Ma vie, une tempête dansante

Chapitre 2

À peine arriver chez ma tante et à peine mes valises dans la pièce qui me servira de chambre je m'allongeai dans le lit 2 places où un matelas super-moelleux m'attendait depuis plusieurs heures. Chez moi j'avais qu'un lit simple puis mon matelas n'était pas aussi moelleux que ça, au contraire, il était plutôt dur. La chambre était plus grande que celle de chez mes parents, je pense que je peux carrément faire mes échauffements et quelques pas sans être constamment dérangé par les murs. La chambre a été repeint toute en blanche pour moi puisque avant c'était la chambre de leur fils Harry, je me demande ce qu'il est devenu, ça fait un moment j'ai pas eu de nouvelles de lui, je demanderai plus tard à ma tante en attendant j'avais reçu plein de messages de Gaby qui me demandait si j'étais bien rentrée et en sécurité ce à quoi je répondis que j'étais bien rentrée et en sécurité. Une vraie maman poule celle-là, elle l'a même toujours été depuis qu'on a 8 ans après que quelque chose m'est arriver.

- «Éla, tu viens manger, c'est prêt!». Ma tante me coupa dans mes pensées et heureusement sinon je pense que j'allais finir en pleurs.

- «Des bonnes pâtes à la bolognaise comme tu aimes tant manger!»

Ma tante avait préparé mon plat préféré que je mange la plupart du temps quand j'ai un coup de mou, c'est comme si elle avait entendu mes pensées mélancoliques mais je savais qu'elle l'avait fait parce que tout le monde pense que je les aime parce que je les aime seulement alors que pour moi c'est un réconfort. J'avais plutôt honte de me réconforter dans ce plat c'est pour cela que je l'ai jamais dit à quelqu'un, même pas à Gaby, j'ai quand même le droit à une part de secret, non? En tout cas, une chose est sûre, je ne le dirais à personne. Tout en mangeant, ma tante me raconta ce qu'elle a fait au boulot hier, elle me raconta les moindres ragots sur ses collègues tout en riant aux éclats.

- «Et puis Christelle! Elle est enceinte mais elle ne sait même pas qui est le père» dit-elle tout en prenant un ton désespéré «et alors Bénédicte, tu sais pas le coup qu'elle m'a fait? Elle a fait planter l'ordi, j'ai dû tout recommencer» continue-t-elle.

Ma tante est écrivaine pour les journaux, plus précisément pour Le Monde, elle adore son métier mais depuis la séparation avec son ex elle s'enferme dans son travail, malgré qu'aujourd'hui elle ait un nouveau compagnon aimant et présent. Elle ne l'avoue pas mais je sais qu'elle est traumatisée de son ex-mari. Je ne sais pas ce qui s'est réellement passé, de toute façon ce ne sont pas mes oignons, je laisse ma tante venir m'en parler si elle le souhaite bien évidemment. Gabriel n'avait pas parlé depuis qu'on est arrivé, ce silence le rend très mystérieux, je connaissais très peu de choses à son sujet, je sais qu'il travaille en tant que professeur de maths dans un collège, que son père est mort quand il était jeune, ma tante n'a pas énormément parlé de lui que ce soit à moi ou même à ma mère, pourtant elles sont très proches.

Peut-être caché-il quelque chose que ma tante à découverte mais qu'il lui avait interdit de dire? Il travaille pour la mafia? Il avait tué des gens?...un jour je découvrirai pourquoi il est autant réservé, j'en suis sûre. En attendant, j'écoutais les nombreux récits des collègues de ma tante, tous plus déjantés les uns les autres. Nous finissons le dîner puis je retournais dans la fameuse chambre où la fenêtre était ouverte, mais...je ne l'ai pas ouverte. Je regardais dehors pour voir s'il n'avait pas quelqu'un dans les environs mais rien, je me dis que peut-être que je l'avais ouverte et que je m'en souvenais plus. Je m'allongeai encore sur le lit qui m'était plus aussi moelleux qu'avant, je me levai puis retirèrent la couette et vis une enveloppe où il était écrit «pour ma chère et douce Fanny»...le nom de ma tante y est cité...j'avais vraiment envie de l'ouvrir mais je me disais que c'était vraiment irrespectueux de ma part si je le fessais donc je partis vers le salon et allai vers ma tante: