FAMILLE SÉNÉGALAISE

Fou d'elle

Précédemment

Kyara Madison

Je sors de la pièce le laissant seul souriant. Je voulais me gifler pour avoir laisser passer ma chance mais en amour il ne faut pas être égoïste. Mon bonheur avec lui n'est qu'un rêve lointain que je chérirai sans jamais pouvoir le réaliser.

Temps présent

Ahmed Khalifa Sall

Il y a un vieux dicton qui dit "un exclave qui n'aspire pas à sa propre liberté ne mérite pas que l'on s'apitoit sur son sort" cette fille me fait rêver. elle hante mes nuits. Je ne peux vivre sans elle a mes côtés. Et à ce que je sache elle n'a pas dit qu'elle n'aime pas. Je n'abandonnerai pas temps que je serai vivant.
_ euh..Mr....Mr vous m'écouter. Me dit mon directeur des finances me faisant sort de mes songes
_ oui, désolée j'étais ailleurs.
_ ok. Je disais que si l'on.....
Je n'écoutais toujours pas ses propos. Cette "gamine" comme l'appelle mes amis, je la vois partout où je vais. Ses yeux brillants quand elle te regarde, son beau sourire qui ne l'a quitte jamais, son petit nez et ses lèvres pulpeuses qui me font tant rêver, tout me plaît chez elle. Et pourtant je ne connais rien d'elle, sa famille, ses origines, RIEN. Elle dit à qui veut l'entendre que sa seule famille est Aïssatou. Malgré sa beauté, je ne l'ai jamais vu parler à un autre homme que Momo qu'elle appelle son frère. Et pour dire vrai si je ne connaissais pas Momo j'aurais juré qu'ils étaient frère et sœur de parle leur ressemblance ne seresque que physique mais aussi moral.
_ euh Moussa, annule la réunion s'il te plaît. Je dois sortir.
Sans protester il acquissa. Je prend ma veste, sort de mon bureau et me dirige vers le parking où se trouve mon véhicule. Je m'engroufre dedans et pars direction l'entreprise de Mouhamed. Arrivée, je me gare et me dirige vers son bureau. Je toque pour qu'il me permets d'entrer ce qu'il fit. Je marche pours'assoir sur le fauteuil. Sachant que j'ai un souci, il ferme son ordi et se dirige vers moi.
_ laisse moi deviner. Leïla te perturbe encore. Dit en souriant
_ elle va me rendre fous Mouhamed. Souflai-je
Il rit et se pose sur le canapé en face du mien.
_ tu sais, je ressens la même chose avec Maïmouna. Je n'imagine pas ma vie sans elle. Elle est mon monde. Je l'aime plus que que tout et pourtant Allah à fait que ma famille soit contre notre union.

Je soupire. Il n'a pas complétement tord.
_ Mouhamed, toi au moin tu sais qu'elle t'aime et elle est prête à se battre à tes côtés pour votre amour. Mais moi, elle refuse de me dire ce qu'elle ressens. Si mes sentiments sont réciproque ou non.

Il sourit tristement.
_ Ahmed, tu ne vois pas ce que moi je vois. Leïla elle t'aime et je peux te l'assurer. Elle est comme ma sœur, je ressens pour elle ce que je ressens pour khadiatou si mon lien avec elle n'est plus fort. Elle me considère aussi comme son frère de sang et je peux voir à travers ses yeux qu'elle meurt d'amour pour toi. Tu sais en amour il faut se battre. Moi par exemple, mon père, ma belle-mère, mes Oncles tous sont contre mon amour avec Maï et ils me donnent pour simple explication qu'elle n'est pas à 100% peuls. Et pourtant j'ai pris mon courage en main et l'ai demandé en mariage avec seulement le soutien de celle qui m'a mis au monde. Alors bat toi si tu veux l'avoir. Dit-il j'y vais, je dois rendre visite à ma mère. N'oublie pas de fermer la porte du bureau en partant.

Il sort des lieux me laissant seul pensif. Princesse Leïla Mballo. Tu es MA princesse. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu te rends compte de ce que je ressens pour toi. JE T'AIME.

Mouhamed Rachid Dia

J'arrive à un immeuble de la cité Kalia. J'entre et prend l'assenceurs qui m'amène au cinquième étage. Je me dirige vers l'appartement numéro cinq puis sonne. Elle vient m'ouvrir le sourire au lèvres.
_ Mamounette chérie d'amour. Dis-je en la prenant dans mes bras
_ ne me parle pas toi. Cela fait deux semaines entières que tu n'est pas venu me voir.
_ mais non maman il ne faut pas se fâcher. Tu sais bien que j'étais occupé avec le travail.
Elle rit et me laisse entrer. Je m'asseoie sur l'un des canapés du Salon.
_ qu'est ce qui t'amène. Tu ne viens me voir que quand t'a besoin de conseils. Rit-elle
Je souris à sa remarque. Elle vient s'asseoir en face de moi.
_ oui. C'est au sujet de mon mariage.
_ j'imagine que «ta famille»n'a toujours pas accepter.
_ il veulent me forcer à épouser Fatima. Alors que je la vois comme une sœur de plus elle n'est pas amoureuse de moi mais de mon argent.
Elle m'écouter religieusement. Jusqu'à ce que je finisse.
_ une chose j'en suis sûr, c'est que si tu épouse cette fille tu feras la plus grosse erreur de ta vie. Je la connais très bien puisque je l'ai vu grandir. Elle et sa mère c'est six et neuf. Il suffit que fut tourne l'un pour qu'ils soient identiques.
_ et c'est justement pour ça que j'ai demandé en mariage Maï. Mais ce qui m'inquiète le plus c'est que papa et Néné ( maman en peuls ) sont contre. Et je peux pas me marier sans leur consentement.
Cette fois-ci elle vient se placer à côté de moi me regardant dans les yeux.
_ Momo, certe cette femme t'a élevé mais elle n'est point t'a mère. Une mère ne s'acrifierai pas le bonheur de son fils pour des histoires de noblesse qui n'ont aucun sens. Rachid je te donne ma bénédiction. Maïmouna est la fille de ma meilleure amie. Et je connais son père. Je sais qu'ils lui ont inculpé de bonnes valeurs. Et rien qu'à la voir on sait qu'elle est pieuse, donc ne fait pas la même erreur que moi ne la laisse pas filer. Ne perds pas l'amour de ta vie pour des futilités.

_ promets le moi.

Je la regarde, prends ses main pour lui répondre.
_ je te le promets Maman.

Hamdel Souleymane Jonsone

Assis sur ce banc public, je suis en face d'elle malgré que l'envie de l'étrangler ne me quitte pas. Comme toujours elle est habillée d'une mini robe qui pour moi n'est rien qu'un bout de tissu. Sa trahison m'a fait énormément mal. Voir son visage la voire dans cette état pitoyable m'aurait autrefois pincer le cœur mais maintenant cela ne me fait ni chaud ni froid.
_ Hamdel, je te le jure, je t'aime....
_ Racky, qu'est ce que je n'ai pas fait pour toi. Je t'ai loger, nourri ces vêtements que tu porte c'est mon argent. Je....j'ai même assumer ta grossesse alors que Allah sait que je ne t'ai jamais mal regarder. Je me suis attiré les foudres de mon père tout cela pour toi et toi que trouve tu donc à m'offrir en guise de remerciement....me trahir avec MON ami. Quand je pense que depuis tout ce temps j'assumai l'enfant de Maël pendant que lui tromper sa femme jour et nuit. Donc tu ne peux pas me parler d'amour.....De plus tu ne m'as pas seulement trahit mais aussi Diarry. Et dit moi ce qu'elle n'a pas fait pour toi. Cette fille est si gentil, douce et attentionné. Tu n'a pas le minimum de reconnaissance en vers elle. Tu t'ez permises de lui voler son mari. Tu ne mérite même pas le titre de femme.
_ Hamdel...snif... Tu dois mecomprendre. C'est vrai. Je l'admet je n'aurai pas dû te traire mais s'il te plaît écoute moi. Fond-t-elle en larme
_ Au début je ne t'aimais pas. Si j'ai été avec toi c'était juste pour ton argent....snif.....et c'est vrai aussi moi et Ismaël on était ensemble avant même son mariage...snif....et....et il n'aime pas Diarry....snif...Il l'a épouser pour son argent.....snif... Et...et...... techniquement c'est Diarry qui me l'a volé....
_ Tu sais quoi Racky. Je n'ai pas besoin de tes explications. Va plutôt retrouver ton mari.
Je me lève pour partir mais elle me rattrape. Avant que je ne puisse placer un mots, elle m'embrassa. Pour une raison ou une autre je n'ai pas réagi et je me suis laissé faire. Elle se détache de moi et sourit.
_ tu vois Hamdel, tu m'aime et tu me l'a prouvé.
Je ne lui répond pas. Je tourne le dos et m'en vais............

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By Hollybook04