Chapitre 8

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   PDV Irène



 Je me réveille en sursaut en entendant... des balles ! Je me lève et regarde immédiatement Alenzio à mes côtés, qui lui était agité.

 — Chuuttt du calme, en va sortir d'ici. Je grimpe sans plus attendre sur lui et avance. En avançant, j'aperçois une quantité énorme de sang dans chaque box... ils ont pris les chevaux pour les couvrir des balles. 

Je détournai les yeux de cette horreur et avançai, mais quelqu'un me barra la route, il était armé jusqu'aux dents et me regarda avec haine. 

— La voilà. Je n'ai pas eu le temps de réagir qu'une vive douleur apparut au niveau de mon épaule. Cet abruti m'avait tiré dessus. Je descends d'Alenzio et lui dis

 — Cours et ne t'arrête pas... je m'approchai de lui, qui n'était guère effrayé, mais il aurait dû... C'est l'heure de voir si tous ses efforts en payent.

 — Regardez-moi ça, que c'est mignon. Il se désarme et les lâche au sol, parfait. 

Concentre-toi, Irène, et analyse. 

Mon épaule gauche étant endommagée, je ne peux pas l'utiliser, mais ma jambe et mon autre épaule sont intactes, enfin pas pour très longtemps. Il a une carrure musculaire assez développée, ce qui me laisse croire qui réfléchit qu'avec son physique, il n'avait pas de stratégie, ce qui me laisse un point d'avance.

 — On ne va pas passer toute la nuit. Il s'avance vers moi, en voulant m'attraper par les hanches, mais esquive et lui assena un énorme coup de pieds aux genoux, ce qui le fit s'agenouiller. Je ne perds pas de temps et lui donnai un coup de genou au nez. 

— Petite salope ! Trop sonné pour bouger, il chercha son arme. Sans perdre de temps, je me mis à courir vers la sortie. Je me stoppai brusquement en sentant une douleur incomparable aux précédentes, au ventre. Cet enfoiré m'avait tiré dessus. Mais je ne devais pas m'arrêter de courir. 

Je continuai à courir difficilement, mais mon cœur se serra tellement fort dans ma poitrine que je peinai à respirer correctement, puis je vis une ligne se dessiner devant la sortie. Une ligne de... flammes. Ne pouvant plus respirer convenablement devant cette ligne, je fis un tour sur moi-même et constatai que tout le centre était en feu, aucune sortie possible. 

J'entendis des balles fuser derrière moi, je ne pouvais donc pas rebrousser le chemin. Ne pouvant plus supporter la douleur, je m'écroulai par terre. Soudain, une silhouette apparut dans mon champ de visions. Il était là. Lorsqu'il me vit, il me prit sauvagement par le bras et me releva.

 — T'es vraiment bête ! Pourquoi tu n- Il s'arrêta brusquement en voyant mon pull blanc imbibé de sang. Il lâcha une injure avant de me soulever avec une légèreté déconcertante.

 Je perdais petit à petit connaissance, quand soudain, je vis qu'il s'apprêtait à traverser les flammes. Je tremblai rien qu'à l'idée de les traverser, il le remarqua et fronça les sourcils en me voyant au bord des larmes. Je m'attendais à ce qu'il m'abandonne ici. Mais il me surprit en changeant mon corps de position, je me retrouve face à lui, mes jambes enroulées contre sa taille et mes mains contre ma poitrine.

 — Ferme les yeux, accroche-toi. Ses bras enroulèrent mon corps, afin de le serrer contre lui. 

Mais au moment où il s'avança, trou noir. Je perdis connaissance, seuls des sons me parvinrent. Le moteur d'une voiture... une sonnerie de téléphone... le bruit d'une explosion.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 08 ⏰

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