Une journée de plus...

142 6 0
                                    

215 vues ?! Mais vous êtes les best franchement ! Jamais en publiant cette histoire je croyais que plus de 200 personnes allaient la lire.
Je vous remercie de liker mon histoire et de commenter pour savoir si vous désirez modifier un passage de l'histoire. Vous contribuez à l'évolution de mon histoire et vos conseils me sont précieux ! Vous me motivez énormément à lire mon histoire ! Merci beaucoup !

Je suis choquée ! Presque 400 vues !! Je vous adore ! J'espère que l'histoire vous a plu ou vous plaira ! Je suis tellement heureuse de voir le nombre de personnes qui lisent mon histoire ! Merci encore pour tout !

Je vous remercie tellement 🥹 j'ai presque atteint les 1k de vues et je suis tellement reconnaissante !!! MERCI ! VOUS ÊTES LES BEST !!!

🤗‼️‼️Ps: si vous le souhaitez, j'ai écrit une autre histoire. Elle s'appelle « Forsaken » alors n'hésitez pas !

(Ella)

Ce matin, je me lève, de nouveau, avec cette douleur que je connais si bien. Cette douleur qui me suit sans cesse et que je déteste tellement. Cette douleur qui me suivra pendant des jours. Cette douleur causée par les coups de cette femme; cette femme qui est ma mère.
Je me lève donc, malgré la douleur présente sur de nombreuses parties de mon corps. Je me dirige vers la salle de bain et m'y prépare comme tout les jours. Je fais très rapidement ma toilette et me maquille avec le peu de maquillage que j'ai. Le maquillage permet toujours de camoufler ma douleur et ma fatigue. Après avoir appliqué mon mascara, je me démêle les cheveux afin d'être un peu plus présentable et me dirige vers ma chambre. Je sors de mon dressing un jean taille haute et un haut à manches longues. Ces manches longues qui me permettront de dissimuler ces hématomes violacés causés par les coups de la veille.
Je récupère mon sac de cours et descends les escaliers. Je me dépêche de mettre mes chaussures et mon manteau pour partir le plus vite possible de cette maison. Mais lorsque je lève la tête, mon beau père est là, à quelques mètres de moi. Je m'apprête à sortir lorsqu'il me rappelle à l'ordre. Il m'informe, avec sa voix grave et menaçante:
- Lorsque tu auras fini les cours, tu iras faire les courses !-
- Je ne termine pas les cours avant 18h, le bus de ce soir ne revient ici que jusqu'à 18h30, je n'aurai jamais le temps de faire les courses. - dis-je en essayant de négocier
- Je m'en contre fou, si tu dois rentrer à pieds, tu rentreras à pieds !!!-
- Mais on habite à 50min à pieds du supermarché !!- l'informais-je, désespérée.
- Tu me casses les couilles !!!- hurla-t-il- Si j'te dis que tu iras faire les courses, tu iras les faire ! -
Je sors donc de la maison, comprenant que c'est peine perdue de batailler, et je me dirige vers l'arrêt de bus.
- Tu m'achèteras des bières !!!- me hurla-t-il avant que je disparaisse après le virage de la rue.

Arrivée au lycée seulement de filles, je me dirige vers la salle de mon premier cours de la journée. Je suis tellement fatiguée à cause de l'événement de la veille. Pour ne rien arranger, je déteste le lycée. Déjà les filles ne sont pas tendres ici, ensuite, je n'ai pas de potes et les cours sont ennuyants. Je n'ai jamais été une bonne élève; on me disait que je ne m'en donnais pas les moyens.
Lorsque la sonnerie retentit, j'entre dans la salle où déjà quelques-unes y sont installées et me dirige à ma place. Comme une élève médiocre, ma place est tout au fond de la classe, près des fenêtres.
Lorsque toute la classe est installée, la directrice entre dans la salle où, désormais, y règne un silence monstre. Je gribouille sur mon cahier lorsque la directrice commence à parler. Je l'écoute d'une oreille. Elle commence par des formalités administratives en nous confiant des papiers puis nous informe que le lycée accueille un nouveau professeur remplaçant. En effet, nous n'avions plus de cours de maths depuis quelques semaines puisque l'ancien prof avait déménagé. Ça ne me dérangeait pas de ne plus avoir cours de maths: j'avais plus de temps pour moi.
Je me décide à lever la tête lorsque j'entends quelqu'un entrer dans la salle.
Là, un homme y entre nonchalamment. Il est assez grand. On peut voir sont teeshirt dessiner ses abdos. Pour le coup, il a un corps que beaucoup d'homme rêverait d'avoir. Pour un prof, il impose un certain charisme et il est surtout jeune. Il ne doit pas avoir plus de 24ans. Il a des tatouages visibles sur le haut de son teeshirt et a des yeux d'un gris envoûtant. Il a les cheveux noirs qui renforcent son charme.
Lorsqu'il arrive, toute les filles de la classe sont en euphorie. La directrice annonce donc à voix haute et sévère pour récupérer l'attention de chacune:
- Je vous présente votre nouveau prof de maths pour cette année.-
Avant même qu'elle eut finit sa phrase, toutes les filles de la classe le saluent en cœur tel une chorale:
- Bonjouuurrr Monsieur !!! -
Après cette désastreuse salutation, la directrice s'en va en nous souhaitant une bonne semaine. Je retourne à mon gribouillage afin de faire passer cette heure plus vite.
- Je m'appelle M. Caleb - dit-il d'une voix rauque et puissante. Il continue - On va pas faire les présentations pendant 1h alors on commence le cours. -
Il commence à écrire au tableau des notions complexes sur les probabilités. Depuis ce moment de l'heure, je n'écoute plus que un mot sur huit.
Soudain, j'entends la sonnerie annonçant la fin de cette première heure d'enfer. Je me précipite de ranger mes affaires pour filer au plus vite.
À quelques mètres de la porte, Catherine me fait trébucher avec son pied tandis qu'une des ses copines me pousse. Je tombe par terre devant toutes ces pestes. J'essaye de me relever mais mes douleurs liées à la veille se réveillent dans le genou. En me relevant, je découvre que les filles sont déjà parties après s'être foutues de ma gueule. Sous le regard hautain du prof, je dépoussière un peu mon pantalon en évitant de me faire mal. Je repositionne mon sac sur mes épaules puis m'en vais.
La honte m'envahie mais je n'ai pas le temps d'y penser, j'ai encore de nombreuses heures de cours.

