Soupirs éphémères.

26 2 0
                                    

Ma vie.
Ma vie est une suite, de rêve illusoire.
Je suis le jeune garçon, qui n'a rien accomplit,
J'ai trop rêvé d'honneur, j'ai tant rêvé de gloire,
Que je vis de douleurs... de vivre dans l'oubli !

Je désire tant de choses, que'j ne désire plus rien,
Qu'il est épais, enfin, le brouillard de mes rêves.
J'ai rêve la pudeur, de choses pas trop bien,
Des endroits, où il n'a point de lueur qui se lève.

J'ai acquis tant de rêve, que'j ne peux les confier,
Et quand s'arrêtera le flux de mes désirs ?
Quand seront-ils bornés : mes rêves si grossiers ?
Oh je suis maintenant qu'une urne de souvenir.

Combien de temps encore... ?
Maintenant, j'ai l'esprit a mon passé lointain.
Combien d'heure le bonheur est resté dans mes mains?
Mes oreilles ont-elles ouïes une mélodieuse voix ?
Oh combien de douceurs, ont filées sous mes doigts !

Combien de temps encore, mon âme mélancolique,
Atteindra son destin aussi beau que tragique ?
Combien de temps encore, mon humeur de jeune homme,
Étendra le parfum dont le néant s'embaume ?

Le récit de ma vie, dont je suis seul auteur,
Est ancré de chagrin, avec une telle hauteur,
Jamais des coups de maître, je ne suis qu'apprenti,
Le chagrin me dévore avec un appétit...

Mes pleures dans la maison de Dieu.
S'il existe encore, dans le cœur du Bon-Dieu,
Une pâle étincelle de divine charité.
S'il voulait m'emmener loin de toute vanité,
M'apporter le bonheur, en fermant mes deux yeux.

Je souffre terriblement, nul humain ne le sait.
Je cherche pour pleurer une chapelle vide,
Où la vierge pourrait, à mon âme timide.
Voir à quel point mon être, rêve de goûter la paix.

J'aurais voulu, hélas que les astres me fixe,
Lorsque dans la chapelle, j'entrerais en sanglots,
Je mêlerai mes plaintes, à ceux de tous les flots.
...libérerai mon cœur devant le crucifix.

Dans la maison de Dieu, des anges et des saints,
faible, triste et a genoux, je coulerai mes pleures, peut-être, je dis peut-être qu'en voyant mes douleurs,
le fils, chérît du ciel, me prendra dans ses mains.

Et si mes ans...
Et si mes ans s'épuisent, sans goûter des plaisirs ?
Et si mon corps expire, sans compter les azurs
Sans siroter le jus des délices les plus pures,
Sans lever mon visage dans les plus doux zéphyrs.

Compterais-je un jour, dans l'immensément bleu,
Le va-et-vient si beau de si pur nuages blancs ?
Crier du haut des monts et se sentir si grand.
Que je serais heureux !

Devant un beau spectacle d'un soleil qui s'en aille,
Caressant l'horizon de sa couleur de rouge,
A l'horizon du monde, plus aucun être ne bouge
Pas un train ne serpente sur l'infini des rails.

Mon bonheur aujourd'hui.
Aujourd'hui j'ai l'esprit à de si douce chose,
Que mon âme vibrant, ne pleure presque dont plus.
La tristesse en mon cœur, entièrement s'est exclue,
Que je vois mon autour, dans un prisme de rose.

Pour une journée si chaude, je me sens bien en paix.
Mon humeur à l'aspect d'une froide chapelle,
C'est un ange qui sourit à chaque fois qu'on l'appelle.
C'est une sensation chaste, la rumeur des forets.

On dirait qu'un bon ange a soufflée sur mon cœur,
La brise incessante d'une intense volupté,
Mon p'tit cœur désormais est plein de charité,
Que j'ai la douce envie de répandre mes fleurs.

J'ai l'idée aujourd'hui, à de si douce chose,
Dureras-tu toujours, oh doux bonheur immense ?
Laisseras-tu en moi, ta plus douce semence ?
Car demain mon esprit, voudra encore ta dose.

Le petit Kelly de 6 ans.
Je me souviens très bien,
Étant encore enfant,
L'époque où j'étais soin,
Aimant les éléphants.

L'époque où tout joyeux,
Sur la route de l'école,
Souriant et heureux
Vaguant les protocoles.

L'âge où dans l'impatience,
Je rêvais de grandir.
Où tout mon inconscience,
Ne pouvait que bien rire.

Je n'avais que des yeux
Que pour les plus beaux jouets,
Et vite grandir heureux
Était mon seul souhait.

Je rêvais d'être bien grand,
Je rêvais d'être bien sage,
De n'être plus un enfant
Aimant les belles images.

Si elle.
Si mon cœur suivre bien la voix des douces Oracles.
Et que je croise, enfin, la jeune fille de miracle : spirituelle, gentille, intelligente et belle.
Si elle porte en son âme une humeur de chapelle,
Si elle demeure, Seigneur, et sainte et réservée.
Une fleur si fragile qu'il faut la préserver.
Que le Divin m'accorde, pour la première fois,
Le timbre de la plaire, en usant de ma voix.

Si elle se réserve à moi-même qui l'attends,
Comme une fleur de Lotus, qui rêve de printemps.
Si elle sourit, sincère, a mes plus pires blagues,
Si elle m'offre sa main, ses doigts pour prendre bague...

Mes illusions d'hierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant