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« Le rap c'est pour les personnes racisées »

L'idée que le rap est réservé uniquement aux personnes racisées est un stéréotype qu'il convient de déconstruire. Bien que le rap ait émergé dans les communautés afro-américaines et latinos dans les années 70, il s'est rapidement étendu à travers le monde, touchant des individus de toutes origines. Aujourd'hui, le rap est avant tout un moyen d'expression permettant de raconter des histoires, d'exprimer des émotions, des luttes ou des rêves, indépendamment de l'origine ethnique.

Le rap, c'est de la poésie qui aborde des sujets variés : la vie quotidienne, les difficultés sociales, les relations humaines, la politique... Tout le monde peut s'y reconnaître. Cela ne dépend pas de la couleur de peau. Des artistes comme Eminem ou Macklemore ont montré que le rap n'a pas de frontière raciale, et que des personnes de toutes origines peuvent y trouver leur place.

En outre, le rap est un outil de résistance et un moyen de dénoncer les injustices, d'exprimer des colères ou des espoirs. Ces messages résonnent à travers le monde, touchant des auditoires très diversifiés. Le public du rap n'est donc pas homogène ; il rassemble des personnes de toutes origines, de toutes classes sociales.

En résumé, réduire le rap à un genre musical destiné uniquement aux personnes racisées limite sa portée et son impact. C'est avant tout une forme d'expression libre et universelle, qui appartient à chacun, indépendamment de son origine.

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