Après cette journée éprouvante, la sonnerie de 18h résonne dans mes oreilles, ce qui signifie que c'est la fin de cette journée de cours. Je sors très vite du lycée où le froid envahit chaque partie de mon corps. Il fait déjà sombre dehors.
Je prends le premier bus qui mène au supermarché. Prendre le bus est quelque chose que j'affectionne énormément: je suis loin du lycée et des pestes mais aussi loin de chez moi. C'est le moment de la journée que j'aime le plus. Je m'assoupis donc quelques minutes, puis 15min plus tard, j'arrive au supermarché. J'y entre en tentant de faire le plus vite possible pour rentrer chez moi le plus tôt possible. Je prends des bières comme mon beau père m'a demandé, des sodas, des gâteaux apéros, des desserts, quelques plats préfabriqués et une pizza pour ce soir. Je sors du supermarché avec 3 packs de bières à la main et 1 grand sac de courses en plus de mon sac de cours. Je regarde l'heure avec l'espoir que je n'ai pas loupé le dernier bus mais il est 18h40. Le dernier bus est parti il y a 10min...Je me pose donc sur un banc et mets de la musique dans mes écouteurs; je pose mon sac de cours sur mon dos et porte à bout de bras les bières et le sac.

(50min plus tard)
Arrivée à la maison, j'entre trempée à cause de la pluie qui s'est abattue sur moi.
J'enlève mes chaussures et mon manteau puis je vais dans la cuisine pour débarrasser les courses. Après ça je met la pizza au four et entend ma mère et mon beau père descendre. Ils me regardent avec un fier sourire qu'ils ne cherchent pas à dissimuler. Ils prennent chacun une bière puis m'informe qu'avec ma belle-sœur, Lola, ils vont partir au restaurant.
Ma belle-sœur a deux ans moins que moi. Avec moi, elle est détestable et vicieuse. Elle a hérité de son père puisqu'elle a les cheveux noirs et les yeux noisette.
J'acquiesce après cette information prévisible. Bien sûr que je ne suis pas conviée, cela fait des années que je ne suis pas allée au restaurants ou au cinéma avec ma famille.
Je m'assoie sur la chaise de la table à manger en attendant qu'ils partent. Lola descend en robe noire avec ses cheveux lissés jusqu'à la racines. Elle est maquillée avec du far à paupière, du blush, et même du rouge à lèvre. Moi, en revanche, je n'ai le droit de mettre seulement du mascara et de l'anti cerne. Lola est juste magnifique. Elle peut se mettre en robe et en manches courtes puisque, elle, elle n'a pas d'hématomes à cacher.
Lola et mon beau père vont donc dans la voiture en attendant que ma mère termine de mettre ses talons aiguilles. Je la regarde se faire belle pour montrer au gens la famille parfaite qu'ils sont tout les trois. Juste avant de partir, elle s'approche de moi et me prend par le poignet. Elle le serre tellement fort que j'ai l'impression qu'elle va me le casser. Elle y enfonce ses ongles et me regarde souffrir. La douleur et l'humiliation sont intenses. Ensuite, elle lève ma manche et regarde les hématomes déjà présents sur mes avant-bras. Elle me regarde droit dans les yeux et m'appuie très fort sur l'un encore violet. Je hurle de douleur mais elle continue. Après ce temps de douleur, elle quitte la maison sans un mot. Je pleure à chaudes larmes à cause de cet enfer. Je me ressaisie et décide d'aller prendre une douche chaude pour me réchauffer. Après ça, je mange la pizza qui a terminé de cuire, puis, je vais dans ma chambre où je m'y endort rapidement grâce au rare silence qui règne dans la maison.

Fragile Où les histoires vivent. Découvrez maintenant