Souffle Brisé

Anley

Ma tablette posé sur mon bureau, je prends le soin d'écouter attentivement la vidéo tutoriel du chignon parfait pour une soirée.
Des épingles coincés entre mes lèvres, et du gel sur le dessus de ma main, je m'applique pour avoir un résultat ultra précis, je rabats une grosse mèche sur le côté et puis une autre vers l'arrière.

Au moment où la touche final doit être faites, la porte de ma chambre s'ouvre violemment gâchant ainsi la moitié de mon travail.
Ma mère entra furieusement dans la pièce en criant :

— Ta vue l'état des murs de ma salle de bain ?!

— J'essuierais tous demain, je fais quelques chose d'important la.
Dis je en essayant de rattraper l'erreur faites.

Avec colère elle attrapa d'un coup brusque le mannequin et le jeta au sol :

— Anley, tu vas de suite rendre mes sanitaires propres ! ton maquillage n'avait rien à faire dans cet endroit, tu penses seulement à t'embellir voilà la seule chose que tu sais faire.

— Faux, complètement faux je sais coiffé aussi. Répondit je sereinement. Et tu viens de détruire trois heures de travail acharné, en plus ce n'est pas moi qui est rendu ta salle de bains en un lieu artistique mais t'es petits jumeaux d'amour.

— Parce qu'en plus tu oses accusé tes frères ? Honte à toi ! Tu devrais prendre exemple sur ton frère plutôt que de faire des choses stupide qui ne te mèneront à rien, tu penses réellement que la coiffure est un métier bien payé ? Idiote, j'aurais aimé que tu prennes la place de ton frère, plutôt qu'il nous quitte.

Sans ce rendre compte elle venait de déchirer une nouvelle parti de mon cœur, avec ces paroles tranchantes, ma mère n'a jamais réussi à faire le deuil d'Isaac, chaque jour je paye les conséquences de sa mort,  il était la fierté de la famille c'est lui qui résonnait ma mère lorsqu'elle ce montrait dur avec moi.
C'était comme le père de la maison, il gérait absolument tous les problèmes avec lui la maison était plutôt stable.

Ma mère n'a jamais apprécié ma présence mais depuis qu'il est mort c'est devenue dix fois pire.

— Isaac n'est plus... plus de ce monde ! Criais je difficilement les larmes au yeux. Tu n'as jamais écouté ce qu'il appréciait vraiment, son métier qui lui rapportait un maximum de thunes et bien il détestait sa, son rêve était de personnaliser des voitures de les tendres époustouflantes et pour te rendre fière il a décidé de s'orienter vers autre choses.
Mort, il a perdu le souffle sans avoir pu pratiquer ce qui aimait le plus, alors arrête de compter sur moi, car je ne suis pas là pour accomplir tes souhaits...
Ta vie étant fait, laisse moi faire la mienne comme je le désires s'il te plaît.

— Pauvre enfant tu n'as pas la moindre idée de ce que tu racontes !  Isaac adorait son métier, et je t'interdis de mentir à son sujet, si tu ne veux pas finir à la porte je te conseille vivement de te reprendre en main, et j'insiste sur le mot "vite"

— Oui évidemment, c'est pour cela que son cœur a cessé de fonctionner, un métier à fort pression pour un homme qui gères très mal son stress, mais d'en tous les cas qu'est ce que sa peut te faire dis moi ? Tu ne penses qu'à l'argent, la santé de tes enfants n'ont pour toi aucune valeur. Regarde où sa a mener l'un d'entre eux.

— FERME LA MAINTENANT !! hurla t'elle en balançant la tablette sur la vitre pour laquelle j'avais économisé pour me l'acheté.

Elle mit par la suite ma chambre sans dessus dessous, elle retourna mon lit, balança mes vêtements hors de mon placard explosa la moitié de mes parfums sur les murs puis comme si tous cela ne suffisait pas elle vint me foutre une énorme claque au visage :

— T'AURAIS DU CREVER À SA PLACE ! sa m'aurait bien arrangé !

— Dégage de ma chambre à présent ! Hurlais je à bout de nerfs.