Et pourquoi pas ? Attal x Bardella

Désavantage

Précédemment dans l'histoire:

Les téléphones des deux hommes sonnèrent brisant la magie du moment, ils se sentaient obligés de regarder qui avait pu envoyer un message à une heure aussi tardive, soupçonnant les deux autres politiciens qu'ils avaient plantés quelques minutes plus tôt de se demandaient où ils étaient partis, mais quand ils relevèrent la tête pour se regarder, leurs visages s'étaient décomposés.

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Gabriel commençait à regarder autour d'eux, ne voyant pas grand chose dans la pénombre, il réussit à apercevoir une ombre s'en aller, ne préférant pas prendre le risque de la poursuivre, anxieux, il attrapait le bras de Jordan pour l'emmener dans l'appartement avec lui.

Arrivé dans son logement, il fermait à clé et repris son téléphone comme pour vérifier ce qu'il venait de voir. Jordan attrapait son téléphone comme pour l'empêcher de revoir ce qu'ils venaient de recevoir tout les deux.

- C'est de ma faute Gabriel. Je n'aurai pas dû-, commençait Jordan.

- Ne commence pas encore à dire que c'est de ta faute, c'est moi qui vient de t'embrasser, ce connard n'attendez que ça, explosait Gabriel.

Jordan posait ses yeux sur le téléphone encore allumé de Gabriel posé sur son meuble à l'entrée, il observait la photo qui avait été prise quand ils se sont embrassés. Stéphane les avaient suivit, pris la photo et leur avait envoyé avec un petit mot.

Stéphane - Postez cet audio et je posterai cette photo. Nous sommes quitte.

Gabriel regrettait déjà d'avoir manqué autant de prudence, non pas qu'il regrettait d'avoir embrassé Jordan, mais il aurait dû être plus discret et il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui même et actuellement, il ne pouvait ni en parler à son équipe ni à Emmanuel, cela viendrait à leur donner raison sur leurs récentes remarques, il n'en avait pas envie.

Jordan prit doucement la main de Gabriel dans la sienne et posait un doigt sous son menton pour le forcer à croiser son regard.

- Tu n'es pas tout seul Gabriel, je suis là aussi, j'ai provoqué Stéphane, ce n'est pas à toi d'assumer seul, nous sommes deux, prévenait Jordan.

Attal observait Jordan, attendrit par son geste, mais il savait aussi qu'il devait se méfier des intentions de Stéphane, il avait peur de ce qu'il tenterait de faire avec cette photo, il serait capable d'en venir à d'autres menaces, une tromperie n'était peut-être rien à côté d'embrasser son rival, une tromperie viendrait uniquement ternir l'image de Stéphane pour ses prochaines relations, or, la photo est dans la pénombre, on ne voit pas vraiment de quand date cette image, alors il pourrait faire croire que cette image a été prise avant la soit disant tromperie.

Jordan posait une main sur la joue de Gabriel en voyant que celui-ci commençait à bien trop réfléchir.

- Si je ne fais rien de cet audio, il ne fera rien de cette image, ça se retournerait forcément contre lui, rassurait Jordan.

- Je n'en suis pas si sûre, Stéphane est plus intelligent qu'il n'y paraît. Il a réussi à me duper pendant plusieurs semaine quand il m'a trompé. Je n'avais rien vu venir. On ne doit pas le sous estimer, expliquer G. Attal.

- Arrête de le complimenter comme ça ! Il ne le mérite pas. C'est un bouffon, rien de plus, s'agaçait J. Bardella.

- Je ne le complimente pas, je dis simplement la vérité, soupirait Gabriel face à la jalousie de Jordan.