Une main me tant une serviette assorti à la couleur de mon Bikini.
- Tu es tellement bête que tu as oublié ta serviette.
J'accepte la serviette qu'il me tend en la mettant autour de moi couvrant mes épaules.
- Merci, je te l'as rendrai demain quand je l'aurai lavé et séché.
- Ne te trompe pas de chemin au retour.
- Je ne suis pas idiote à ce point Monsieur Itoshi Sae !
Il est vraiment énervant, seul geste sympathique de sa part la serviette.
- D'ailleurs j'adore la couleur de ta serviette, j'en prendrais grand soin promis.
Restons pro.
- Ah bon ?
- C'est ma couleur préférée !
Je remarque une sorte de lueur illuminée le visage de Sae Itoshi un instant, je n'ai jamais fait attention, mais ses yeux sont si clairs et ne reflète pas l'homme froid qu'il est.
Il est vraiment étrange, mystérieux et peut-être que derrière ça se cache une toute autre version plus sympathique ?
Il m'apprend des choses sur Leonardo tout en me vexant avec ses remarques méprisantes, j'aimerais en savoir plus sur lui.
Je lui rend la serviette.
- Tiens, finalement je n'en ai pas vraiment besoin, je vais vite rentrer pour ne pas attraper trop froid, ne t'inquiète pas.
Il reprend sa serviette qui sent le parfum d'homme, sûrement celui qu'il porte souvent sur lui, son odeur.
- Je ne m'inquiète pas pour une fille qui refuse de l'aide.
Il faut pas rentrer dans son jeu qui me met hors de moi.
- Bonne nuit monsieur Itoshi.
Ses yeux s'écarquillèrent à ma réaction posé, il ne s'attendait pas à ce genre de réponse.
Je commence à partir le laissant seul avec son équipe.
Je m'attendais à mieux, mais on dirait bien que je ne suis pas le type de femme que cherche Leonardo.Grand-mère, toi qui me regarde du ciel, j'ai échoué et je dois l'accepter, cette été sera le plus triste.
Aucun homme n'est intéressé par moi, ma collègue qui ne cherche pas forcément l'amour le trouve plus facilement que moi et je suis sûre que ce n'est pas que Leonardo qui est intéressé.
Peut-être que demain il y aura un nouveau client célibataire qui viendra me sauver de cette galère.
Mais toi comment tu as fait ? Grand-mère je suis une pauvre femme... Qui voudrait de moi ?
À suivre...