Sous le sabot d'un cheval

Chapitre 34 : Mystérieux endroit.

Une odeur particulière m'entoure, celle de produits chimiques, elle me fait tourner la tête. J'ai l'impression d'être à moitié consciente et je perçoit tout en double ce qui rend la vison presque impossible. Je suis sur le dos et le sol est chaud. Je ne sent pas mon corp, c'est une sensation indescriptible mais non douloureuse, j'essaie de regarder autour de moi, la tête paralysé; j'aperçois une coulée de liquide rougeâtre. C'est du sang, est ce mon sang ?

J'ouvre grand les yeux, tellement grand que l'on peux y voir le blanc qui les composent. Mes naseaux sont brûlant, je n'ai pas encore bouger...

《 Elle c'est réveiller, il faut refermé.

-Non, le travail n'est pas terminé.

-...Dan, elle va faire une hémorragie si elle se rend compte de se qui se passe ! 》

Je peux maintenant voir que je suis entouré de trois personne en blouse blanche. Bizarrement ma réaction et normal, je ne suis pas affoler et je ne tente pas de me relever.

Quelques secondes plus tard, je suis replongé dans un profond sommeil sans crainte et sans douleur.

Un océan de questions traverse mon esprit.

《... Non c'est inutile, Dan lui a déjà prescrit deux doses, un anti douleur et un tranquillisant.

-D'accord, tiens moi au courant de son réveil. Il y a un champion dans l'arrière salle, un trotteur en attende de soin, le devoir m'appele ! 》

Je me réveille doucement et je me sent faible, je me sent comme après un sommeil plutôt long, comme si j'avais dormi pendant des jours mais que j'avais encore sommeil. J'essaie tout de même de me mettre debout, mes jambes fragiles tremblent.

Je n'exprime aucun sentiment, pas plus que je n'en ressent. Pas la moindre idée de ce qu'il m'arrive, juste de la fatigue. Je ne cherche pas à m'enfuir, je suis là, mais pourquoi ? Difficile de trouver les réponses à toutes ses questions...

J'entends du bruit, je ne suis pas seul. L'endroit est clos, mais je ne suis pas seul, ça c'est sur !
Les mêmes voies que tout à l'heure, ou peut être pas, je n'en sais rien. Les souvenirs son vagues, très vagues...