« La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. »
~ François-René de Chateaubriand ~Gris
APPARTEMENT
TOLÈDE, ESPAGNE
8:45Une douleur m'irradie le ventre tandis que mon téléphone sonne dans un tintement qui annonce une notification. Je masse mon ventre de ma main et récupère mon téléphone. Je grogne en lisant la notification:
« Bonjour Dalya ! Vous savez quel jour on est aujourd'hui ?
C'est le premier jour de vos règles, bonne chance pour aujourd'hui et n'oubliez pas de noter vos symptômes... »Ils ne savent même pas écrire mon prénom.
Je pose rageusement mon téléphone sur le lit tandis qu'il rebondit et s'écrase au sol. Je grogne de mécontentement et retourne le chercher. Mon téléphone vibre activement de nouveau et je vois les notifications plus menaçants les unes que les autres de Reina du à mon retard.
J'attrape des serviettes et les fourres avec rapidité dans mon sac. Je vérifie son contenu, je récupère mes clés et arrive enfin dans l'ascenseur après avoir verrouiller ma porte et fermer ma fenêtre. Le tintement sonore retentit et les portes coulissantes s'ouvrent. Je sors et passe alors devant un gigantesque miroir.
Je m'arrête une seconde et arrange mes ondulations fugaces. Je lisse mon blazer gris et ma jupe droite noire. Je respire fortement en posant de nouveau ma main sur mon ventre qui me fait souffrir. Je détourne le regard de mon reflet qui ne m'inspire qu'animosité et sors enfin de l'immeuble.
Le vent frais caresse doucement ma peau en cet agréable mois de septembre. Des hommes et des femmes plus distingués les uns les autres s'activent vers leur but et leurs objectifs. Je me dirige vers ma voiture (une RS3 toujours), et m'arrête pour sourire gentiment à un SDF qui repose au pied de mon immeuble.
Je rentre dans ma voiture et active la Clim. Je tourne une fois le regard vers cet homme qui me souris encore. Une violente culpabilité m'assaille lorsque je remarque l'état de son accoutrement. Salis. Délabré. Noir de suie. Je ressors donc de ma voiture et m'approche de lui. Je me baisse à son niveau et dépose un billet de 5€. Il me souris et me lance:
- Merci rayo de sol (rayon de soleil).
J'hoche la tête en lui souriant et entre de nouveau dans la voiture. Je démarre en trombe en remarquant mon retard et trace entre les habitats endormis de Tolède. Les rayons de soleils chauffe certaines parcelles de ma peau et mon ventre ballonne dans tout les sens.
愛
JOURNAL LA TRIBUNA DE TOLEDO
TOLÈDE, ESPAGNE
17:45- C'est vraiment merdique le boulot en ce moment !
Je m'étire en grognant en frappe la nuque de Reina à ma droite. Elle se réveille en sursaut avant de me regarder haineusement dans le yeux. Elle me fait un doigt avant de repositionner sa tête dans ses bras. Je ricane et Elvis, notre patron, se trouve vers nous. Il me lance:
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Dalia
RomanceElle est seule et a tendance vengeresse. Il est seul et pris au remords. Dalia vit au côté de sa tante qui semble ne pas lui porter un quelconque intérêt. Joseph gère son trafic d'arme illégal avec en tête les souvenirs de son enfance troublé par...