Le rôdeur... (Carl Grimes x tp)

Chapitre 3

__

Pdv : Carl

- tp : Tu ne me connais même pas ! Elle crie

- Carl : Je te connais assez. Je réplique rapidement et froidement.

Elle me regarde, les yeux grands ouverts, ne comprenant pas mes intentions. J'avoue, je ne les comprend pas non plus. Je devrais la laisser partir, mais je n'en ai pas envie. Si elle se fait mordre, mh ? Je pense à sa survie ! Ce n'est pas vrai, j'ai juste envie de la garder pour moi seul...

- tp : Laisse-moi tranquille...

- Carl : Reste avec moi, s'il te plaît ! J'en ai marre d'être seul...

- tp : Pourquoi tu ne trouves pas simplement un autre humain ou une autre humaine avec qui vivre ?

- Carl : Ils vont essayer de me tuer...

- tp : Tu crois que je n'ai pas essayée ? Tu m'en a simplement empêché.

- Carl : Mais j'apprécie vraiment beaucoup ta compagnie...

- tp : Je n'apprécie pas vraiment la tienne, tu me fais peur...

Je la regarde, voulant désespérément qu'elle reste à mes côtés. Pour une raison que j'ignore, je veux passer beaucoup de temps avec elle. Je suis peut-être amoureux d'elle ? Non, pas déjà !

- Carl : Parce que je suis un rôdeur ? Parce que j'ai un œil en moins ?

- tp : Parce que tu m'as emmené avec toi sans mon consentement...

- Carl : Je sais que je ne suis pas le plus beau, mais-...

Je me coupe. Elle ne me trouve pas dégoûtant ? Je veux dire, oui, elle a raison, je l'ai un peu "kidnappé", mais elle s'en fiche que je sois mort ?

- Carl : Quoi ?

- tp : Tu m'as pris avec toi sans me le demander.

Je souris, retenant difficilement un rire dans ma gorge. Je plaque son torse contre le mien, enlève la pression sur ses poignets et place mes bras autour du bas de son dos. Je la câline en reposant mon menton sur son épaule. Elle me rend finalement le câlin, un peu hésitante. Elle place timidement ses bras autour de ma taille et me serre un peu pour donner place à un agréable câlin.

- tp : T'es froid, comme un cadavre...

- Carl : Je suis un cadavre...

- tp : Oui, mais tu es un peu chaud aussi... Comme un humain.

Je la serre plus fort contre moi. Son visage se niche dans le creux de mon cou, je sens sa respiration et son souffle chaud contre mon cou. J'essaye de faire discrètement glisser mes mains sous son haut, mais elle pose soudainement ses mains sur mon torse et me repousse.

- tp : Sérieusement ?! Tu dois toujours gâcher les agréables moments ?!

- Carl : Mais-...

- tp : Pas de "mais" !

J'ai l'impression de me faire engueuler par ma mère quand elle me surprenait en train de faire une bêtise, mais avec sa voix aiguë et sa petite taille, ce n'est pas aussi crédible... Je ris à ma remarque silencieuse.

- tp : Ce n'est pas drôle !

- Carl : Désolé, j'ai juste pensé à quelque chose...

Elle fronce les sourcils et croise les bras sur sa poitrine. Elle me regarde de haut en bas avant de regarder fixement mes yeux. Elle cherche à lire dans mes pensées ou quoi ?

- tp : J'ai un marché à te faire.

- Carl : Je t'écoute.

- tp : Tu me rends ton couteau et je reste avec toi, pour toujours.

J'écarquille les yeux. Pour toujours ? Avec plaisir ! J'essaye de faire genre que je réfléchis à sa proposition, mais je connais déjà parfaitement la réponse que je vais lui donner.

- Carl : Pour toujours ?

- tp : Pour toujours.

- Carl : C'est d'accord.

Je met ma main dans ma poche arrière et en sors son couteau. Je le lui tend lentement, elle le prend brusquement.

- tp : Par contre, moi, je ne reste pas là. On va marcher.

J'hoche la tête, prêt à la suivre jusqu'au bout du monde si elle le souhaite. Elle met son couteau dans sa poche arrière et cache se qui dépasse en mettant son haut sur ses fesses. Elle se retourne, dos à moi, et ouvre la porte d'entrée. Elle s'apprête à faire un pas pour sortir, mais elle s'arrête. Elle se retourne et me bouscule presque en passant à côté de moi. Elle attrape le comic qui était sur le fauteuil en passant devant et se dirige vers la pièce où étaient tous les autres comics. Elle revient quelques minutes plus tard avec un sac à la main, elle me le tend.

- tp : Mets ça sur tes épaules, s'il te plaît.

Je le prend et le place sur mes épaules. Elle passe devant moi et sors de la maison. Je la suis à petite distance.

- Carl : Tu as trouvée où le sac ?

- tp : Sous le lit.

- Carl : Et qu'est-ce qu'il y a dedans ?

- tp : Quelques comics, au cas où on s'ennuie.

On continue de marcher dans le silence. Le silence n'est pas gênant, il est même plutôt agréable. On entend les oiseaux et le bruit des brindilles qui se cassent sous nos pieds. J'entend soudain de l'eau.

- Carl : Hé, tu entends ça ?

Elle s'arrête et écoute attentivement les bruits de la forêt. Quand je pense qu'elle a entendue, elle se dirige vers la source du bruit. On arrive alors à une chute d'eau. Elle se tourne vers moi.

- tp : Tu penses qu'elle est potable ?

- Carl : Aucunes idées... Tu veux que je teste ?

- tp : Non, je vais le faire.

Elle s'approche de l'eau et tend ses mains, les collant pour créer un bol avec. Elle les met sous l'eau. Quand il y en a assez, elle les approche de sa bouche et boit. Elle a l'air assoiffé.

- Carl : Alors ?

Elle hoche la tête, quelques gouttes d'eau coule de ses lèvres à son menton et son cou.

- tp : Ça va, elle est potable.

Je ne sais pas si elle le sais vraiment ou si elle était juste trop déshydratée pour s'en soucié. Elle recule de la chute d'eau et s'approche de moi.

- tp : Tu as une bouteille vide sur toi ?

- Carl : Pourquoi j'aurai une bouteille vide sur moi ?

Elle hausse les épaules. On recommence à marcher silencieusement dans la forêt.

Le soleil commence à se coucher, laissant lentement place à la lune. C'est beau, mais dangereux pour elle. On doit vite trouver un abri.

__

1010 mots.