Premier pas vers les législatives

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En DIRECT de BFMTV:

Dans quelques minutes, nous allons retrouver Gabriel Attal et Jordan Bardella pour un premier débat pour les élections législatives. Nous vous laissons profiter de quelques images de ces deux politiciens en train de se préparer pour nous rencontrer...

Sur les caméras, nous avons premièrement aperçu Gabriel qui était en train de se faire légèrement maquiller. Il esquissa son petit sourire en coin aux téléspectateurs avant de se lever pour boire son café qui lui avait été fraîchement apporté. Plus loin, Jordan, lui, semblait déjà bien concentré. Il semblait écouter ce qui était dit sur le plateau. Son assistant passa et lui chuchota quelques choses à l'oreille, ce qui fit réagir ce dernier. En effet, il marcha vers le plateau afin de se préparer pour son entrée et d'effectuer ce premier débat pour les législatives. Un débat plus ou moins attendu, un débat qui répondrait aux questions des Français.

Pour leur entrée, les deux politiciens vont se serrer la main, signe de politesse mais également pour marquer cette rencontre. Ils vont s'installer et saluer les journalistes présents. Les yeux brillants de détermination, les journalistes ne pouvaient qu'être ravis d'avoir de tels invités.

- Bonsoir Monsieur Attal, bonsoir Monsieur Bardella,
commencèrent les journalistes.

- Bonsoir Christophe Delay, bonsoir Adeline François et bonsoir Gabriel Attal, s'exprima Jordan.

- Bonsoir, répondit Gabriel.

L'heure du débat venait alors de commencer, les questions fusent et les réponses ne tardent pas pour les deux hommes. Ils devaient être convaincants, sûrs d'eux mais surtout remplis de ténacité. Les regards se croisaient, ils n'hésitaient pas à se mettre des bâtons dans les roues. Ils étaient influents, remarquablement prêts à toute sorte de questions même inattendues.

Le débat se termine et évidemment, avant de s'en aller, ils saluent l'équipe et remercient les téléspectateurs de les avoir écoutés. Ils s'en vont en direction des loges afin de souffler pendant que des réactions sur ces échanges se font entendre. Les deux politiciens vont s'installer l'un à côté de l'autre pendant que le reste de l'équipe se prépare à partir.

- Vous avez été un bon parleur pour une fois Gabriel, confia Jordan à Gabriel.

- Vous vous êtes bien débrouillé aussi, en espérant que vous ne vous amélioriez pas trop pour la prochaine fois Jordan, plaisanta Gabriel à sa suite.

- J'ai presque failli me prendre au jeu et me résigner à voter pour vous, c'est traitre de débattre avec vous, heureusement que je suis tout aussi persuasif, blagua Jordan en sortant un petit paquet de bonbons. Vous en voulez ?

- Pourquoi pas. Il prit un bonbon avant d'enchaîner. Vous n'avez pas été surpris d'apprendre la dissolution de l'Assemblée Nationale ?

- Pas vraiment. Ce fut une défaite pour le Président et je pense que c'était certainement ce qu'il y avait de mieux à faire au lieu de s'entêter, mais vous deviez être déçu,
expliqua Jordan.

- On a perdu une bataille mais pas la guerre, sinon je ne serais pas là pour débattre avec vous, déclara Gabriel avec son sourire en coin. Il se leva et s'adossa contre le mur en face de Jordan.

- Vous risquez d'être déçu, rapporta Jordan avec un petit sourire amusé dessiné sur les lèvres.

- C'est ce que nous verrons Monsieur Bardella. Mais je suis loin de me laisser abattre et je vais bien le prouver à la France entière. Mais comme on dit, que le meilleur gagne, lança Gabriel.

- Que le meilleur gagne, même si je sais déjà d'avance qui est le préféré des Français, Monsieur Attal. Mais le but de ma présence n'est pas de vous... enfoncer voyez-vous, répondit Jordan.

- Monsieur Attal laissa quelques secondes avant de rétorquer à son tour. Vous êtes devenu arrogant, Monsieur Bardella, depuis notre dernier débat. On se reverra, ne vous en faites pas. Je n'ai pas dit mon dernier mot, surtout pas avec... vous.

- Oh et bien, que dis-je... j'ai hâte. On se reverra pour fêter votre défaite comme ce soir. Belle soirée Monsieur Attal,
prévenait Jordan.

- On verra ça, je vous sens plutôt confiant, ce qui n'est pas bon signe. Bonne soirée, dit Attal.

Jordan Bardella ayant fini son paquet de bonbons, jeta son paquet, puis il quitta doucement la salle. Gabriel, lui, se contenta de le suivre du regard. Il lâcha un petit sourire en coin. C'était plutôt encourageant d'avoir un adversaire qui ne lâchait pas l'affaire. On se reverra... oui. Il finit par quitter également la salle pour regagner Matignon.

Le Premier Ministre regagna son bureau et s'y installa pour y faire le point. Il constata qu'en discutant avec Jordan Bardella, une complicité de rivalité s'était installée entre eux, ce qui avait tendance à encourager l'homme pour mener à bien ses projets. Son envie de gagner les élections venait de pimenter le jeu et d'allumer une étincelle d'affrontement idéologique entre les deux hommes. Il fallait se l'avouer, Monsieur Attal était curieux de connaître la suite des événements. L'homme sentit son téléphone vibrer dans sa poche, il le sortit et observa l'écran, c'était le Président, Emmanuel Macron. Il va donc décrocher et porter le téléphone à son oreille, il était temps de faire le point sur la soirée.

- Bonsoir Gabriel. Ce débat a été très intéressant. Monsieur Bardella risque de bien plus attaquer au second débat, nous devrons nous y préparer, commença le Président. Nous avons eu les informations nécessaires pendant ce débat pour nous préparer au prochain et réussir à nous mettre en avant. Nous ne devons pas perdre espoir et continuer d'aller de l'avant.

- Bonsoir Emmanuel. Je suis entièrement d'accord avec vous. J'ai pu échanger quelques mots avec Monsieur Bardella dans les loges, il avait l'air d'être plutôt déterminé aussi de son côté. Je suis prêt à me renseigner un maximum sur eux pour attaquer drastiquement. Je ne veux pas lui laisser la chance de nous ridiculiser, expliqua Gabriel en commençant déjà à prendre quelques notes pour ne rien oublier d'important. J'attends les notes que vous avez prises avec les collègues pour la préparation du prochain débat.

- Vous faites du bon travail Gabriel. Je vous envoie tout dans la soirée. Vous avez fait votre part pour ce soir, nous nous mettrons au travail dès demain. Le Rassemblement National n'aura pas le dernier mot, pas cette fois-ci,
affirma le Président.

- Merci Monsieur. Le plan d'action contre le RN commence à prendre forme, indiqua Gabriel.

- Ce ne sera bientôt plus qu'une mauvaise passe. Bonne soirée Monsieur Attal, exprima Emmanuel.

- Bonne soirée Monsieur, termina Gabriel en raccrochant.

En posant son téléphone, Gabriel termina ses écrits avant de pouvoir enfin prendre repos chez lui, la journée avait été longue pour le Premier Ministre.

Du côté de Bardella, les choses n'étaient pas plus simples. En entrant dans son bureau, Madame Le Pen ne tarda pas à l'appeler. Il décrocha tout en s'installant derrière celui-ci, il était déjà bien pensif suite aux événements du débat de BFMTV, il ne souhaitait qu'une chose : prendre congé pour retrouver son lit. Mais la journée n'était pas encore terminée.

- Bonsoir Madame, entama Jordan

- Bonsoir Jordan, que penses-tu de ce débat ? Tu es satisfait de ta performance ? s'exclama Marine.

- Je suis content de ce débat et plutôt satisfait en effet. Mais nous n'avons pas fini, le plan contre la Renaissance ne fait que débuter. Nous devons mener à bien nos projets et tout ce que nous sommes prêts à faire, déclara Jordan.

- Je vois que je t'ai bien appris les bases. Je t'envoie demain matin à la première heure le résumé du débat et le plan. Nous ne devons pas perdre de vue nos objectifs et ne surtout pas nous laisser abattre par eux, ajouta la femme.

- Ne vous en faites pas, Madame Le Pen, tout se passera comme prévu, exposa le politicien.

- Bonne nuit Jordan et ne prends pas cette petite victoire comme acquise, nous avons encore beaucoup de travail, insista Marine Le Pen.

- Bien entendu, bonne nuit madame, termina Jordan.

Les deux raccrochèrent. Jordan posa son téléphone en réfléchissant à tout ce qui s'était produit ce soir. Finissant par sentir la fatigue le rattraper, il rentra chez lui, sachant que le lendemain ne serait pas de tout repos pour lui et ses collègues.

Les deux protagonistes trouvèrent rapidement le sommeil après une journée riche en stress, en émotion et en stratégie. Ils étaient loin de se douter qu'à leur réveil, ce serait reparti pour une nouvelle journée intense. Certaines vidéos seraient postés sur les réseaux sociaux, insinuant une romance insoupçonné entre les deux politiciens. Ils n'avaient aucune idée que les choses aller se corser par la suite et qu'ils allaient doubler en charge mental les jours à venir. 

Et pourquoi pas ? Attal x BardellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant