Sommeil du paysan.
L'hiver s'en allait arriva le printemps.
Cette saison que j'adore auquel je rêve tant.
Le printemps arriva avec toute sa verdure,
Avec un beau soleil dont chérît la nature,
L'eau coulait dans les bois d'une onde pure et limpide,
Et la brise peu glacée, était fort peu timide.
À cette époque de l'an, où la nature enchante
Où au fond des forets, des p'tits oiseaux qui chante.Il était une fois, dans une époque perdue,
Où le climat terrestre était fort peu tendu.
Un paysan allemand, robuste et fatigué,
Allait prendre son bain dans l'eau de la cité
Je la nomme cité, mais c'était un village,
Où toute la nature avait fort beau visage.
Ayant bien pris son bain dans la rivière pure,
Il cueillit des figues jaunes et d'autres fruits bien mures.
Quelques minutes après, s'ayant bien rassasié,
Du haut d'une colline allait se reposer.
Il se reposait sous un arbre assez large,
Et rêvait en sa tête de mille et mille image.
Et bien de temps en temps le vent le caressait,
Et l'harmonie des feuilles dans le vent qui dansait,
Lui donnait sans un sous un luxe naturel,
Qui n'en demandait rien, ni ordre culturel.
Le ciel enchantait avec ses nuages blancs
À l'horizon le ciel semblait en faire un banc.Si j'avais le pouvoir.
Si seulement j'avais su à l' avance mon histoire,
Je n'aurais jamais bu, dans ce grand biberon noir.
Si avec cette vie, j'avais fais connaissance,
Je m'aurais épargné d'un seul coup ma naissance.
Avant même de naître, je me serais tari,
Je n'aurais pas rêvé de Florence et Paris.
Si seulement j'avais su, à l' avance mon prénom,
Je m'aurais épargné cet effroyable nom.
Si j'avais le pouvoir de choisir ma famille,
De rester loin du monde : des garçons et des filles.
Si j'avais le pouvoir de faire le choix d'un monde,
J'aurais bien trop voulu que l'au-de-là me ponde.
Je n'aurais pas connu cette existence si vide,
Je m'aurais épargné touts ces tourments liquides.
Je n'aurais pas souffert ce que je n'ai pas fais,
Au fond de mon abîme, je serais bien en paix
J'ai vécu l'existence tour à tour en revers,
On me croit en horreur à ce grand univers...Le sommeil de la vierge noire.
Dans une chambre noircie, d'un château endeuillé,
Caressée par une brise si souffrante et froidit.
Dans ce palais immense aussi beau que maudit,
La vierge noire s'endort, sans jamais s'éveiller.Elle dort gracieusement dans un décor de noir,
Les fenêtres aussi étaient tous en drapées.
Le sommeil éternel qui l'avait attrapée,
Retenait le château dans l'éternel soir.Dans la chambre un miroir dépourvue de reflets,
Dans un lit tout de noir, décoré de saphir,
Elle dormait éternelle, sans le moindre soupir,
Pourtant au coin bouche, un rire se camouflait.Elle attend l'être doux, la sortant du repos,
Son visage d'ébène, dépourvu d'émotion,
Attends pour son réveil, l'humaine attention.
tant-dis-que le soleil ignore encore sa peauC'est la plus belle race, des noires créatures,
Si tu penches l'oreille, tu ourdiras son cœur
Supplier a ta bouche... et surtout n'aie pas peur,
Car l'aimer, n' sera point une acte contre nature.La mulâtresse morte.
Sous le ciel nocturne, où la lune s'épanche,
La mulâtresse se dresse, affaiblit et sans vie,
Les voiles vont emporter, tout ce qu'elle a d'envie.
Si l'éclair voudrait bien trouer ses voiles blanches.Elle sanglote, elle rougit, ses épaules se trémoussent.
Quel dommage que ses pleures, n'arrêterons pas le temps !
Ses désirs, ses amours, débutaient leurs printemps,
Les voila qui s'en vont, voilés de cette mousse.Que pourraient ses tensions, contre d'immenses caravelles ?
Elle, qui arrive à peine à se tenir sur pied,
Que pourrait son regard, contre les officiers ?
Elle aurait tant voulue prendre de ses nouvelles.Elle tremble de tout son corps, et ses forces se vident.
Les navires tout d'un coup, abandonnent le port.
Le cœur que ce garçon, rendu tellement fort,
S'affaiblissent et s'arrêtent, et devient tout liquide.Je voudrais tant aimer.
Je voudrais tant aimer ; je ne sais plus chérir.
La fleur délicate que je voulais cueillir,
Ne respire plus ici ; elle ne respire plus.
Elle s'est fanée, hélas, à l'aube de ses parfums.
Sa couleur, son pistil et sa tige sont défunts.
Oh ! Que me reste t-il, a arroser ? Je pleure...
Je n'avais qu'un jardin, qu'un soleil, qu'une fleur
Mon petit arrosoir à perdu son service,
Il se rouille sans cesse après tant de supplice.
À genoux au jardin, je pleure religieusement,
Oh Flore, reine des fleurs ! Ressens-tu mon tourment ? Mes mains, mon nez, mes yeux ont perdus leur éclats, elle s'est fanée sans moi, mon cœur est en éclats.
et prends-moi dans ton sein, et prends-moi avec hâte presse-moi sur ton pistil oh ma fleur délicate !
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Mes illusions d'hier
ПоэзияLa poésie est pour moi, le plus suave langage, Tout le monde y acquiesce : philosophes et les sages. La planète le sais, et le divin aussi, C'est un don qu'on me fait, mon art n'est point d'ici. - Kelly Vital, la poésie est pour moi, Mes illusions d...