Chapitre 7 : un chaleureux recomfort

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Gabriel resta à genoux pendant quelque minutes, la colère se dissipait et laissait place à un désespoir profond. Son cœur espérant n'espérait plus.
Il ne compta pas les minute qu'il passa dans la grand hall, il ne compta pas non plus les heures, ni les secondes, ni les larmes.
Il pensa à se relever, mais ses jambes le lâchèrent quand il essaya.
Alors qu'il allait abandonner et se résigner a passé la nuit à terre, une main de tendit vers lui.
Il leva la tête et but bardella.
Un sourire triste mais compréhensif sur les lèvres.

- vous voulez venir chez moi et me raconter ce qui s'est passé ?

Gabriel ne répondit pas, sentant que si il essayait de parler, les mots allaient lui défaillir. Il hocha simplement la tête, avant de prendre la main de Jordan dans la sienne, sentant la chaude étreinte de sa paume contre la sienne.
Une fois relevé et sentant qu'il avait un peu reprit ses esprits, il murmura un petit « merci » auquel Jordan répondit avec un sourire « pas de problème ».
Les deux hommes montèrent dans la voiture de Jordan et Gabriel ne put s'empêcher de remarquer tout au long du trajet, les petits regards en coin que lui lançaient l'autre.
Il arrivèrent a la maison de Jordan en un rien de temps. Une fois à l'intérieur, le ministre se posa sur le canapé, pendant que Jordan sortit deux bières du frigo, avant de revenir s'assoir, leur cuisse se touchant.

- vous voulez m'en parlez ? Lui demanda Jordan après un moment.

Alors Gabriel parla, il ouvrit son cœur à Jordan, lui dit tout ce qu'il ressentait, ce qu'il s'était passé. Jordan ne dit rien, il écoutait juste, hochant la tête de temps en temps. Après une bonne heure passée à vider son sac, Gabriel enfouit sa tête dans une de ses main.

- j'ai vraiment fait de la merde. Lâcha t'il.

Bardella, réfléchit quelques instant puis mit une main réconfortante sur l'épaule de Gabriel. Et dit d'une voix lente et réfléchi.

- vous savez, des fois la vie ne se passe pas comme on la veut. Des fois les choses arrivent sans qu'on puissent s'y attendre. Mais l'important, ce n'est pas de ruminer en se disant qu'on aurait pu faire autrement. L'important, c'est d'aller de l'avant, pour être libéré et délivré.

Ces mots eurent peut être plus d'impact sur Gabriel qu'il ne voulait se l'admettre, il leva la tête, et la tourna vers celle de Bardella, leurs visage a quelque centimètres l'un de l'autre. Les yeux de Jordan, se posèrent sur les lèvres de gabriel, qui le remarqua et sentit son souffle s'accélérer.

- c'est n'était pas censé arrivé... je ne prévoyais pas de vous embrasser aujourd'hui... chuchota Jordan.
- pourquoi donc ? Questionna le premier ministre.
- quel genre de gentleman embrasse un homme lors du premier rencard ? Susurra l'autre

Gabriel émit un petit rire

- qui vous dit que je veux que vous vous comportiez bien avec moi ? Murmura t'il.

Il n'en fallut pas plus à Bardella, qui dans un léger mouvement, unit leurs lèvres ensemble.
Malgré les mots échangés, le baiser était doux et pur, réconfortant. Gabriel se perdit dans la douceur chaude qui émanait de Jordan. Et Jordan trouvait son chemin dans le flot d'émotions qui se déversaient en lui.

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Bien le bonjour ! Ce chapitre a mit du temps à arriver, mais je suis en vacances donc j'essaye de profiter un max et de lâcher un peu mon téléphone.
Restez hydratez !

Gabriel attal x Emmanuel Macron Où les histoires vivent. Découvrez maintenant