Chapitre 3 : Le sanguinaire, le sage et moi

19 6 1
                                    

Lors de mon enfance lorsque je fis gardé à la crèche, à l'école il y avait un homme, tout à fait respectable et peu importe mon âge je ne peux que me rappeler de son histoire, celle qui me raconte plusieurs fois par mois, avec toujours plus de détails plus je grandissais.

Il existait dans une contrée lointaine, un désert du far-West, un homme, un tueur remplis d'une foi monstrueuse, il semblait n'avoir que le sang en tête, que ce soit les hommes, les femmes ou les enfants, apparemment même les animaux n'y échappait pas, un boucher tout simplement.

En parallèle, en ville un homme d'origine inconnu apporter une sérénité remarquable dans la vie de tous, il n'était pas vieux mais pas si jeune, dans la cinquantaine, un pratiquant du christianisme il paraît, se rendant à l'église à chaque fois qu'il le fallait.

Même si je ne pouvais pas me plaindre, entendre ce simple bout d'histoire au début me faisait frissonner, à vrai dire pas tout les enfants aiment les histoires de tueur en série, malgré tout je n'étais pas contre, chaque semaine ou un peu plus, je l'écoutait.

La suite de l'histoire veut bien évidemment que le sanguinaire et le sage se rencontre, alors durant un long périple de l'homme érudit avec quelques camarades à lui de longue date, se dirigeant vers la forêt tropical du sud, là où les indigènes régnaient.

D'après ses dires on pouvait comprendre que ce n'était qu'une histoire et rien de tout ça était réelle mais il s'obstinait à dire que même un récit fictif pouvait marqué à l'intérieur de soi, au plus profond de nous et que si je grandissais, je comprendrais l'histoire de moi même.

Donc, après quelques mois de chemin quand l'un poursuivait son long massacre, l'autre racontait des histoires, des théories scientifique ou bien parlant de religion, les deux hommes aussi différents qu'ils soient, passèrent par le même chemin.

C'est à ce moment que subitement que l'homme me racontant l'histoire s'arrêta, me laissant place à mon imagination de jeune enfant, la raison était qu'il voulait me voir grandir encore un peu, même quelques semaines ou mois suffirait selon ses propres dires.

Mais lorsque tout semblait se dérouler à merveille, là où la vie était à son apogée de la joie de mon côté, je fis tout de suite ramener à la réalité, cet homme, s'appelant Litoshi, âgé d'une trentaine d'année seulement, tomba malade du jour au lendemain, la tuberculose.

9h51

29 février 2007

Suite à la nouvelle, Nao Minazuki âgé de 5 ans arriva à l'hôpital dans la chambre de Litoshi tout effrayé, le médecin et quelques infirmières tentèrent de l'arrêter mais en vain, déjà dans la chambre de Litoshi, les parents de Nao décidèrent de le laisser, pour ne pas le brusquer.

Nao : "Litoshi...je ne sais pas qu'est-ce qui se passe mais dites quelque chose s'il vous plaît j'ai peur, l'inconnu fait peur, j'ai aussi besoin de savoir pour la fin de l'histoire..."

Des larmes coulaient de son fins et jeune visage, tombant ainsi sur le lit en le trempant si légèrement que seul la température du tissu pouvait diminuer, ses mains fragiles agrippèrent la couverture blanche, maintenant à genoux, une voix, celle de Litoshi résonna.

Litoshi : "Il est vrai que je ne vais pas bien, ce village est aussi bien trop éloigné de grand et prestigieux hôpitaux de ceux de la ville, malgré ça je ne suis pas triste et tu n'as pas à l'être."

Les sanglots du petit Nao cessèrent petit à petit, plus le temps avancer plus le silence pris place.

Litoshi : "C'est bien mon grand, maintenant, avant l'histoire et sa conclusion je veux que tu me promettes quelque chose, rien de bien compliqué mais assez important pour changer le reste de ta vie en une meilleure destiné, un chemin plus sûr vers le bonheur tu comprends ?"

Nao's EmbarrassmentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant