Lighthunter

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Maintenant :

Salle d'entraînement de l'institut de Los Angeles:

- On recommence !

Je m'exécute et refait l'enchaînement pour la énième fois.

Debout devant mon adversaire, je me positionne et effectue le mouvement.

Il attaque, j'esquive, attaque, d'estabilise, arme et attaque.

Mais avant que je puisse le toucher, il prends mon bras, qui est tendue dans sa direction et le tord, faisant tomber ma dague.

Énervée, je lui fous un coup de pied dans l'estomac ce qui lui fait déserré sa prise sur mon bras.

Je me dégage et en profite pour lui lancer mon pied dans sa figure, ce qui le fait tomber à la renverse, complètement sonné.

- C'est bon, on reprend demain ! Crit Rosa, posée contre le mur. Son visage est froid comme à chaque fois qu'elle s'adresse à moi.

Sans lui repondre, je me dirige vers ma chambre, le visage impassible comme toujours.

Arrivée dans celle-ci, je me déshabiller et pars sous la douche.

Je laisse mes muscles se détendre sous l'eau brûlante qui coule sur ma peau abîmée.

En sortant, je m'enroule dans une serviette et fait de même avec mes cheveux trempés.

J'enfile un jean et un t-shirt propres noirs et sèche mes cheveux avant de les attachés en queu de cheval.
Je change mes lentilles de couleurs, enfile mes chaussures noires et quitte ma chambre.

Je m'angage dans le couloir.
Mes cotes sont douloureuses et mes points sont ensanglantés mais c'est supportable.

Arrivée devant la porte principale, je mis une casquette noire et un masque façiale de la même couleur et sortis.

Je me posait devant, droite et la tête haute.

J'étais de garde ce soir, enfin le suis tout le temps en faite.

La raison ?

Je n'ai pas le choix. Rosa m'oblige à surveiller l'institut toute la nuit. Selon elle, c'est un bon exercice pour mon entraînement.

22h15.

Je commence la garde.

Souvent il ne se passe rien. Un démon par si par là mais c'est tout.

Mais ce soir, nous allons accueillir un invité très important.

L'héritier du siège des Lighthunters
chez l'enclave.

Ses pourritures qui ont signé un pacte de paix il y a quatre ans avec les miens.

Les mêmes qui ont tué mes parents.

Et ce soir, je dois faire comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé.

Alors j'attends.