Oris Chronicles - Until Death Do Us Apart

Épisode pilote - Se tromper est humain...

Épisode pilote: Se tromper est humain...

START !

~ ☆ ~

~ Temporalité inconnue ~

PDV Inconnu

- "L'Histoire est un éternel recommencement."

"L'erreur est humaine, le pardon divin", comme le dit le proverbe.
Quand nous sommes enfant, on nous inculque très jeune cette notion pour nous faire comprendre l'importance de nos erreurs. Qu'apprendre de nos erreurs nous permet d'avancer et de grandir. C'est un bon concept d'apprentissage mais elle n'est pas sans faille. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas une critique négative de ma part. Cependant, peut-on considérer que toute erreur puisse être pardonnée ? Existe-t'il des choses qui, à jamais, ne pourront être pardonnées ?

Telle est l'une des questions que je me pose, l'une de celles dictant mon existence. Je peux même dire qu'au-delà de mon propre moi, cette question impacte grandement les fondations de cette histoire.

L'histoire de deux âmes complémentaires, partageant un destin similaire, qui les mènera à remettre en question les fondations à l'origine de leur existence. Une histoire qui nous mettra face à nos doutes et nos incertitudes les plus profondes.

Voici notre histoire.

~ ☆ ~

Je me réveillais sous un arbre, allongé sur l'herbe fraîche.
Je me trouvais au bord d'un lac, le clair de Lune se reflétant sur l'eau, lui donnant un éclat féerique. Je pouvais apercevoir une silhouette assise sur un rocher, observant le lac sans rien dire. Une douce et vivifiante brise se mît à caresser mes cheveux bruns alors que mes iris ambrés effleuraient le décor qui m'entoure. L'herbe verdoyante se nourrissait des gouttes de rosée perlant de ses feuillages, la rendant encore plus belle. Ce paysage surnaturel et intemporel dépassait toute logique et pourtant, il s'offrait à moi de toute sa beauté.

La silhouette se trouvait être un garçon aux cheveux blonds, à l'apparence un peu androgyne, à la peau tannée, aux iris ambrés et au visage blessé. Il portait une veste noire avec des rayures oranges sur ses épaules jusqu'aux manches et une moumoute beige et ocre sur la capuche. Il était silencieux, semblant attendre que j'engage la conversation. Si lui et moi étions réunis ici, c'est qu'il doit bien y avoir une raison, après tout.

- "Qui es-tu ?", lui demandai-je en tournant mon regard vers lui.

- "Mon nom n'est pas important. Il ne réflète pas qui je suis ni ce que j'incarne. Je suis moi et personne d'autre", me répondit-il sur un ton évasif.

À son tour, il se tournait vers moi.

- "Tu peux m'appeler Oris", répliquai-je en souriant.

Un court instant de silence ensuivit nos maigres présentations.
Quelque chose en lui semblait m'être familier, comme si l'on se connaissait depuis longtemps. Lâchant un soupir, il prît une grande inspiration, profitant de l'air frais pour s'aérer les poumons.

- "T'est-il déjà arrivé de faire quelque chose d'impardonnable ?", me demanda à nouveau le garçon.

Son expression indéchiffrable, emplie de mélancolie et d'une indescriptible émotion, m'empêchait de pouvoir interpréter ses pensées.