Le poète.
La prison de son cœur est sa seule liberté.
Il chante l'épopée des destins les plus pires,
Sur la cime des rêves, édifié son empire.
Le poète est semblable au prince de puberté.Le monde ne cessera, jamais de l'étonner.
Les sourires, les amours... quels halos de mystères !
Il s'est fait des prisons, le triste magistère.
T'es guidé par celui, qui ne peut raisonner.Le poète, est semblable au prince des soupirs,
Son âme toute entière, se nourrit de souvenirs,
Car son âme sensible, est dépourvue de gomme.Oh pourquoi le poète a croqué dans la pomme ?
Oh tu ne règne pas, grand prince imaginaire !
Qui prétends embellir les êtres de la terre.Le jour de mes 19 ans...
Aujourd'hui comme chaque an, mon âge se renouvelle. Mais les parents semblent-ils, oublier la nouvelle.
Je suis seul, à retenir le jour de ma naissance.
Ils ignorent tout de moi et de mes pénitences,
C'est mon anniversaire et mon être soupir,
J'aurais aimé maintenant, me masquer d'un sourire,
Je devrais aujourd'hui célébrer toutes mes vies,
Quoique cette existence ne m'inspire pas envie.
Nul n'entend l'élégie, qui résonne de ma lyre,
Encore un an de pleure, à souffert, à frémir,
cacher à leurs yeux, ma pauvre âme rougie.
Je me réjouis un peu, de'n souffler les bougies.
Pas d'ivresse, pas de fête, pas de rire, ni rien,Je me sens étranger à ce jour qui est mien.
J'aurais bien fait comme eux, de ne pas m'en souvenir.
Mais, comment oublier le début d' mes soupirs ?
C'était promis ce soir, de trancher un gâteau.
Mes désirs... et encore m'ont plantés un poteau.
Et ma journée s'épuise, comme si rien n'étais,
Je respire encore, nul humain ne le sait.
Je pleure en secret sous cette affreuse tonnelle.
J'évade mes soupirs, au pays éternel
Je pleure, je rêve, je peine, Je continue de vivre,
Entouré de ces gens qui paraissent tellement ivre.Le solitaire.
Au milieu du tumulte, mon cœur tremble de peur.
J'ignore encore, hélas la cause de mes pleurs,
Serais-ce les symptômes de ma mélancolie,
Qui me fait admirer l'attrait de ma folie ?Au printemps de ma vie, des amours et ses brises,
Je devrais me réjouir ; mais, je n'ai que des crises.
Mes sillons du passés. Oh souvenirs de poisses !
Mon existence entière, une suite d'angoisse.Âgé de 19 ans, je me sens trop vécu,
Mon existence entière à présent m'a vaincu,
Que pourrais-je espérer d'une existence si vide ?
Regarde dans mes yeux, ce torrent de liquide.À mon âme.
Je te pleure en secret, Oh mon âme meurtrie !
Autel de douleur... et qui rêve et qui prie,
Chaque fois au pied du jour, telle une vierge martyre,
Ta robe d'innocence me semble prête à partir.T'a épousé ce corps, ses douleurs, sa crinière.
T'as habitée pieusement ce creuset de prière.
Tournée le dos aux rires, aux grandeurs, aux délices,
Pour cette urne de pleur... Oh douce sacrifice !Oh que m'as-tu trouvé ? Oh mon âme timide !
On avait point de carte, de clarté et de guide.
T'as tâtonnée ma vie, pour en chercher le sens.
Et c'est en vous, mon âme, que je puise l'innocence.
Tu me pleure chaque instant, tu me suis : t'es mon ombre.
Dans mes nuits de douleurs, Oh ta lueur si sombre ! M'illumine de rêve. Quand je vois vos clartés,
J'ai peur de n'être pas fais pour goûter vos raretés.Oh mon âme, tu pleures ! Et j'en suis désolé,
Oh toi le souvenir ! De mon rire envolé...
Et durant ton voyage au dessus des azurs,
Quand ils te vêtiront de la pourpre la plus pure,
Et lorsque tu seras à l'abri des chagrins,
Songe au pauvre garçon, des nuits sans lendemain.
N'oublie pas le jeune homme, qui'n possède aucun toit,
Qui s'instruit et qui rêve pour nul autre que toi.À la traîne.
Je traîne mon âme timide, ainsi qu'un lourd fardeau.
Sur le poudreux sillon infini de la vie.
Moi, qui n'est point usé de violence, de magie,
Pourquoi tant de misère font le veau sur mon dos ?Je voudrais tant donner ; je ne possède rien.
Je n'ai jamais chérît, je ne fais que me plaindre,
La lueur en mon âme qui ne tarde à s'éteindre...
Je n'ai que quelques vers à l'instant pour tout bien.Je voulais tant aimer, embrasser et chérir,
M'attacher pour toujours au regard d'une femme.
Epuiser doucement les attraits de son âme,
À ce souhait, hélas, que je me sens frémir. !Quel plaisir j'aurais joui, si j'avais su choisir
La brise sur ses cheveux, son baiser... cette excluse.
La volupté secrète de franchir son écluse,
Oh que j'aurais aimé, jouir d'un si vain plaisir.
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Mes illusions d'hier
PoesíaJe n'oublierai jamais ce jour où j'ai écris mon premier poème, ce matin-là je m'ennuyais, j'avais l'idée de dessiner une illustration de Blanche Neige dans le livre du conte des frères Grimm, après maintes tentatives, remarquant ma peine à réaliser...