{ 𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 8 }

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Le lendemain...

Je me réveille les yeux gonflés à cause de mes larmes qui ont longtemps coulé hier soir avant de m'endormir.

Je suis marquée par la tristesse, alors que c'est la journée plage aujourd'hui ! Il y aura de nombreuses activités !

Et moi...

Je tiens un simple stand de souvenirs.

Il y a peu de clients qui viennent acheter des goodies de notre camping.

Je regarde les autres s'amuser et je remarque que c'est la journée de repos de ma collègue, elle profite du bord de mer avec l'équipe du Real.

- Tu t'es mis du produit à vitre dans les yeux pour les avoirs aussi enflé ? Se moque Sae qui est juste en face de moi.

Je détourne ses propos en lui posant une question avec le sourire.

- Tu veux des goodies ?

Son regard devient plus sérieux et il le baisse un instant avant de claquer sa langue contre son palais.

Il part rejoindre les autres me laissant seule, ce qui ne doit pas me rendre plus triste.

Et pourtant... Ce pincement au coeur, la gorge qui se noue.
Je dois vraiment vite trouver l'amour, sinon je risque de ne plus espérer.

Je sens une larme longer assez vite ma joue, se qu'il me surprend.

Je me retourne et me baisse pour me cacher derrière le petit mur du stand tout en fouillant dans les goodies comme ci de rien n'était.

Un de mes collègues me remarque ainsi cherchant quelque chose dans une boîte rempli de goodies.

- Tu cherches quoi Y/n ?

Ce que je cherche...

Je m'arrête de chercher et je me lève rapidement et le bouscule sans faire exprès renversant en même temps le carton.

- Désolé ! Je ne voulais pas...

- Non tout va bien t'inquiète pas, mais toi ça n'a pas l'air d'aller, tu devrais te désinfecter.

Je remarque une longue et fine coupure à ma jambe gauche.
J'avoue avoir eu peur qu'il crame le faite que je sois triste.

- Je vais tenir le stand en attendant va te soigner ! Se dévoue gentiment mon collègue.

Je le remercie et file vers mes logements, pour me soigner, je me pose sur ma terrasse, personne dans les environs, on peut dire que l'animation d'aujourd'hui est un grand succès !

Après avoir désinfecté ma plaie, je me remémore les souvenirs d'hier.

Grand-mère je suis vraiment incorrigible...
De là-haut est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ?

Je laisse mes émotions prendre le dessus et pleure seule dans mon coin les yeux cachés par mes genoux et mes épaules qui bougent au rythme de mes sanglots.

Je regarde l'heure sur mon téléphone portable et retourne vite à mon stand où mon collègue m'attend.

Il est toujours là, il est vraiment gentil lui.

- Ah c'est bon tu as eu le temps de prendre soin de toi, je te laisse ton stand ducoup, je dois aller aider un client fidèle ! À plus ! Me dit-il en commençant à partir.

Je le regarde partir un instant et retourne à mes occupations. Je remarque une poche de glace enroulée d'un chiffon posé sur la tablette.

- C'est toi qui as laisser une poche de glace sur la tablette ?

Je demande à mon collègue qui est un peu plus loin.

- Ah non d'ailleurs j'ai pas souvenir d'en avoir vu une.

Il continue son chemin me laissant seule.

C'est bizarre même quand je suis revenu il n'y avait pas cette poche de glace, il a suffit d'un moment d'inattention pour finalement me retrouver avec cette poche de glace.

Je remarque qu'il y a un bout de papier par dessus où il y a d'écrit "Pour tes yeux."

Je regarde autour de moi, peut-être que je pourrais savoir qui a eu la gentillesse de penser à mon bien-être.

Je vois Leonardo me sourire alors que nos regards se croisent.

C'est lui !

Je lui fait un signe de tête et il finit par détourner le regard vers ses amis du Real.

Je pose la poche contre mes yeux et reconnaît l'odeur imprégné dans le tissu.

- Cette odeur me dit quelque chose, ça à l'air si lointain.

Peu importe Leonardo a penser à moi, donc l'espoir fait revivre.

La journée se termine finalement vite et je commence à rentrer alors qu'il fait nuit, il y a encore du monde sur la plage, mais je suis fatigué de ma journée donc pourquoi pas rentrer.

La journée se termine finalement vite et je commence à rentrer alors qu'il fait nuit, il y a encore du monde sur la plage, mais je suis fatigué de ma journée donc pourquoi pas rentrer

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À suivre...

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