenir relevé et plus proche de toi. Tu me donnes des petites fessées de temps en temps.
Tu me demandes si j'aime ça. Oui, j'aime ça, quelle question.

Je te sens venir, tes mouvements sont plus rapides et je te sens plus profondément. Plus sec, plus intense, plus animal. Et c'est au moment où je te sens venir que tu me dis de m'allonger sur le dos. Tu te retires et nous nous embrassons avec passion. Tu écrases ton corps contre le mien et nous restons ainsi de longues minutes. L'excitation est toujours présente. Tu me pénètres à nouveau. Tu embrasses mon front, mes joues, mes lèvres... Tout mon visage. Je suis remplie de bisous. Ta langue caresse mon cou. Il est chanceux aussi. Et tout mouillé de ta salive. Tes mouvements sont désormais plus doux, plus câlins, plus sensuels. Comme si tu savais que c'était la dernière fois...Et qu'il me fallait de la douceur.

J'explose et tu jouis en moi.
Je suis heureuse, je suis remplie de toi.

Courts récits érotiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant