Ombres et lumières.

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Âme éteint.
Mon âme s'est éteint... a perdu son éclat.
Dans ce monde si obscur, j'ai usé mes lumières.
Mes douleurs et mes craintes ont périt mes prières.
J'ai voulu voir le ciel... je suis le chemin plat.

Courir après les rires, m'as frisé mes beaux ailes.
Cimetière de désirs... oh p'tit cœur démolit !
J'ai fané ta splendeur... mon âme enseveli !
Mon bonheur s'est tarit, je pleure vos séquelles.

Mes ailes n'ont plus d'éclat, de beauté et de plume
Je suis enveloppé de la plus noire brume.
Quelle douleur plane encore sur ma seule destinée ?

Ce soir.
Je sens flétrir en moi, la gerbe des espoirs.
Mon existence entière envahit par le noir.
Les injures de mon père, dans ma tête font écho.
Ignores-tu le Grand Tout, comme je tue mon ego ?
Je souffre du présent et des maux du passée,
Quel mot étrange maintenant, peut tous les effacées ?
Mes désirs si lointains... encore vos séquelles.
Oh pourquoi mes pensées me paraît plus si belles ?

Espoir perdu.
Je poursuis mon espoir sur les routes de l'échec,
Je n'espère plus pour mieux, je n'espère que pour vivre.
J'ai atteint les sommets, mon cœur est pris de givre,
Le regard tout trempé, avec mes beaux yeux.

La perte de l'espoir, est genèse du trépas.
Celui qui n'essaie pas, ne devrait point se plaindre. Pourquoi j'hésite encore, moi qui n'a rien à craindre? J'ai tout perdu hélas, ferais-je encore un pas ?

Les tourments que j'ai eus font l'écho dans ma tête.
Essayer d'oublier, c'est de se ressouvenir.
Des linceuls gelés et de s'en recouvrir.

Un échec et des peurs ont tremblés toute ma quête.
Je cherche pour sécher les rayons de l'oubli,
Admirer l'horizon maintenant qui se plie.

Petite étoile.
La douce brise du soir, oh ne l'atteigne plus !
Le triste majesté d'un monde superflu,
Ta lumière a passée, oh seigneur du pénombre !
Y-a que dans la lumière que tu faisais de l'ombre.

Au concert du cosmos, tu es seul et sans guide.
S'est fané ton éclat, ton soleil si limpide.
Oh combien tu envies les astres, les galaxies !
Solitaire, miroitant contre les péripéties.

Ignorée, des lentilles, des savants et des sages,
Qui sera le premier, à fixer ton image ?
Sauront-ils voir ta lueur ?

Solitaire, à guetter la venue de ton heure.
Espérer voir briller tes rayons et ta face,
Illuminée l' cosmos, tout ce qui s'y déplace.

J'aurais voulu chérir.
J'aurais voulu chérir, mais mon cœur est timide,
Et que pourrais offrir mon âme maintenant vide ?
Le ciel a éteint en mon âme ses lumières,
Mes rêves heurtent ma raison, oh l'affreuse poudrière !

L'avenir dans ma tête était beau... à la belle.
Mon âme ensanglantée entrouvrait les séquelles,
Se nouait dans mon sein, un beau bouquet d'espoir.
Oh mirage doré, oh avenir plein de gloire !

Mais, hier à passé, et voilà qu'aujourd'hui...
Mon âme ensanglantée est hanté par l'ennui.
Oh pourquoi l'existence, me cache ses trésors ?
Les échecs bien des fois, m'ont coûtés tant efforts,
Et pourquoi tout ce temps à rêver et à dire ?
Que les esprits du ciel, oseront tous me lire...
Et rêver que demain, sera beau... et le jour
Va rayonner de joie, de sourire et d'amour.

Sanglots d'un solitaire.
Je me pleure en secret : je me pleure dans mon lit ;
Chaque nuits mes pupilles sont inondées de pleures.
Mes lèvres silencieuses, souhaitent tant l'oubli,
Je ne supporte plus, même la notion de l'heure.

L'existence m'a meurtri ; j'ai été courageux.
J'ai supporté tout seul, mes légions de fléaux.
J'ai vécu invisible presque à tout les yeux,
Et mon art aujourd'hui, n'est ni bas, ni trop haut.

J'ai porté dans mon cœur, mes chagrins et mes hontes.
Je porte les séquelles de tant de rêves déçus.
Solitaire attristé... oh le jeune déchus !
A qui d'autre que moi-même, devrais-je rendre compte ?

Soudain.
Hier soir je souriais, malgré mon cœur tremblant.
Quel souvenir étrange à hanté mes pensée !
Les douleurs en mon âme ont cessées de danser.
Mon âme portait des ailes, j'étais vêtu de blanc.

J'ai ouvert au cosmos les débris de mon cœur.
Pour une fois j'ai cessé de prier le néant,
Il s'est jaillit en moi un immense océan,
Mon cœur s'embellit, de parfum et de fleur.

Oh pourquoi souvenir, t'as hanté mes pensées,
Pour ensuite repartir, le temps de ta venue ?
Mon âme maintenant à repris sa tenue.

Je ressens les douleurs de mon cœur défoncé.
Encore le monde réel... ma source de douleur.
Pourquoi encore verrais-je vos si tristes couleurs ?

Mes illusions d'hierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant