𝐓𝐇𝐄 𝐅𝐈𝐄𝐑𝐘 𝐃𝐄𝐒𝐈𝐑𝐄 𝐓1 | 𝐓𝐇𝐄 𝐂𝐇𝐀𝐈𝐍𝐒 𝐎𝐅 𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐀𝐒𝐓

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐗𝐈𝐈 : 𝐀 𝐃𝐞𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐳𝐢𝐧𝐠 𝐏𝐢𝐞𝐜𝐞 𝐎𝐟 𝐍𝐞𝐰𝐬

17h50 : 31 Août 2019
Après le départ d'Elvira et de Giulia

𝐕𝐋𝐀𝐃𝐈𝐒𝐋𝐀𝐕

Je les regarde s'éloigner du manoir, allant sûrement dans le jardin. Andrey avait raison après tout, elle était réellement la meilleure amie de Giulia. Elle devrait me remercier pour ce joli cadeau que je lui ai fait. Grâce à moi, elles sont maintenant réunies. Je suis trop gentil...

— Vladi, cette femme sera difficile à conquérir contrairement aux autres, commente Max en esquissant un sourire en coin qui veut tout dire.

— Qu'est-ce que tu racontes, imbécile ?! Elle ne m'intéresse pas le moindre du monde et je te signale que c'est elle la responsable du meurtre de mes hommes. Et arrête de m'appeler comme ça si tu veux que tes bijoux restent intacts, rétorqué-je en m'installant sur le canapé.

Il lève les mains en signe de retraite puis vient s'installer en face de moi en me lançant un regard persistant.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi est-elle toujours en vie ? T'aurais pas par hasard tombé amoureux d'elle, n'est-ce pas ? s'enquiert-il, le visage sérieux mais avec un sourire amusé non dissimulé.

— Redis encore une fois un mot de plus à ce sujet et je me ferai un plaisir de t'envoyer aux côtés de ton cher daron, le menacé-je d'un ton rempli de colère et de menaces. Si tu avais pris le temps de lire les messages que je t'avais envoyés au lieu de baiser avec ta meuf, tu serais au courant de tout.

Son sourire s'efface pendant qu'il s'éclaircit la gorge. Il attrape la bouteille de whisky posée sur la petite table en verre et en verse dans deux verres avant de m'en tendre un.

— C'était pas ma faute, mec. J'étais en congé et je voulais en profiter au maximum, se défend-il. Si tu préfères t'envoyer en l'air avec tout ce qui bouge au lieu de te trouver une femme, ce n'est pas mon problème. Pas besoin de m'envier de profiter de la mienne, ajoute-t-il avec une pointe de fierté dans la voix.

Cet enfoiré...

Je prends un coussin et lui envoie dans la gueule, mais mission échouée, il l'attrape facilement. Il éclate de rire.

— Allez, raconte-moi tout, c'est plus pratique que les messages. Par contre, j'apprécie déjà cette femme même si elle est réellement la coupable. Lia m'a beaucoup parlé d'elle et elle est comme son héroïne. Elle est coriace.

Héroïne, hein...

Je finis d'un trait mon verre et lui raconte tout ce qui s'est passé. Cependant, je m'abstiens de parler de nos interactions entre Lombardi et moi. S'il sait qu'elle m'envoyait balader quelques fois, je perdrais la face. Il se moquera de moi jusqu'à ma mort.

— Elle est encore plus intéressante, rétorque-t-il d'un ton malicieux. Elle est le type de femme que tu détestes, mais je vois bien qu'elle t'intrigue, je me trompe ? demande-t-il d'un air narquois, un sourire en coin.

— La ferme Max, tu commences à me faire chier. Comme je l'ai dit plus tôt, elle ne m'intéresse pas et ne m'intrigue même pas. J'attends juste le bon moment pour la buter alors arrête avec tes conneries.

— Tu mens à toi-même, Vladi. Je croyais que tu détestais mentir. Je vois que tu es devenu un adepte du mensonge. De plus, tu maîtrises moins ta colère que d'habitude, ça prouve qu'elle t'a vraiment perturbé l'esprit, constate-t-il avec un soupçon d'amusement dans la voix.

Ce casse-couilles, je vais me le faire.

Je prends rapidement mon berretta 92 qui était posée sur la table et lui tire une balle entre les cuisses. Ses yeux s'assombrissent et son sourire s'estompe. Nous nous affrontons dans une bataille de regards. Il a une sacrée de chance qu'il soit mon meilleur ami, sinon cette balle serait logée entre ses yeux.