Chapitre 12

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Emma

Toc, toc, toc.

Je me réveille en sursaut, je regarde autour de moi et me souviens où je suis, instinctivement, j'attrape mon téléphone qui est posé sur ma table de nuit à gauche de mon lit.

3h30 du matin.

Bon sang, mais qui peut bien toquer à ma porte à cette heure-ci ? Je me lève tant bien que mal en essayant de m'extirper du nuage brumeux que représentait mon sommeil.

J'ouvre la porte et ma mâchoire se décroche.
Théo entre avec rapidité et referme derrière lui.
Nous sommes face à face. Ses yeux se posent d'abord sur mon visage puis scrutent l'intégralité de mon corps, lentement, très lentement, trop lentement...

Ses pupilles se dilatent et malgré la pénombre de la pièce, je décèle dans celles-ci la lueur d'un désir intense. L'air s'alourdit soudainement. J'ai chaud. Je n'ose pas faire le moindre geste de peur de briser le moment. L'auteur de tous mes tourments continue de m'observer avec cette même envie.

Pendant ce temps, je me remercie mentalement d'avoir mis cette belle nuisette bleu nuit qui met en avant mes courbes généreuses et augmente la confiance en moi dans ce genre de moment.

Je n'ai pas bougé d'un millimètre lorsque son regard se pose à nouveau sur mon visage.
La vision qui s'impose à moi me coupe le souffle. Les émotions qui le traversent peuvent se lire très facilement. Il a envie de moi, là, maintenant, tout de suite. Et je n'ai pas suffisamment de volonté pour l'en empêcher.

Je n'en ai surtout aucune envie.

Il fait un pas vers moi et je sens son souffle chaud m'atteindre. Mon corps réagit instantanément. Mes orteils se crispent d'anticipation, mes seins s'alourdissent d'envie et d'impatience. Théo s'en aperçoit et son regard descend à nouveau vers ma poitrine qui ne demande qu'une seule chose, son attention.

Sans un mot, ses bras m'encerclent, l'une de ses mains se pose sur mes reins, l'autre empoigne dangereusement mes fesses et me soulève. En quelques secondes, mes jambes sont autour de ses hanches, mes bras à son cou. Il me maintient avec force et sans plus de cérémonie nos bouches se rejoignent avec une brutalité qui me fait frémir.

Je ne vois et n'entends plus rien à part la douce mélodie émise par nos lèvres qui se redécouvrent et la friction de nos vêtements.

Théo pivote et me plaque contre le mur de la chambre. De cette manière, je ne peux décemment pas faire abstraction de sa virilité qui percute mon ventre à chacun de nos mouvements.

Ses lèvres quittent les miennes et arpentent désormais mon cou. La sensation est exquise et je ne peux empêcher mes hanches d'onduler contre lui. Sa main, qui était encore posée sur mes reins, se trouve désormais sur ma hanche droite qu'il tient avec fermeté tandis que l'autre est toujours agrippée à l'une de mes fesses. Il accompagne mes ondulations et le frottement de son sexe exactement là où j'en ai besoin me fait gémir plus fort. Sa main quitte ma hanche pour retrouver mes lèvres et la pause dessus.

- Chut... On... On ne peut pas faire de bruit, murmure-t-il au creux de mon oreille.

Sans même me laisser le temps de dire quoi que ce soit, il s'approprie à nouveau mes lèvres dans un baiser plus passionné, nos langues se titillent et se rencontrent langoureusement.

Les mouvements de mes hanches s'intensifient, une boule de chaleur apparaît dans mon bas-ventre. Mon rythme cardiaque s'accélère, nos mouvements sont de plus en plus frénétiques, Théo accélère le rythme de ses hanches contre les miennes sentant que je suis à bout.
Nos poitrines montent et descendent, révélatrices de notre excitation.

En un instant seulementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant