chapitre 10

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Dans le chapitre précédent...

Suô: Je ne vais pas te le cacher, j'ai discuter avec Yuki et je me suis renseigné sur un certain accident datant d'il y a trois ans. Je pense que tu vois de quoi je veux parler.

Je reste d'abord figée, puis je demande d'une voix tremblante :

TP: Qu'est ce que tu sais au juste ?

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Il est mal à l'aise mais il continue :

Suô: Je ne connais que les grandes lignes juste ce que l'on peut trouver dans la presse. Et aussi pour tes cauchemars.

Je ne sais absolument pas comment réagir. Je devrai être en colère, je devrai me mettre à crier et le mettre à la porte mais bizarrement je ne ressens rien de tout ça. Je suis simplement... Déçue.

TP: C'est pas toi qui avait dis à Nirei que je parlerai quand je serai prête ?

Il ouvre la bouche pour répliquer avant de la refermer.

TP: Tu ne sors que de belles paroles mais tes actes font le contraire de ce que tu dit. Tu t'attendais à quoi ?
Tu fais des recherches sur moi, sur quelque chose qui ne te concerne pas, et ensuite tu penses qu'en avouant tout tu t'en sortiras bien ?

Il me regarde droit dans les yeux avant de répondre calmement :

Suô: TP, je ne te connais pas depuis longtemps mais j'ai plus ou moins réussi à te cerner. Quelle que soit la situation tu refuse de demander de l'aide, tu penses pouvoir te débrouiller seule.
Alors oui, j'ai fait des recherches sur toi car je veux t'apporter mon aide. Ce que m'a raconté Yuki date d'il y a 3 ans mais tu as l'air d'être encore emprisonnée dans le souvenir de cet accident.
Tu dois t'en libérée mais tu n'y arrives pas seule. Je me fiche que tu me déteste ou pas, j'ai senti ta détresse et je t'aiderai que tu le veuilles ou non.
Car pour moi tu es une amie très précieuse et je refuse de te voir te torturer l'esprit derrière un sourire sans rien faire.

Non, je n'ai pas besoin d'aide, je suis forte, je peux me débrouiller toute seule, je suis forte, je n'ai pas besoin de pitié, je suis forte, je suis forte, je suis f...

Suô: TP tu... Tu pleures ?

Je touche mes joues et je m'aperçois qu'elles sont humides. Suô commences à paniquer.

Suô: Je suis désolé, je pensais pas que je te mettrai autant en colère !

Ce ne sont pas des larmes de colères. J'ai beau essayer de les arrêter, elles coulent d'elles mêmes sans que j'arrive à les retenir, comme si le barrage qui les entravaient depuis si longtemps s'était fissurer d'un seul coup à cause de simples mots.

Je me retourne pour cacher mon visage et je murmure entre deux sanglots :

TP: Je ne veux pas de ta pitié.

Suô: Je ne t'es pas dit tout ça parce que j'ai pitié de toi. Je souhaite aider une amie, il n'y a rien de plus normal.

Je ne veux pas de son aide inutile. Mais pourtant, quelque chose au fond de moi s'est senti soulager par ces paroles. Comme si je les attendais depuis longtemps, trop longtemps.

hayato suo x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant