Chapitre 7 - Au bout du fil

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Paris, 6:30

Je sentis les rayons du soleil effleurer mon visage par ce doux matin de mai, jusqu'à ce que je reprenne mes esprits et c'est à ce moment précis que je me rend compte que nous étions un jour de semaine normal et que je n'étais pas du tout au bon endroit.

Je mis quelques instants avant de me rendre compte que ce n'était pas dans mon lit que j'avais passé la nuit, je me retrouvais avec un mal de tête atroce, la sensation que des centaines de lames me traversaient le front.

Il était là, à mes côtés. Je me croyais dans un rêve sans fin. Qu'avons-nous fait ? Est-ce correct ? Milles questions me traversent l'esprit à cet instant.

Jordan se leva alors, les fesses à l'air jusqu'à la salle de bain afin de prendre une bonne douche bien chaude, je me précipitai derrière lui pour le rejoindre. Je le vis me regarder avec un tendre sourire, puis il s'approcha de moi, ses mains parcoururent mon corps, délicatement et avec douceur.

"J'ai passé la meilleure nuit de ma vie..." Me dit-il en chuchotant, sa voix grave et dominante était toujours là. Cette voix un peu cassée qu'il avait, comme s'il avait chanté toute la nuit.

Je ne le lâche pas du regard et je profite de ce moment-là pour savonner mon corps avec un gel douche à la vanille... Mon corps était imbibé de cette douce odeur, il se mit alors à prendre le relais et lava mon dos. Je sentis les frissons se réveiller sur tout mon corps.

Il est beaucoup plus grand que moi en taille, ce qui lui permet de poser ses lèvres délicates dans mon cou, puis descendre sur mes omoplates, les frissons étaient de plus en plus présents, ils se multipliaient au fil des secondes.

C'est alors qu'il me penche vers l'avant. Il ne put s'empêcher de me caresser les fesses, puis d'en claquer une. Ça ne me déplait pas du tout, au contraire, quand il se mit à rentrer en moi, je tendis un léger gémissement immédiat. Je ne peux pas m'empêcher de penser à la nuit torride que nous avions passée, elle était déjà en train de se reproduire, mais cette fois-ci dans sa douche.

Les vitres de celle-ci furent prises dans la buée que crée l'eau chaude qui coule sur nos corps chauds et endurants, même en étant sous l'eau je sens la transpiration prendre le contrôle de mon corps, l'excitation était à son comble.

Nous touchions tous les deux un point de plaisir intense et lent, profitant de l'instant, ne me doutant pas de ce qui m'attendait.

"Je pense que tu devrais sortir par la sortie de secours pour éviter d'être vu. Mon chauffeur va te ramener chez toi."

"Et après ? Nous deux ? Que signifie tout cela ?" Répondis-je.

"Je dois avouer que la première fois que je t'ai vu dans ce bar j'étais loin de m'imaginer que je finirais en toi. Ce fut une belle surprise... et j'en suis ravi... tu m'excite... tu déclenche en moi un plaisir immense."

Je rougis. Il n'y a rien d'autre à ajouter. Je rougis immédiatement après qu'il m'ait dit ça. Je pensais exactement la même chose que lui, et je ne lui cache pas.

"Ton sourire, ton corps, ton odeur, tout me rend dingue. J'espère que ça ne s'arrêtera pas là. J'aimerais qu'on se revoie assez rapidement."

"Pourquoi pas ce week-end ? Ne laissons pas nos corps longtemps loin de l'autre."

Et il m'excitait encore plus, il se mordillait les lèvres, j'étais un autre homme en sa présence. Mais je ne pus rester une minute de plus, je me dépêche de récupérer les quelques vêtements que j'avais en arrivant chez lui, et rentre chez moi sans perdre de temps.

Il ne fallait pas que je perde de vue la campagne que je devais mener. En rentrant chez moi, à ma grande surprise, je vis Valérie, assise. Elle m'attendait là, et vu les sourcils froncés et l'incompréhension dans son visage, je devine qu'elle était là depuis un petit moment.

Éperdument - BARDELLA X ATTALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant