Un Amour brûlé.

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ACE

Il n'a pas aimé mon petit message.

Je prends un jean et un t-shirt et je me douche.

Je soupire au contact de l'eau. L'eau glisse sur mes muscles et mes tatouages.

- Putain, j'ai mal à la tête, ça m'apprendra à boire autant, je murmure en prenant ma tête dans les mains. Où je suis  encore ? Je regarde autour de moi, je suis sur un canapé en cuir avec une couverture sur moi, je ne reconnais pas les lieux.

Qu'est-ce que j'ai fait ?

- Tu es chez moi, déclare une voix moqueuse.

- Amira, je souffle, rassuré en la voyant sur le plan de travail, tenant son café d'un air de peste.

- Hier, tu étais dans un sale état,

Ah, ça me revient, j'ai fait courir la brune de droite à gauche, c'était amusant de la terroriser. Mais j'étais sérieux quand j'ai parlé d'Amandine. J'ai du sang sur les mains, beaucoup, mais le sang d'une personne qui se met en travers de mon chemin pour Alois, ça en vaut la peine. Puis elle m'a vraiment énervé en allant se plaindre à Alois, qui avait l'air blasé jusqu'à ce qu'il voie qu'elle pleurait, il avait l'air un peu inquiet. Alors je suis allé à the chaos pour boire et j'ai trouvé Amira là-bas, ou c'est elle

- n'importe quoi

- je te dis que personne ne peut me battre

- je te dis que si, elle tape mon épaule en sautant sur le rythme de la musique dans son salon

- j'en bois plus et je ne serai même pas ivre je lui affirme sur de moi malgré tout les verres que je venais de m'enfiler en dansant sur le même rythme avant d'attraper son bras je la fait tourner

- on verra elle rit en prenant deux bouteilles
on a commencé à boire un verre, puis deux, puis trois, rapidement on s'est retrouvés saouls et on riait pour rien et pleurait avant de rire

- putain, je ris en dansant, je la fais tourner avant de danser son dos contre mon torse on ris avant de se jeter sur le canapé

Je m'endors en riant un rire nerveux je passe ma main dans mes cheveux ma voix se brise.

- Tu sais le pire, c'est que je crois que je n'ai jamais réussi à l'oublier alors que lui s'en fout complètement, je ris pour éviter de pleurer en rejetant ma tête en arrière, je l'appuie sur le canapé en soupirant.

- C'est faux, malgré tout, il t'aimera toujours, elle pose sa tête sur mon épaule en jouant avec son verre, elle le pose et commence à s'endormir sur mon épaule

- mmm, je hoche la tête en m'endormant sur son canapé, si tu le dis, je veux
juste retrouver mon meilleur ami.

- Tiens, un médicament et de l'eau, crétin, et rentre chez toi. Tu es insupportable quand tu bois comme ça, tu deviens hyperactif, je ris devant sa réponse avant d'avaler son médicament et de me lever pour boire le café qu'elle me tend.

- Alors, qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui ?

Je hausse les épaules, je ne sais pas, peut-être aller embêter Aloïs. Je veux des réponses, même si je dois l'embêter pour les obtenir.

Je bois rapidement mon café et rentre chez moi. Amira a eu la gentillesse de me déposer devant chez moi. Au revoir, à bientôt.

Je franchis la porte en entendant les rires d'Alexia et Nina, je suis content de voir qu'elles ont retrouvé le sourire

- Ace ! Elles se tournent vers moi assise sur le canapé

- Hé, mes deux petites têtes !

- D'ailleurs, merci pour Antoine. Elle me regarde et sourie avant de l'enlacer et lui faire une place entre les deux.

- Antoine ? Je la regarde intrigué et regarde Alexia elle hoche les épaules

- Oui, quand on s'est disputés, il est revenu et s'est excusé. Elle me dit.

- Je n'ai rien fait. Je ne sais absolument pas de quoi elle parle je n'ai pas vu ce connard depuis la dernière dispute je ne savais même pas qu'il nous avait suivis.

Lui il va finir commence Amandine

- Quoi ? me demande Alexia en voyant mon visage d'incompréhension

- Je n'ai rien fait, les filles, je ne l'ai pas vu.

- Quoi ? Alexia crie, un psychopathe te surveille, elle hurle.

- Calme-toi Alex, je lui dis en la faisant se rasseoir, je ne pense pas que c'est un psychopathe, raconte.

- Hier, on s'est violemment disputés, il m'a giflée, je suis tombée par terre, je me suis isolée et il est revenu et s'est excusé. Quand j'ai baissé sa capuche, il avait un œil au beurre noir et de nombreux bleus, son nez était cassé.

- Il t'a giflée, c'est une blague ?

- Non, je suis d'accord, je vais le tuer, j'acquiesce en regardant Alexia.

- Calmez-vous, j'ai rompu avec lui hier soir quand il est venu me voir, elle souffle, mais je peux sentir de la tristesse dans sa voix.

- Tu n'as rien remarqué d'autre ? Je demande calmement en la fixant intensément.

- Mmm, non, elle secoue sa tête avant de sourire,ah si ! Un parfum, mais c'est tout.

- Sauvage de Dior ? Je suppose

- Comment tu sais ? Elle me regarde inquiète.

- Vous vous êtes disputés près de la forêt hier ?

- Oui. Tu me fais flipper là.

- Qu'est-ce que tu caches ?

- Ce parfum, c'est celui d'Alois.

- C'est impossible. Elle nous regarde la bouche ouverte elle ne sait pas comment réagir je mettrais la main à coupé que c'est lui, Je souffle et me dirige vers ma chambre. Elle a besoin de réfléchir. Quand j'ouvre la porte, la fenêtre est brisée.

Il y a des éclats de verre partout, mais aucune indication qu'une personne soit entrée. Je me baisse pour examiner les morceaux de verre aucune trace de sang. Je suis attentif à la trajectoire des éclats de verre jusqu'à mon mur, puis je lève les yeux.

un poignard

Accroché à mon mur un poignard planté dans une rose. Je la décroche et la contemple, la fleur tombe par terre et répand de la cendre sur le sol. Surpris, je la prends et l'observe sous tous les angles. Certains de ses pétales sont brûlés, d'autres non, et la tige est partiellement brûlée. Je la regarde pendant de longues minutes avant de rire.

Une rose rouge légèrement brûlée,

Une rose rouge, symbole d'amour,

Un Amour brûlé.

Serpent Et PsychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant