.7.
| K o e n |
| Der's
Prison📍|开
L'homme est-il méchant par nature ou est-ce la société qui façonne sa moralité et sa cruauté ?
Les philosophes se sont depuis longtemps penchés sur cette question.
Essayant de comprendre pourquoi les hommes peuvent se comporter de manière cruelle et égoïste.
Certains arguent que l'homme est fondamentalement bon et que la société le corrompt avec le temps.
Tandis que d'autres pensent que les hommes sont naturellement mauvais et égoïstes.
Mais la vérité est que l'enfer est vide, et que les démons sont ici.
Je suis cloué sur une chaise en métal, dans une pièce obscure et humide, un agent de police s'approche de moi, tenant un classeur entre ses mains.
Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres, tout en le regardant m'approcher.
Mon expression est un mélange de mépris et d'excitation, impatient de pouvoir faire payer ceux qui m'ont fait venir ici.
– Koen, chef d'un groupe d'assassins ou devrais-je dire l'ombre.
– Prononce ce nom et je te coupe la langue, interpellé-je ce dernier.
Il marque une pause.
– Ah ouais en étant attaché? J'en doute, dit-il sous un ton indifférent. Ou devrais-je dire, l'ombre.
Mon visage se déforme, si mes yeux pouvaient lancer des éclairs sur cet homme qui me regarde, il ne serait plus qu'un tas des cendres. Il me fixe toujours avec ces yeux, cet air hautain.
– Assassin de première classe, ne s'attaquant qu'aux riches, en les tuant de manière très brutale, peut-être en raison de ses propres frustrations ou ressentiments envers eux, dit-il. Récemment tu as tenté d'assassiner un proche de la famille Zaitsev et il n'y a pas longtemps, tu as ciblé un député.
– Mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse? Pour réaliser son rêve, il faut en détruire celui d'un autre.
Un coup.
Puis un autre, et ma tête vacille sur le côté.– Tu n'es pas autorisé à parler, donc la ferme.
Mes crimes sont détaillés avec précision et répétés froidement, comme un triste tableau des torts. À chaque nouvel ajout, la voix de l'homme se durcit un peu plus, son expression devenant glaciale.
– T'es une sous merde, un abruti, tu pensais vraiment que Rossiyskaya c'était des amis à toi? Bah non mon vieux, la preuve? Te voilà en taule pour le restant de tes jours, avec la mort d'une femme sur la conscience.
Ferme la.
Mon sourire réapparaît et s'épanouit sur mon visage, trouvant la situation amusante plutôt que menaçante. Mes yeux étincèlent d'un regain de confiance.
– Tu as intérêt à bien te cacher, parceque lorsque je sortirais d'ici, je te donnerais un billet gratuit pour l'enfer.
Le policier s'approche de moi, le regard noir. Il semble agacé par mon sourire, et mon air indifférent.
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ROSSIYSKAYA | T1 & T2
RomanceIl suffit d'une seule décision pour que Kellian se retrouve plongée dans un cours de vie qui sort de l'ordinaire. Et une seule perte pour qu'elle jure de se venger de tout ceux qui ont participés à ses souffrances. Mais c'est sans prévoir que le se...