C'était lui.
Je respirais un grand coup pour calmer l'emballement de mon pou, puis j'ouvris lentement le mot comme si je redouter ce qu'il se cachait à l'intérieur et quand l'ouvrant, il allait me sauter à la gorge pour m'achever. Et franchement, je pense qu'à ses yeux cette mort serait trop clémente pour moi, il doit plutôt viser une torture avant, voire plusieurs. Une vague de dégoût me submergea et j'étais à deux doigts de repeindre le tapis du petit salon en m'imaginant me faire arracher les ongles.
Beurk... Beurk...
Aller, je me reprends et je découvre ce mot.
"Ce que tu voulais petite sicilienne"
- Comment...? Cette parole m'échappa tellement, j'étais stupéfaite, personne ne pouvait savoir que je suis sicilienne. Même Mia ne le sait pas, seule ma famille est au courant puisqu'eux aussi le sont bien évidemment... Alors ça veut dire qu'il s'est renseigné sur ma famille, peut-être même qu'il a en otage un d'eux.
- Si c'est mon grand-père, ça me va, personnellement, je n'irai pas le chercher, pouffais-je.
Il faut que je rassemble les morceaux, comment sait-il que je suis là, à qui j'ai pu bien le dire.
Mon voisin ? Impossible, il ne savait pas l'adresse exacte, Los Angeles, c'est trop grand, il aurait mis plus de temps, et en plus, je n'ai pas réservé à mon nom donc impossible. Quelqu'un m'a balancé.Le cuistot ? Non, il ne sait rien.
Le chauffeur du taxi ? Il ne savait pas non plus mon vrai nom et en plus, j'ai entendu qu'il parte pour me diriger vers l'hôtel, c'est pour ça que je marchais au hasard pour observer le ciel et les étoiles.
Mais bordel, qui ça peut bien être...
Mia ne sait rien, je lui ai dit que je rentrais voir ma famille "chérie".
Flash-back
Je pris mon téléphone et j'avertis Alecks pour qu'il signale que je ne serai pas là quelques jours au travail et que je prends sur mes congés impayés. À peine ai-je posé le téléphone qu'il me répond instantanément.
[Alecks] : Enfin, tu as décidé de partir, je lui dis tout de suite.
Je ré-éteinds mon portable avant de bourrer le plus de vêtement que je peux dans mon sac, si j'avais eu une valise, j'aurai pu prendre plus de chose, mais pour venir ici, j'ai emprunté une valise à Mia donc on va faire avec ce qu'on a. En même temps de tasser difficilement mon sac, mon téléphone vibre dans tous les sens.
[Alecks] : Jonh demande où tu pars ?
[Alecks] : et aussi quand tu comptes rentrer, car tu n'as qu'un mois de congés impayé.
[Alecks] : il a ajouté que si tu dépassais ce délai, tu serais viré et je cite " pas besoin de revenir me sucer".
[Alecks] : je doute vu ton caractère que tu fasses ça. 😂
[Moi] : pourquoi je lui dirais ça ne le regarde pas tant que je suis revenu dans les temps.
[Moi] : et non, je ne ferais pas ça par contre dis lui que je veut bien lui couper son petit asticot s'il a une loupe 😂
[Alecks] : je lui passe le message.
Quelques minutes s'écoulent avant qu'il ne me réponde, je pouffe toujours de rire en pensant à la réaction de ce pervers.
[Alecks] : voilà un résumé de son expression faciale 😡
[Alecks] : et... en fait pour le lieu, c'était de ma part, je me suis dit que tu n'accepterais pas de me le dire vue ma réaction quand tu as fait un malaise, je suis terriblement désolé, j'ai flippé et je suis allé chercher Romy en lui disant d'aller chercher un truc dans les vestiaires pour qu'elle te découvre et voilà.
[Moi] : je voulais te demander pourquoi, mais je suis heureuse de ne pas avoir eu à le faire parce que ça fait trop flicage, et ne t'inquiète pas, je me doutais que c'était quelque chose dans le genre, j'aurai flippé aussi à ta place. Surtout après ce que tu sais du mot.
[Moi] : Los Angeles, l'hôtel le plus proche de l'aéroport. Pas un mot.
____
Pas lui, Alecks serait une taupe ?
C'est plutôt logique, il semble connaître l'homme du bar et celui-ci la dévisagé, de plus il savait que c'était l'homme du bar qui m'avait donné le mot alors que s'aurai pu être un autre client que j'ai servis sur mon passage. Il m'observait quand je lui parlais, le regard de l'homme qui veut ma peau n'était pas un regard de haine, mais plutôt un avertissement pour que je ne comprenne pas qu'ils sont complices. Ça veut dire que ce soir-là dans cette ruelle, quand Alecks est parti plutôt c'était pour assassiner un homme, mais alors il a feint de me protéger en me disant de partir, il voulait m'éloigner de ma seule amie qui aurait pu me donner de vrais conseils comme celui de me réfugier chez ma famille. Encore une fois le sol se dérobe sous mes pieds, je rends compte que j'ai encore joué à son jeu, je suis le petit pion qu'il veut que je sois et je n'arrive pas à ne pas me détacher de ce rôle. Je ne sais pas comment, la seule à qui je peux faire confiance, c'est Mia et je ne veux pas la mettre en danger.
Depuis ce soir-là, je me force à l'éviter, j'ai tenté d'être plus maligne et j'ai réussi, mais je me suis confié à la mauvaise personne. Depuis ce soir, j'essaie tant bien que mal de le fuir, de me débarrasser de ce poids, je pensais qu'il viendrait me chercher, mais en fait, c'est pire, il me fait venir jusqu'à lui. Il en sait plus sur moi que j'en sais sur lui, il connaît mon prénom et certainement ma famille, peut-être beaucoup plus. J'ai ignoré mes émotions pour ne faire que réfléchir à une sensation, l'adrénaline, elle qui augmente dangereusement dans mon corps, elle qui me permet de faire tourner mon cerveau à plein régime.
Il faut que je me renseigne sur lui, il faut que je recolle plus de morceaux. Je me tortille et m'entortille les neurones, la dame de la chambre devait être au courante difficile de ne pas voir le mot, il était en plein milieu du plateau. Donc point numéro un, elle travaille pour ou avec lui.Peut-être est-il son patron ?
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Comment allez vous ?!!!!
Le huitième chapitre enfin ! Un peu plus d'info sur cet homme !
Un petit vote ?
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ツ Mavahbby
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My Hope
Lãng mạnNùx emménage aux État-Unis, dans l'État Californien à San Francisco, elle fuit la pression familiale. Eux qui l'a pense incapable de reprendre l'affaire familiale, actuellement gérée par son grand-père. « Peu m'importe ton avis, Nùx, une femme ne co...