Anley

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Ma journée étant enfin achevée, je retourne chez mes parents avec le pas très lourd, en effet j'adore mon métier, mais parfois je le trouve terriblement ennuyant. Peut être parce que à HairFly les missions les plus banales me sont donné, comme par exemple aujourd'hui j'ai fait que ramasser les touffes de cheveux au sol, nettoyer les miroirs, proposer des journaux ainsi que des vingtaines de café pour nos clients.

Au départ sa paraît plutôt facile, mais lorsque que c'est répété à longueur de journée, ce n'est plus très marrant, on ne m'a donc jamais laissé l'occasion de pratiquer ne serais-ce qu'un simple brushing petit brushing que ce soit sur une réel personne ou même sur un mannequin de coiffure, d'après eux je suis bien trop jeune pour toucher la tête d'un client ou une machine, alors j'effectue les taches qu'ils n'aiment pas faire et en l'occurrence celles citées précédemment.

Je comprends que je suis super jeune, j'en ai conscience mais dela à croire que je n'ai pas les compétences requises pour effectuer les même chose qu'eux, est simplement immature de leur part.

Comment pourrais je évoluer si je reste au seuil de la montagne ?

Maintenant trois années complètes que je travaille dans ce salon et rien ne m'a été appris, je ne travaille pas pour l'argent mais bien pour réaliser ce rêve de petite fille d'un jour ouvrir mon propre salon portant mon prénom, et accueillir toute sortes de personnes, des plus aisées au plus pauvres.
C'est la raison principale pour laquelle j'ai décidé d'arrêter l'école, cet endroit ne me correspondait plus du tous, je voulais absolument me projeter vers ce que j'apprécie vraiment, mon entourage n'a pas voulu entendre ce que je disais à cœur ouvert, pour eux tous étaient complètement stupide,
c'est vrai quoi ? Tous claquer pour réaliser un rêve qui ne mènera qu'à la pauvreté absolue.

Mes parents voulaient que je prenne exemple sur mon grand frère décédé il y a cinq ans maintenant à cause d'un arrêt cardiaque, lui était agent immobilier , il était souvent prit dans ces affaires pour vendre une grande parti de ces maisons et le connaissant il gérait très mal son stress, lorsque l'on a appris son décès j'étais complètement bouleversé car après son départ de la maison, je n'ai jamais vraiment pu discuter avec lui comme avant, il était souvent occupé donc il n'avait ni le temps, ni un moment pour décrocher au téléphone pour moi.

Lorsque mon grand frère vivait encore avec nous, il me parlait souvent de ce métier qu'il voulait faire, peintre carrossier, sa lui a toujours plu, les voitures, la peinture la personnalisation et tous ce qui suit.

Je me souviens encore des fois où il essayait de prendre mes vêtements unicolore
afin de les personnalisé, mais évidemment la loi du plus fort l'emporte toujours :

                    ~▪︎~▪︎~Flashback~▪︎~▪︎~

*Porte qui grince

— Et hop ! Sa c'est pour moi. Dit Isaac en attrapant l'un des mes teeshirt blanc préféré.

— Alors là sûrement ! Criais je en sautant derrière son dos. Mon teeshirt bleu, puis le noir, et maintenant passons au blanc tiens ! Isaac rend le moi c'est mon préféré celui la. Il ne prêta pas la moindre attention à ce que je lui disais et continuait de marcher en direction de son « atelier » privée comme il aimait bien l'appeler.

— Il a une drôle d'odeur ce machin, un parfum masculin ! S'exclama t'il en s'arrêtant brusquement. Alors comme sa ma petite sœur fréquente un mec ?
Il reprit le pas. Tache de dire à ce garçon de bien ce cacher, car si je le chope à tes côtés je n'hésiterais pas à lui remonter le calbart, tu le quitteras dès ce soir ou tu peux être sure que tu seras privée de toute sorti extérieur et sa pendant trois mois.

Souffle Brisé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant