Soupirs d'un jeune garçon.
Depuis que mes poumons aspirent l'effluve terrestre.
Je souffre dans le silence incessant de mon âme.
Mon esprit se morfond sur mes larmes et mes blâmes,
Suis-je dont parmi vous, un pauvre extraterrestre ?A quoi bon ennuyer le Divin de mes pleures ?
Qui dans l'immensité s'entoure de ses belles voix ?
Et quelle gloire a t-il, de s'occuper de moi ?
Il a déjà un fils, qui fait ton son bonheur.Et faut-il mourir jeune, pour profiter d' la mort ?
L'existence doit me tuer pour que je sois un brave ?
Et pourquoi continuer si les choses s'aggravent
je n'ai point attristé. Mais, pourquoi ce remords ?Et en plus j'existe, que pour me plaindre d' la vie ?
Aie-je vécu seulement pour périr... et un jour ?
Pour voir mourir sans naître, mes invisibles amours.
Et sentir se tarir, ce qu'il me reste d'envie.La brise de l'automne.
La brise de l'automne caresse les feuilles sèches.
Qui sous les doigts du vent, chante au pied du matin.
Le contraste jaunie dont la foret est teint,
On dirait que l'Éden, s'est ouvert une brèche.Dans ce matin d'automne la nature se caresse,
La rivière limpide, caressant les rochers.
Les jolis oisillons, qui paraissent gaucher.
Criant en chœur leur mère, oh qu'ils ont de paresse !Le soleil de sa lueur, réveillant la nature.
Le citronnier en feuille, qui répand ses parfums.
Et la brise qui emporte quelques brindilles défuntes.
Les murmures incessants...dans le tas de verdure.Qu'il est bon de sentir, la brise de l'hiver !
Aussi froide que le marbre, sur nos deux avant-bras.
Les mystérieux buissons ... et tout ces embarras,
laissent les petits cœurs aussi grands qu'ouvert.Sommeil sur la plage.
Le soleil là -haut dans une pale lumière,
Rayonnait l'océan d'un mirage enchanté,
Devant ce beau spectacle encore coutumière,
L'œil du jour me semblait être nouveau enfanté.Alors que dans les bois, s'interrompt les chansons.
Les vagues donnent à la plage, mille et une caresses.
Et malgré dans nos bras la force de Samson,
On s'abandonne, las, à cette sacré paresse !Mais, bientôt l'horizon s'endort peu à peu.
L'horizon a l'aspect d'être très encore exquise,
Du centre de nos cœurs, tumulte des braises de feu.
Et notre âme s'endort dans l'océan de brise.La moitié du soleil.
La moitié du soleil éblouit l'horizon.
Et ses éclats de rouge assainissent la chapelle,
La religieuse en paix, vous paraissent si belle.
Le silence règne, calme, dans toutes les maisons.Des grands bois aux villages, tout étaient silencieux,
Il avait pour tout bruit, que la brise et le temps.
Les vivants s'endorment... et sous les draps du vent.
Tout était silencieux.Souvenir d'une veuve.
Assise, devant sa case,
Loin des cris de la ville,
Près du meule de p'tit mil
Son grand cœur pleure et jase.La brise des souvenirs
Lui caresse les yeux.
Oh souvenir heureux !
De tendresse et de rire.Elle a la nostalgie
de leur soirée d'été.
Quelle fille elle a été !
oh douce mythologie.Les pieds nus, chant aux lèvres,
Elle sillonnait les bois,
Cherchant son pauvre roi.
Oh rencontre de fièvre !Sourire en cœur, hélas !
Son corps était ravi.
Elle était bien en vie,
Elle a perdu sa place.Le repos éternel,
Lui a ravi son cœur.
Oh ciel qu'elle a peur
D'habiter la tonnelle.Oh souvenir du passé !
Oh jeunesse toute neuve !
Souvenir d'une veuve,
Qui ne peut s'effacer.
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Mes illusions d'hier
PoésieLa poésie est pour moi, le plus suave langage, Tout le monde y acquiesce : philosophes et les sages. La planète le sais, et le divin aussi, C'est un don qu'on me fait, mon art n'est point d'ici. - Kelly Vital, la poésie est pour moi, Mes illusions d...