Le rôdeur... (Carl Grimes x tp)

Chapitre 11

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Pdv : tp

J'essaye désespérément d'ouvrir les yeux, mais je me sens si fatiguée. Une petite sieste ne me ferait pas de mal... Ma tête est lourde, je n'arrive pas à faire un son compréhensible. Je sens un souffle se mélanger au mien, un souffle chaud.

- Carl : Tp, debout...

J'entrouve difficilement les yeux et vois vaguement le visage de Carl malgré ma vision floue. Il a toujours été si beau ? Je dois perdre la tête à cause de la fatigue, mais autant profiter de cette excuse. Je rapproche mes lèvres des siennes, ce qui n'est pas difficile étant donné que je suis sur lui et que nos lèvres sont déjà proches l'une l'autre. Après avoir refermé les yeux, je l'embrasse faiblement. Il réagit vite et me rend le baiser, l'intensifiant énormément. Sa langue plonge dans ma bouche, explorant chaque centimètres. Je sens soudain une bosse contre ma cuisse. Les rôdeurs peuvent avoir des érections ? J'ouvre les yeux un peu plus facilement qu'il y a quelques minutes, sépare nos lèvres et éloigne mon visage du sien. Je le fixe et ne le reconnais plus. Il a les mêmes yeux, les mêmes lèvres, le même nez, mais il a la peau... Beige. Merde, je suis en train de rêver ? Je regarde à gauche à droite et vois Judith en train de dormir paisiblement. Je rougis en pensant au fait que j'ai embrassé son demi-frère alors qu'elle était là, mais je me reprends vite en me rappelant que j'ai embrassé Carl qui ne ressemble maintenant plus à MON Carl.

- Carl : Tp, qu'est-ce qu'il y a ?

- tp : T-Ta peau, Carl, ta peau !

Il ne comprend pas et lâche un rire franc. Il lève son bras droit et regarde sa main, il ne voit pas tout de suite sa peau à cause du manque de luminosité, mais remarque finalement sa peau beige.

- Carl : Putain de merde, c'est quoi ça ?!

- tp : Ta gueule, tout le monde va t'entendre !

Je tourne rapidement la tête vers Judith pour vérifier qu'elle dort encore. RAS. Je retourne la tête vers Carl et fixe son visage choqué et horrifié. Il tremble, beaucoup. J'essaye de m'éloigner, mais il m'attrape le poignet avec sa main chaude. Son contact est comme électrisant, un frisson parcourt mon corps tout entier.

- Carl : Ne me laisse pas, s'il te plaît...

Je vois qu'il a peur, il ne comprend pas ce qui lui arrive. Même dans l'obscurité, je vois les larmes sur le point de couler de ses yeux. Il me brise le cœur. Alors que je m'approche pour le réconforter, quelqu'un ouvre la fermeture de la tente. Je sursaute et panique en pensant à la réaction de la personne en voyant Carl. Je me tourne vers la personne qui a ouvert la tente et vois Rick. J'ai cache Carl avec mon corps en me plaçant devant lui. Rick, en me voyant réveillée, écarquille les yeux. Je fronce les sourcils.

- tp : Vous m'avez endormi ?!

Il recule face à mon cri et referme la tente. Si je n'étais pas perdue au fait que Carl à l'air humain maintenant, j'aurai ri tellement ce qu'il a fait est ridicule. Je me tourne vers Carl et vois qu'il contemple une nouvelle fois sa main beige. Le pauvre, je comprends son trouble. On ne peut pas redevenir humain, si ? C'est si étrange...

- tp : Il y a forcément une explication rationnelle à... Ça.

Il lève les yeux vers moi et fait non de la tête. Bordel, il est si pessimiste. J'attrape sa main et l'observe attentivement, voulant m'assurer que c'est bien une peau d'humain. C'est le cas. Je lâche sa main.

- tp : Enlève ta chemise.

- Carl : Alors, même si je suis redevenu humain et que j'en ai très envie aussi, ma sœur est à côté, tp.

- tp : C'est pour vérifier que tu es humain partout, idiot.

Il soupire de déception et enlève lentement sa chemise. Il a un tee-shirt en dessous. Je lui fais comprendre en un regard d'enlever son tee-shirt aussi. Il l'enlève avec une lenteur infernale. Son torse maintenant nu, j'observe sa peau. Elle est beige, sans aucunes traces de décomposition.

- Carl : Tu vas me demander d'enlever mon pantalon aussi ?

Je lui frappe le torse de ma main droite. Même dans une situation comme celle-ci, il trouve le moyen de faire le con. Il rigole et attrape mes hanches. Je regarde ses mains chaudes sur ma peau et me rend compte trop tard qu'il m'emmène sur son bassin. Quand je suis dessus, je sens de nouveau la bosse.

- tp : Putain, t'es vraiment un cas.

- Carl : Comme si je pouvais contrôler ça. C'est une preuve que je suis redevenu totalement humain.

Il sourit innocemment. Je soupire d'exaspération avant de rire avec lui de sa connerie. Après quelques secondes, j'arrête de rire. On se regarde intensément en silence avant que je sente qu'il commence à enlever mon haut. Je rougis et écarquille les yeux.

- tp : C-Carl !

Il arrête momentanément son geste et me regarde dans les yeux. J'ai l'impression de parler avec un enfant pas si innocent que ça. Mon regard dévie vers ses lèvres et il fait exprès de les mordre pour capter mon attention. Je sens son bassin bouger lentement et discrètement contre mon entre-jambes. Il essaye de se donner du plaisir sans que je le sache. Têtue comme je suis, il ne va pas être le seul à ressentir du plaisir, il a intérêt à se le foutre dans le crâne.

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909 mots

Désolée de l'absence, j'ai du mal à me remettre dans le rythme.