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Pdv : Carl
Je la regarde de haut en bas, sentant mes joues grises s'enflammer. Je m'attarde un peu trop sur son soutien-gorge noir en dentelle. On n'ose plus bouger, attendant un mouvement ou une parole de l'autre. Finalement, j'ouvre la bouche.
- Carl : D-Désolé, je ne voulais pas entrer pendant que tu te changeais, je...
- tp : C'est pas grave, euh... Tu pourrais sortir pour que je puisse terminer...?
Je me perds dans ses beaux yeux, cette fille est divine... J'ouvre la bouche, mais pas pour parler, je suis simplement bouche bée de sa beauté. Je sens un filet de salive couler jusqu'à mon menton.
- tp : Carl, tu... Baves.
Je ferme aussitôt la bouche et essuie mon menton avec les dos de ma main en un temps record. Je recule de quelques pas, me retrouvant dans le couloir. J'allais partir, mais elle m'interpelle.
- tp : La porte !
Je reviens sur mes pas et ferme la porte. Je pars dans le salon, gêné et embarrassé, mais aussi plutôt satisfait d'avoir vu un peu plus de sa peau. Sa peau a l'air très douce. Elle a peut-être le même goût que son odeur ? Malheureusement, je ne peux pas tester. Si je la mord, elle deviendra un rôdeur... Je me retrouve seul dans le salon. Je m'installe dans le canapé en attendant impatiemment son retour. Elle arrive enfin quelques minutes plus tard en portant un débardeur noir et un short noir en laine. Je me lève et m'approche d'elle. Je remarque que ses joues sont encore rouges, c'est mignon...
- Carl : Je suis vraiment désolé, tp...
- tp : Non, c'est moi qui suis désolée, j'aurais dû fermer la porte en entier.
- Carl : Pourquoi 'désolée' ? Tu m'as quand-même offert une très jolie vue...
Je vois ses sourcils descendre, signe qu'elle n'a pas trop apprécié ma blague qui n'est pas totalement une blague. Je lève les mains de chaques côtés de ma tête pour signe de paix. Elle croise les bras sur sa poitrine et lève les yeux au ciel.
- tp : Je vais regarder à la va-vite s'il y a manger ici. Vas mettre un pyjama, je te rejoins dans la chambre après.
Mon cœur s'emballe à l'idée de dormir avec elle ce soir, même si, moi, je n'ai pas besoin de dormir. Je pourrais la regarder toute la nuit... J'hoche la tête et me dirige vers la chambre alors qu'elle se dirige vers la cuisine. Quand je suis arrivé dans la chambre, je m'approche de l'armoire pour chercher une tenue agréable à porter pour 'dormir'. Je trouve en moins d'une minute un short beige d'homme et un t-shirt marron simple. Je vais fermer la porte de la chambre et m'habille. Enfin prêt, je m'assois au bord du lit, attendant toujours aussi impatiemment l'arrivée de tp. Je tape du pied, frustré qu'elle n'arrive pas dans la seconde. Finalement, elle rentre dans la chambre, sa main droite devant ses yeux.
- tp : T'es changé ?
- Carl : Oui, enlève ta main...
Elle enlève sa main de son visage, la plaçant le long de son corps avant de venir s'installer dans le lit. Elle s'allonge du côté gauche, celui le plus éloigné de la porte. Je m'allonge timidement à côté d'elle, m'approchant le plus près possible. Elle est dos à moi.
- Carl : Je peux te serrer dans mes bras...?
Elle se retourne pour me faire face et hoche la tête en souriant. Je passe mon bras droit sur sa hanche gauche et mon bras gauche entre le lit et sa hanche droite. Elle ferme les yeux, prête à s'assoupire.
Elle est maintenant profondément endormie. Sa respiration est calme et régulière. J'observe les traits de son visage, me disant que ce serait tellement facile de l'embrasser, là, maintenant... J'approche furtivement ma bouche de la sienne, ses lèvres entrouvertes me donnant encore plus envie de l'embrasser. C'est mal, je le sais parfaitement. Elle est inconsciente de ce que je m'apprête à faire, mais je ne peux pas m'en empêcher. Nos lèvres entre enfin en contact, son odeur me rend fou. Je l'embrasse discrètement, mais assez passionnément. Je bouge mes lèvres contre les siennes, les déplacements sans qu'elle s'en rende compte. Je resserre ma prise autour de ses hanches. Je sais que je devrais rompre dès maintenant ce baisé, mais c'est si agréable et doux... Je ne peux tout simplement pas le faire. Je l'embrasse délicatement pendant au moins deux minutes avant de reculer mes lèvres des siennes encore relié par un filet de salive. Je lèche mes lèvres, savourant une dernière fois son goût.
- Carl : Mhh...
Merde, pourquoi j'ai fait ce bruit ? Je ne suis tellement pas discret. Elle ouvre faiblement les yeux, cherchant un endroit à regarder. Son regard se pose finalement sur ma bouche avant de se poser sur mes yeux.
- tp : Carl, c'est toi qui a fait ce bruit...?
- Carl : J-Je... Quel bruit ?
Je suis le pire menteur de la planète entière. Elle rit d'une petite voix avant de placer ses bras de la même manière que mes bras sont placés autour d'elle. Elle se rendort en quelques secondes. Si je l'embrassais à nouveau ? Carl, non ! Je soupire avant de fermer les yeux à mon tour, sans dormir.
Le soleil se lève. Je suis assis au bout du lit, la fixant avec beaucoup d'attention. J'ai appris certaines choses sur elle cette nuit.
Première chose : Elle ronfle, mais pas très fort.
Deuxième chose : Elle parle dans son sommeil.
Troisième chose : ELLE BOUGE BEAUCOUP TROP.
Les rayons du soleil entre dans la pièce malgré les rideaux, formant des formes géométrique sur le plancher. Elle dort toujours aussi profondément, je suppose que ça doit faire un bout de temps qu'elle n'a pas eu une vraie nuit tranquille sans avoir à s'inquiéter des rôdeurs ou des survivants.
- tp : Non... Je n'aime pas le... Miel...
Je ricane en l'entendant parler. C'est incompréhensible, mais adorable. Elle bouge encore dans le lit avant d'ouvrir les yeux à cause des rayons du soleil qui transpercaient ses paupières. Elle grimace et se redresse. Elle frotte son visage pour se réveiller à 100% avant de me regarder.
- tp : Tu me regardes dormir...?
J'hoche innocemment la tête, le sourire jusqu'aux oreilles.
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1025 mots.
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Le rôdeur... (Carl Grimes x tp)
FanficCarl Grimes a été mordu. Ça a été un désastre pour sa famille, mais ils n'ont pas osés le tuer, il est donc devenu un rôdeur, mais pas un rôdeur comme les autres. La vue du sang ou de peau humaine ne le laisses pas indifférent, mais il peut parler...