Chapitre 6

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PDV FAHD quelques heures plus tôt.


 Cela faisait quelques heures que je roulais en direction de ma propriété. À partir du moment où j'ai posé mes pieds sur le sol colombien, je savais que je n'aurais plus le luxe de me reposer, et vivement que ça soit le cas. En arrivant, mes hommes me saluèrent comme à leur habitude. Sans leur prêter aucun regard, je rentre dans mon bureau et me serre un verre d'aguardiente et m'affale sur mon siège. Lorsque je crus enfin avoir le calme, quelqu'un frappa à la porte et entra en furie, Alejandro.

 — Bonjour, monsieur Sorrentino, j'espère que votre vol s'est bien passé. Me dit-il avec un putain de sourire au visage, que j'ai envie de défigurer.

 — Et moi, j'espère pour toi que tu as une bonne raison pour déranger mon calme ainsi. Si en venant j'avais un semblant de calme, il venait tout juste de le faire disparaitre. 

— Nous avons des clients qui n'ont toujours pas payé leur-

 — Leur nom et la somme qu'ils me doivent, tout de suite. Cet abruti avait définitivement réussi à me mettre en colère. Il bafouille un instant avant de prendre la parole.

 — Amanda Gonzales et sa fille, Alexie. Ils vous doivent... 3,5 millions. Me dit-il, la voix tremblante.

 — Je vois que tu gères très bien mes affaires en mon absence. Dis-je ironiquement, je ne t'ai pas demandé de gérer une mafia, seulement de vendre ma drogue. Il avala difficilement sa salive, tandis que je me lève de ma chaise et m'avance doucement vers lui et lui dis.

 — Que vais-je faire de toi maintenant, Alejandro. Tu n'es même pas capable de vendre correctement ma coc. arriver à sa hauteur, je lui donne un énorme coup de poing au visage, puis un deuxième, puis un troisième... et ça ne s'arrête plus, j'étais incontrôlable, ce fut le car d'heure le plus long et le plus douloureux de sa vie. Après m'être bien défoulé, je replace correctement ma chemise à présent imbibée de sang et me dirige vers mon siège tandis que lui était affalé par terre.

 — Debout. Il fit ce que je lui dis, avant de prendre la parole.

 — Julio les a conviés ce soir au SIN CLUB. Mais à l'heure actuelle, il ne reste que la fille, la mère a pris la fuite. Articula-t-il avec difficulté. RAGE, je n'étais que rage, et Dieu seul sait ce que je réserve à ces deux chiennes.

 — Retrouvez-moi cette puta, et vite. Il hocha la tête et sortit de la pièce, en laissant derrière lui une mare de sang.

 Je sens que cette soirée va être amusante... enfin, pour certains.

 Quelques heures plus tard.                                                                                                                                         SIN CLUB

 Je venais à peine de rentrer au club qu'un silence régna dans toute la boite. Voici l'effet que je faisais, la crainte. J'instaure la crainte chez tous ceux qui osent de près ou de loin s'approcher. Je me dirige vers mon bureau. Arrivé dans celui-ci, je m'allume un joint. Quelques minutes passèrent dans un calme reposant, loin du bruit de la boite, jusqu'à ce que Julio face irruption.

 — Ci tes doigts ne te servent pas, je peux très bien y remédier. Lui dis-je, en faisant référence à son irruption dans la pièce.

 — Excusez-moi, monsieur, mais la fille est arrivée, et pas seule... Je me réjouis de cette nouvelle.

 — Approche, Julio. Il s'approcha et je lui assène un énorme coup de poing. Avant qu'il ne tombe à la renverse, je l'attrape par la gorge et lui dis.

SIN COMPROMISOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant